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 I Will Not Bow

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3 participants
AuteurMessage
Haelya Lestrange

Haelya Lestrange


Messages : 594
Date d'inscription : 22/06/2009
Age : 31
Localisation : Dans la Forêt Interdite :O

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MessageSujet: I Will Not Bow   I Will Not Bow Icon_minitimeLun 12 Oct - 9:26

J'ai passé trois jours sans internet. Ce fut dur, et j'ai craqué : j'ai ammené mon cher PC ( Robert, de son petit nom ) à l'université délabrée de Provence. C'est vivifiant que de pouvoir poster sur le forum...
*je suis une sale geek, je sais, je l'assume totalement*
Vous vous demandez peut-être : "mais comment as-tu survécu sans le net ? "
Réponse en plusieurs points : premièrement Gane, qui m'a remplit 3 fois ma mémoire SMS <3 . deuxièmement les Sims, dans lesquels j'ai recreer les personnages du forum et troisièmement : l'écriture...
Oui, l'écriture. Je vous ai concocté quelques OS ... voici le premier.


I Will Not Bow
Je ne m'inclinerais pas.


Chanson : I Will Not Bow . Breaking Benjamin



La scène se déroule dans la soirée du 8 Aout 1977.

Sur le sol polit du grand salon, le jeune homme reprenait péniblement sa respiration, son corps se désengourdissant doucement, genoux et paumes contre le parquet, respiration haletante. Le contrecoup de la puissance du sortilège le faisait trembler de douleur et de rage. Surtout de rage. Il releva la tête, croisant le regard de sa mère, dans lequel il ne vit rien d’autre que de l’agacement. Clairement, elle ne comprenait pas sa résistance et son entêtement, elle était même déçue par le fait qu’il n’ai pas hurlé sous l’impulsion.
D’un geste nonchalant, comme pour le punir de son effronterie, elle bougea sa baguette, et d’une voix lasse, elle lâcha le sortilège impardonnable sur son fils.

- Endoloris !

Cette fois-ci, l’agonie de Sirius se concentra sur son dos déjà meurtri. Il avait l’impression que sa chair se détachait du reste de ses membres, que chaque vertèbre se disloquait brutalement, tentant de fuir pour échapper à la douleur. C’était comme s’arracher les ongles un à un, comme se briser les doigts avec une clé anglaise. De la torture pure, sadique et surtout gratuite. Il se laissa tomber au sol, dans un bruit sourd, alors que ses poumons refusaient de se remplir d’air. Quand il releva la tête, il croisa cette fois-ci les yeux sombres et mauvais de son père. L’homme regardait la scène, ennuyé par tant de distraction dans sa maison. Sur son visage, Sirius était sur qu’il pouvait lire : « pourquoi n’es-tu pas comme Regulus, tout serait beaucoup plus simple pour toi et surtout pour nous ».
La douleur s’intensifia et il eut le sentiment que sa nuque venait d’être brisée par un poids massif, comme un coup de batte de Quidditch. Il baissa les yeux, se mordant les lèvres et se concentrant sur les rainures du bois qui se trouvait à présent à quelques millimètre de lui. Il ne leur donnerait pas cette satisfaction, il ne s’arracherait pas les poumons pour eux.
Cela faisait des mois que l’adolescent avait comprit qu’il en serait toujours ainsi : il serait humilié à chaque occasion. On le collerait par terre, lui rappelant qu’il n’était rien, le ramenant à sa place. Mais il ne voulait pas que cela se passe ainsi, pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas comme son frère. Il n’était pas Regulus, le parfait petit Black envoyé à Serpentard. Non, lui, comme sa cousine Androméda, il y a des années de ça, avait été envoyé dans une autre maison. Elle était une Aiglonne, vive et intelligente. Lui appartenait au rang des Lions, fière et courageux. Fière, ça oui, il l’était. Il n’était pas de ses Serpents sournois et vicieux, il valait mieux que ça. Il se retenait de hurler, parce qu’il savait que sa mère n’attendait que ça, elle voulait l’humilier, prouver sa faiblesse, sa bassesse…

- Sirius, tu sais ce que tu dois faire pour que ça s’arrête…


La voix de sa génitrice raisonna dans ses oreilles, comme une claque. Il savait, il s’en doutait du moins. Mais ça n’arriverait pas. Jamais. Non, il ne s’inclinerait pas. Ils pouvaient bien le tuer, si ça les amusait, mais il ne montrerait jamais allégeance à Voldemort. La magie noir n’était pas dans ses veines, il n’était pas comme ça. Il n’y croyait pas, tout simplement. Il se fichait du déshonneur qu’il pouvait représenter, il n’était pas comme eux.
A nouveau, il trouva la force de relever la tête, croisant le regard de sa mère. Une expression sadique au possible arborait son visage. Elle aimait le torturer, clairement. C’était un de ses passe-temps. C’était d’ailleurs pour ça, surement, qu’il était encore en vie. Le tuer reviendrait à se priver d’une distraction qu’elle appréciait. Une sensation âpre monta dans la gorge du jeune homme, une envie de vomir, de cracher toute sa haine à l’égard de cette femme qu’il détestait tant. Il planta un peu plus ses dents dans sa lèvre inférieure.

La femme claqua sa langue contre son palais dans un signe d’agacement profond, et la douleur se fit plus virulente, plus vive que jamais. Si puissante que cette fois, Sirius ne pu rien faire. Un cri rauque et violent coula entre ses lèvres, emplissant la pièce et submergeant ses poumons affaiblis. Il s’arrachait la gorge à hurler ainsi, exorcisant son agonie, qui ne s’arrêtait pas. A nouveau, son corps lâcha, s’écrasant sur le sol, avant de s’arquer vulgairement. C’était une première, jamais la douleur n’avait était si atroce, jamais il n’avait été si bas. Il en vint presque à regretter ce qu’il avait pu dire quelques minutes auparavant. Mais non, il ne fallait pas, c’était ce qu’ils cherchaient. Il devait résister, encore et toujours.

Il entendit un souffle un peu heurté, et la douleur stoppa. Comme si elle en avait souffert, comme si l’effort l’avait fatigué, sa mère reprenait à présent son souffle. Des bruits de pas s’élevèrent, et Sirius su qu’elle se dirigeait vers la cheminée, à l’opposé. Il fallait qu’il se reprenne, qu’il agisse… Dans un mouvement un peu titubant, il se jeta sur ses pieds, malgré son corps courbaturé par les mauvais traitements. Sa mère s’était retourné, et lui faisait face à présent, un air choqué sur le visage. Elle devait se demander d’où venait cette audace, ce courage suicidaire, mais n’en fit rien. Elle le dévisagea juste, attendant une réaction.

Un sursaut de rire sardonique secoua la silhouette fine du jeune homme, qui tourna les talons et se mit à marcher jusqu’à la porte.

- Puis-je savoir où tu comptes aller, je n’ai pas fini avec toi...


Il n’y prêta aucune attention, et continua son chemin jusqu’aux lourds pans de bois qui entravait son passage. Il porta sa main vers la poignée argentée, mais avant même qu’il ne puisse l’actionner, un puissant sortilège lui fit faire volte-face, le plaquant sèchement contre le bois, ses omoplates claquant bruyamment sur la surface dure. Il étouffa un rictus de douleur, encaissant le choc comme il le pu. Avant qu’il n’ai eut le temps de reprendre correctement sa respiration coupée, deux autres sorts fusèrent. Après une douleur fulgurante au visage, Sirius sentit un liquide chaud ruisseler sur sa peau. Il porta une main, et effleurant sa pommette droite, il sentit son sang couler. Sa mère venait de lui couper deux entailles dans la joue. Déjà, l’hémoglobine glissait vers son cou, signe que les coupures étaient profondes.

Il hocha la tête, d’un air résigné et déçu. Il ne s’était pas attendu à moins, mais tout de même, il avait envie de hurler. Comment avait-il pu tenir si longtemps ? Comment avait-il fait pour supporter toutes ces années de mauvais traitements, de rebuffades, de critiques. Pendant plus d’une décennie, il avait vu son frère être traité comme un petit prince, et se demandait maintenant comment il avait bien pu tenir. Chaque chose, chaque être dans cette maison lui donnait la nausée. Il aurait voulu détruire pierre par pierre cette lourde bâtisse hideuse remplit de magie noire et de signe de cette prétendue supériorité des sangs-purs.

Mais il ne le ferait pas, il ne voulait pas leur donner une nouvelle raison de le haïr. Il n’était déjà plus des leurs, il n’avait plus qu’à partir. De toute façon, cela faisait longtemps qu’il n’habitait plus réellement ici. Sa maison, son refuge, c’était Poudlard. Les couloirs, le parc, la cabane hurlante… et la tour des Gryffondors. C’était le seul endroit où il aimait vraiment être, là où vivait sa vraie famille. Les maraudeurs, ses trois meilleurs amis, ceux sans qui ils auraient sans doute craqué depuis longtemps. Non pas que Peter, le suiveur, ai eut un grand rôle à jouer dans la rébellion de l’ainé des enfants Black, mais certainement, Remus, et surtout James, lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises.

La pensée de son meilleur ami, de celui qui était plus qu’un frère, souleva un peu le cœur de l’adolescent. D’un mouvement vif, il passa la porte, déterminé cette fois. Il ne prendrait rien, il partirait juste, il fuirait. Il n’était pas lâche, il en avait juste assez. Il avait eu son compte de mauvais traitement, et ce soir il avait pris sa décision. Il arpenta le couloir lugubre et austère, ignorant les cris de sa mère, et les insultes de l’elfe de maison, ignorant même son frère qui l’observait à travers les barreaux de la cage d’escalier. Il n’appartenait pas à ce monde. Il n’était pas destiné à être un Mangemort. Regulus pouvait bien faire ce qu’il voulait, et même si les deux se ressemblaient physiquement, ce n’étaient qu’artifices et trompes l’œil. Sirius n’était pas fait du même matériau que les autres personnes présentes au 12 Square Grimmauld.

Tirant la lourde porte d’entrée, il se retrouva vite dans le froid des rues de Londres. On avait beau être en Aout, le temps n’était jamais vraiment clément ici. Ce soir, il ne devait pas faire plus de 10 degrés, et il ne portait qu’un jean et un t-shirt moldu. Il marcha, longtemps, aussi vite que ses jambes endolories le portaient. Au fur et à mesure qu’il avançait, qu’il s’essoufflait, l’humidité et l’air se mirent à lui scié les poumons. Il n’était pas dans son état normal, il saignait, il avait été épuisé, cassé par la pire séance de dressage qu’il n’ai jamais connu. Il se trouva stupide, d’être parti ainsi, mais maintenant c’était trop tard. Il avait une vague idée de ce qu’il lui restait à faire, et s’y résolu. Doucement, et jetant un regard par-dessus son épaule, il tira sa baguette de sa poche arrière. Il se concentra alors sur James, sur la maison des Potter. Un ‘plop’ sonore retentit dans ses oreilles, et l’adolescent eu l’impression d’être soudain fait prisonnier des tentacules de la pieuvre qui vivait dans le lac de Poudlard. Puis la sensation passablement atroce cessa et il ouvrit les yeux.

Une maison Tudors en pierre se tenait devant lui, et il ne put réprimer un sourire. Malgré tout ce qu’il avait pu vivre durant ces dernières heures, se retrouver devant la bâtisse familière des Potter était rassurant. Il savait qu’ici, on le traiterait comme un fils de la famille, pas comme un paria indigne, un rebus de la société. Ici, être Gryffondor était une fierté, pas une tare. Et ici, surtout, vivait son frère, son vrai frère.
Regulus partageait le même sang que lui, mais James était complémentaire. Jamais les deux adolescents ne l’avaient dit à voix haute, ne voulant pas verser dans le mélodramatique, mais ils étaient conscients tous les deux d’être inséparables, comme des jumeaux, comme deux parties d’une entité.

Ne tenant pas à être stupéfié par un M. Potter défendant sa demeure, son fils et sa femme d’une attaque surprise des partisans du Mage Noir, il passa son bras entre les barreaux de fer forgé de la grille et murmura doucement, repensant à ses premiers instants dans le Poudlard Express :

- Spero Patronum.

Aussitôt, un grand chien, identique à sa forme animagus, surgit de l’extrémité de la baguette et s’élança vers la porte de la maison, passant sous le linteau. Quelques secondes plus tard, la porte fut ouverte à la volée et la silhouette familière de James s’engouffra dans l’allée de gravier. Le jeune Potter tira le portail, qui grinça et aussitôt donna une accolade à son meilleur ami, avant de reculer un peu, pour prendre en compte son état.

- Explique-moi comment tu fais pour produire un Patronus dans cet état… demanda-t-il vaguement septique.

Un rire chaud, légèrement rauque s’éleva dans la gorge de Sirius, emplissant sa poitrine comme du whiskey pur feu. Il se doutait de sa mine atroce, mais ça ne comptait pas. Il était là à présent, il ne retournerait jamais là bas.

- Je pensais au voyage en train, la première année… tu sais, quand tu as rencontré Lily

Un regard passablement rêveur filtra sur le visage de James pendant un dixième de seconde. Il se reprit cependant rapidement et donna une autre accolade à Sirius. Il se recula ensuite et laissa le laissa passer avant de refermer le portail, dans un nouveau grincement cadavérique.

- Je ne pensais pas que tu craquerais si vite, j’ai reçu ta dernière lettre il y a à peine deux jours… commença James. Il s’arrêta aussitôt quand il vit le rictus de douleur sur le visage de Sirius.

- Pas maintenant, veux-tu… demanda ce dernier, feignant le détachement et l’indifférence.

Les deux adolescents passèrent la porte de la maison, et aussitôt, Sirius se sentit mieux. Plus léger. Alors que Mme Potter lui sautait au coup, contente de le voir, il ferma les yeux, inspirant profondément, et réalisant que ses années de mauvais traitements étaient enfin derrière lui. Il n’était plus UN Black, il était juste Sirius Black. Une main massive s’abattit sur son épaule, lui donnant une claque affective.

- Et bien, l’arrivée est imprévue, mon garçon, mais tu le sais déjà : tu es ici chez toi !


Un large sourire s’afficha sur son visage alors qu’il se retourna légèrement vers l’homme qui se tenait là.

Les mots prononcés par le père de James résonnèrent longtemps dans ses oreilles ce soir là, alors qu’il était allongé sur un matelas posé à même le sol dans la chambre de son meilleur ami. Ce dernier dormait déjà à point fermé, respirant régulièrement, dans un bruit presque totalement étouffé par le coussin dans lequel sa tête était plantée. Malgré la fatigue, l’ainé des fils Black savait qu’il lui faudrait un certain temps pour pouvoir s’endormir de la sorte. Il ne connaitrait jamais vraiment l’insouciance que vivent ceux qui, comme James, ont eu une enfance facile. Il avait trop de démons à chasser, trop de cauchemars à redouter, trop de souvenirs qui refaisaient surface à chaque fois qu’il fermait ses yeux couleur orage. Mais il y arriverait, il en était persuadé, ce n’était qu’une question de temps, et de volonté. Il avait les deux à présent.

C’était fini, il s’était libéré du joug parental. Il serait ce qu’il avait envie d’être. Dans trois semaines, il retournerait à Poudlard, avec James. Et à nouveau, tout reprendrait son cours normal : les classes, les maraudeurs, son meilleur ami courant après l’intouchable Lily Evans, les excursions pour Lunard... Il aurait enfin la vie qu’il avait toujours désirée, et rien ne changerait plus jamais. Plus jamais.


Du moins, à 17 ans, il n’avait que cette perspective en tête.


C'est long ! Je suis fière de moi sur ce coup là. Je veux, bien entendu, vos avis sur ce texte. N'hésitez pas à être honnête.
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1.0 Elana Wild




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MessageSujet: Re: I Will Not Bow   I Will Not Bow Icon_minitimeSam 17 Oct - 18:50

Et bien ... Evidemment, ça ne colle pas forcément à ce que j'avais imaginé de cette partie de la vie de Sirius ( c'est une longue phrase ^^ ). Mais c'est cohérent, juste, touchant. Les réactions / pensées / sentiments des personnages sont sincères et ont l'air tout à fait plausibles.
Il y a deux-trois fautes d'orthographes, rien de bien grave, ça ne gâche pas la lecture Smile et je crois qu'il s'agit là du seul défaut que j'ai pu trouver.

Félicitations Smile
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MessageSujet: Re: I Will Not Bow   I Will Not Bow Icon_minitimeJeu 22 Oct - 22:11

C'est comme d'habitude, captivant & émouvant. Pour une fois que le récit ne tourne pas autours des Malefoy ; je trouve cela encore plus agréable. Bravo ; comme toujours.
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1.0 Alisse Watson

1.0 Alisse Watson


Messages : 404
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MessageSujet: Re: I Will Not Bow   I Will Not Bow Icon_minitimeVen 23 Oct - 20:27

I love. Of course.
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MessageSujet: Re: I Will Not Bow   I Will Not Bow Icon_minitime

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