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 All alone in the moonlight ...

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2 participants
AuteurMessage
1.0 Sirius Black




Messages : 686
Date d'inscription : 13/04/2009

All alone in the moonlight ... Empty
MessageSujet: All alone in the moonlight ...   All alone in the moonlight ... Icon_minitimeMar 16 Mar - 14:26

Bonjour / Bonsoir !



Je suis consciente que cet OS laisse à désirer, surtout à la fin. Je verrais si je peux l'améliorer mais étant donné que je gère un personnage qui n'est pas le mien, la tâche est un peu plus complexe que lorsque je sais précisément comment je peux manier mes protagonistes. Enfin, je vous laisse lire et donner votre avis !

Au plaisir !




_____________________________________


Le parc silencieux baignait dans la lumière blafarde de la lune, scintillant dans son écrin glacial. Pas un souffle de vent ne venait troubler cette impressionnante quiétude et le monde entier semblait mort, figé dans une éternité enneigée, tableau merveilleux et songe irréel. Le lac gelé, au centre du paysage, ressemblait à un immense miroir trouble et trompeur, étincelant et fascinant. Pourtant, sur la glace, une ombre imposante et majestueuse se découpait avec une netteté incroyable. Le château aux mille tours, la prestigieuse école de sorcellerie Poudlard, se dressait fièrement sur une falaise, surplombant le parc. Tyrannique bâtiment de pierres grises, le gel l’adoucissait pourtant, le rendait tout aussi brillant que le lac sous la clarté de l’astre nocturne. Cependant aucune lumière ne perçait à travers les innombrables fenêtres aux reflets argentés. Lui aussi semblait mort, immortalisé à jamais.
La nature toute entière avait succombé au froid redoutable de cette nuit d’hiver sans nuage.

Soudain, le paysage vola en éclat. A la lisière de la forêt interdite, une silhouette noire et rapide tomba violement dans la neige, envoyant des gerbes blanches de tous les côtés et troublant ainsi l’uniformité sacrée de l’écrin scintillant qui recouvrait le parc. L’ombre se redressa difficilement et se tourna vers la forêt. Sa position indiquait clairement qu’il était en danger car, légèrement fléchit et un peu vouté en avant, il semblait se préparer à accuser un choc ou à esquiver un coup. L’ombre ses arbres dissimulait son visage mais la silhouette était trop massive pour être celle d’une femme.
Un éclair rouge sortit alors de sous les branches étroitement entrelacées et vint percuter sa cible de plein fouet, l’envoyant de nouveau valser dans les airs. La chute fut violente et la neige vola dans tous les sens, scintillante sous la lumière de la lune qui révéla alors une teinte anormale, très rose, presque rouge. L’individu tenta tant bien que mal de se relever et, peu assuré sur ses jambes, il fit de nouveau face à la forêt interdite.

L’éclairage argenté diffusé par l’astre nocturne révéla alors un très jeune homme qui semblait sortir de l’adolescence, grand et mince, quoi que musclé. Son visage ruisselait de sang mais ses traits aristocratiques étaient perceptibles. Il avait le nez cassé et un hématome assombrissait sa tempe droite. Ses cheveux sombres et trempés gouttaient sur ses épaules, de sang mêlé d’eau, et il avait une piètre allure, ainsi debout au milieu du parc auparavant paisible et enchanteur. A ses pieds, une flaque vermeille s’élargissait, maculant inéluctablement la blancheur virginale de la neige.
Mais malgré son état, malgré la douleur qu’il devait éprouver, malgré le froid qui devait lui geler les os, il redressa fièrement le menton et se tint droit et raide face aux arbres dissimulant son adversaire. Lequel daigna enfin à sortir du couvert de la forêt interdite pour entrer dans la lumière de la lune.

Il s’agissait d’une jeune femme, du même âge que la victime à peu près. De taille moyenne, elle avait de longs cheveux sombres et légèrement bouclés, sec et relativement bien coiffé. Son visage doté de traits délicats et agréables était cependant déformé par une colère titanesque et ses yeux aux reflets violets flamboyaient de hargne, de rancœur, de haine presque. Elle tenait à la main une baguette magique, unique arme d’un combat qui n’en était pas un. Car il était visible que le jeune homme ensanglanté ne rendait pas les coups, se contentant de les encaisser sans broncher. Ce qu’il confirma en écartant les bras, provocation pure envers son bourreau qui ne laissa pas passer l’occasion. D’un coup de baguette, elle l’envoya de nouveau valser dans les airs. Et, alors qu’il relevait difficilement, elle lui jeta un sort qui le recolla à terre aussitôt. Il se retrouva de nouveau allongé dans la neige, le sang dégoulinant de plus belle sur son visage cabossé. Il se redressa sur un coude mais retomba aussitôt, trop faible pour se remettre debout.
La tête dans un écrin glacé, il tenait de respirer, ce qui lui arrachait à chaque fois d’atroces sifflements. Regardant droit devant lui, il esquissa un faible sourire douloureux lorsqu’il remarqua qu’il se trouvait juste sous la constellation du chien, avec l’étoile qui portait son nom. La lune, non loin, l’éclairait doucement, lueur glaciale mais quelque peu réconfortante. Il se souvint d’un poème français qu’il avait lu dans un recueil que Lily Evans lui avait prêté, quelques années auparavant et, lentement, difficilement, il en restitua une strophe, la voix entrecoupée de gargouillis sanglants et de sifflements rauques :

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.


Il songea qu’il jouait actuellement la version nocturne et sanglante du poème, même si lui était conscient. La neige crissa non loin de lui et il tourna lentement la tête pour apercevoir son bourreau qui venait vers lui. Une injonction plus glaciale que la nuit fusa, tranchante et menaçante :

- Debout, Sirius !

Il esquissa un sourire cynique et désolé avant de détourner la tête pour observer de nouveau la voute céleste constellée d’étoiles. Il n’entendit pas le sort que la jeune femme utilisa mais il se retrouva alors debout face à elle, dans la neige vermeille, tenant comme par magie sur ses jambes. Il avait la gueule en miette et l’esprit amorphe, trop saturé de douleur pour pouvoir l’éprouver encore. Il tenta de lever la main pour essuyer le sang qui lui dégoulinait dans les yeux mais il ne pouvait bouger. Il esquissa un faible sourire et murmura d’une voix brisée :

- L’impérium … Tu ne recules devant rien, Elana …

Il toussa douloureusement, éclaboussant la neige d’un liquide sombre et chaud qui fut immédiatement absorbé. Puis, il fit un effort surhumain et banda ses dernières forces pour redresser la tête et pouvoir la regarder dans les yeux, soutenant à peine la pression qu’exerçait le sort sur sa nuque. Il n’ajouta rien, se contentant de s’épuiser à la regarder dans les yeux. Puis, il du rendre les armes. A bout de force, complètement vidé, il laissa retomber sa tête sur sa poitrine et attendit patiemment qu’elle poursuive sa séance de torture. Un éclair bleu le toucha au torse et il retint un cri de douleur. Il se contenta de grimacer en refoulant son hurlement et ses larmes, ne pouvant cependant pas contrôler les soubresauts désespérés qui tordaient son corps meurtrit. Puis, la douleur passa, doucement.

- Tu aurais pu te faire tuer, Sirius.

Le ton avait perdu de son tranchant mais il n’en restait pas moins glacial, hargneux. L’interpelé ne fit pas mine de lever la tête, il répliqua simplement, indifférent et cynique :

- Comme si ça t’importais …

Il tomba aussitôt à genoux dans la neige et du faire un effort violent pour ne pas s’étaler de tout son long. Il plongea ses mains bleuies, couvertes de gerçures et de sang dans la neige afin de garder un certain équilibre. Il respirait de plus en plus difficilement et les sifflements s’étaient presque transformés en des râles de douleur.

- Et personne ne se serait posé la question de savoir où était passé le plus populaire des maraudeurs de l’école ? Crois-tu sincèrement que j’aurais pu regarder James et Lily en face, après avoir assisté à ta mort ?

Une puissante quinte de toux secoua Sirius, l’empêchant de répondre immédiatement. Entre sifflement et gerbe de sang, il manqua d’étouffer mais finalement, ça passa et il pu répliquer d’un ton faible :

- Oh, Elana Wild aurait-elle un cœur ? Serait-elle un peu sensible, au fond ?

Il retira les mains de sous la neige et, lentement, maladroitement mais avec une détermination inébranlable, il se releva. Vacillant sur ses jambes, il darda sur son bourreau un regard fier et calme, sans animosité. Il savait que la jeune femme qu’il avait en face de lui était doté d’une grande sensibilité et d’un cœur en or, mais aussi d’une arrogance et d’un orgueil démesuré qui l’empêchait d’accepter ses premières qualités.

- Ainsi, tout ce qui te gênerait dans ma mort … C’est la douleur de James et Lily. Louable, au fond …

Il esquissa un sourire cynique et désabusé qui se transforma rapidement en une grimace de douleur. Un râle plus impressionnant que les autres s’échappa de sa poitrine et il cru alors saisir une lueur d’inquiétude dans les yeux de la jeune femme. Il arqua un sourcil, ce qui manqua de le faire hurler de douleur étant donné que l’hématome sur sa tempe n’avait cessé de grandir et s’étendait désormais sur une bonne partie de son front. L’ombre d’un sourire se forma sur ses lèvres et il murmura :

- Tiens … Et si je mourrais maintenant Elana ? Oh, ce serait un drame … Parce que non seulement tu auras assisté à ma mort … Mais en plus, tu l’auras provoqué.

Il marqua une pause et inspira bruyamment, dans un sifflement terrifiant, avant de reprendre :

- Tu serais coupable de mon assassinat, Sweety.

Il avait volontairement utilisé ce surnom affectif qu’elle détestait tellement, nouvelle provocation pour tester ses limites. Jusqu’où pouvait-elle aller ? Il commençait à douter. Il ne l’avait jamais cru capable de le tuer, mais au regard de tout ce qu’il venait de subir, il n’en était plus si sur. Il vit alors Elana ouvrir la bouche. Elle sembla hésiter, l’espace d’une seconde, puis elle fini par demander, agacée plus que hargneuse :

- Pourquoi diable m’as-tu suivi, Sirius ? Tu sais ce que je suis, tu sais qui je suis. Alors pourquoi t’es-tu mis en tête de venir aussi ?

Elle n’avait pas relevé le surnom. Pas plus qu’elle n’avait cédé à la provocation. Visiblement, elle ne semblait même pas l’avoir remarqué. Il l’observa attentivement, cherchant à comprendre pourquoi elle laissait tomber le combat. Après tout, au point où il en était, il pouvait bien encaisser encore. Mais il choisi de ne pas continuer les provocations. Il ne tenait presque plus debout et d’ici peu, il allait s’évanouir. Il ne paniquait même pas à l’idée de tomber inconscient aux pieds d’Elana. Plus rien ne le touchait, plus rien ne l’atteignait. Il esquissa un faible sourire et répondit par une question :

- Tu ne t’en doute vraiment pas, Elana ?

Il surprit une lueur de doute dans les yeux violets de la jolie brune. Elle fronça les sourcils d’un air peu amène, visiblement agacée par cette esquive. Mais Sirius ne s’en souciait déjà plus. Il n’avait pas envie de dire la vérité à Elana. Il n’en était même plus certain. Elle avait tout balayé à coup de douleur, de sortilège impardonnable. Il luttait seulement pour rester conscient. Mais le paysage devenait flou et il ne distingua bientôt plus les traits de la jolie brune. Dans un dernier sursaut d’énergie, il tenta tout de même de répondre :

- Je t’ai suivi parce que je …

Il ne pu finir sa phrase car il tomba dans la neige baignée de sang, sous l’œil de la lune. La dernière chose dont il eu conscience fut le froid qui lui mordit le visage. Puis, ce fut le néant.
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1.0 Elana Wild




Messages : 467
Date d'inscription : 18/04/2009

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MessageSujet: Re: All alone in the moonlight ...   All alone in the moonlight ... Icon_minitimeLun 22 Mar - 22:24

Merci à toi, plutôt.

Je n'ai pas pris la peine de commenter cet OS parce que tu savais déjà ce que j'en pensais mais ... il manquait un merci (:

C'est chose faite.

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