C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre [Effy & Nils]

- Je m'appelle Effy Young. Je suis la demi-sœur d'Elana, que tu connais déjà. Tu l'as bien compris, je suis une Mangemort, et sert le Seigneur des Ténèbres, mon père, avec joie. J'ai aussi une sœur jumelle à Poudlard. Elle s'appelle Haelya, je ne pense pas que tu la connaisse.

Nils ne dit rien, le débit d'information qu'il venait d'emmagasiner le stupéfiait. Ainsi, Lord Voldemort avait plus d'une fille. Mais où était-il allé chercher ses concubines ? Elana et elle étaient donc demi-soeur. Mais ayant le même âge, elles ne pouvaient qu'être du même père. Quant à Haelya... Nils ne la connaissait pas et doutait de la connaître un jour...

- Qu'importe. Je peux faire ce qu'Elana t'as finalement refusé, si tu le désires.

Le désirait-il ? Sûrement, oui. Pourquoi serait-il venu, dans le cas contraire ? Un coup de folie, de désespoir... Tant de réponses qu'il aurait aimé avoir plus tôt. Il ne pouvait plus refuser. Lenah souffrirait moins sans sa personne, et il lui souhaitait tant de vivre sa vie, sans un suicidaire pour amant.
Pourtant, il trouvait qu'il y avait quelque chose d'impersonnel, dans sa mort prochaine. Que connaissait-il réellement de cette Effy Young, si ce n'est ses allégeances et ses liens avec la magie noire. Elle en était imprégnée, y était née, s'y était perdue, sans doute. Elle n'en ressortirait pas, à moins d'un miracle. Elana avait du bon en elle. Peut-être était-ce à cause de cela qu'elle n'avait pu le tuer. Peut-être qu'Elana ait trahi sa promesse le confortait dans l'idée que sa soeur servirait mieux sa cause.

- Bien, dit-il finalement, ancrant ses prunelles dans le regard de la jolie Serpentard. Sois brève et promets-moi de dire à Lenah que j'ai quitté Poudlard.

- Bien. Sois brève et promets-moi de dire à Lenah que j'ai quitté Poudlard.

Effy eut un sourire triste. Elle ne parvenait pas à comprendre les motivations du garçon. Vouloir mourir pour être mal né ? Elle aussi était mal née, elle aurait pu, comme ce Sirius Black, renier ses parents, son camp et vivre une vie malheureuse et décharnée, de douleur et de pleurs. Mais il y avait tellement plus simple... Elle avait découvert les avantages de son monde, les beautés qui y résidaient. Car oui, il y avait de la beauté chez les mangemorts. Ils avaient ce but unique et cette conviction, cette détermination purement Serpentard qui les animait, une cruauté amère mais douce qu'Effy - si la voir exécuter la dérangeait - pratiquait avec plaisir. Elle aimait le pouvoir, le recherchait mais savait ne pas en abuser.
Peut-être Nils était-il encore plus mal tombé. Elle ne le connaissait pas personnellement, et elle aurait sûrement eut du mal à mettre fin à ses jours dans le cas contraire. Mais à part cette foutue fierté elfique, rien ne le poussait à accepter le sort que les elfes lui réservait. Il aurait pu tenter de prouver sa valeur, en bon Gryffondor, ou se faire oublier et vivre sa vie. Mais elle ne poserait pas de question. Elle n'en avait pas le droit.

Elle s'approcha de lui et du bout des doigts, elle toucha la paume du garçon, le regardant droit dans les yeux, toujours aussi fascinée par la beauté et la particularité de ceux-ci. Elle n'insista pas plus sur le contact physique.

- Désires-tu que j'en fasse le serment inviolable ? Ainsi, tu seras garanti de ma promesse.

Il leur suffisait d'une troisième personne pour que cela se réalise, et Effy savait qu'elle pourrait compter sur son elfe de maison, Kiarie.

Il avait accepté. Cela ne l'étonnait guère, mais la dérangeait un peu ; il semblait extrêmement méfiant et elle se prit à craindre ce dans quoi elle s'était engagée.
Mais cela ne l'empêcha pas de poursuivre.

- Kiarie, appela-t-elle d'une voix douce, prise de pitié pour ce garçon tellement, et décidément trop amoureux.

La petite elfe apparut et, sans même la regarder, elle se pencha en avant dans une révérence à laquelle Effy savait qu'elle-même n'aurait pas survécu sans dommage.

- Relève-toi, Kiarie, lui intima-t-elle, les yeux plongés dans le regard du Gryffon.

La petite elfe s'exécuta, regardant sa maîtresse d'un air étrange : celle-ci daignait toujours lui adresser un regard quand elle s'adressait à elle, habituellement. Elle tourna la tête vers le garçon qui accompagnait Miss Young et son regard tomba sur leur mains liées, puis sur la baguette que la Serpentard lui tendait.

- Prends-la, ma chère, et prépare-toi à celer le Serment Inviolable.

Ouvrant des yeux rond, l'elfe saisit la baguette de sa maîtresse avec d'infinies précautions, avant de la tendre vers les mains des deux adolescents.

- Je t'en prie, Nils, dis-moi ce que tu désires.

Elle n'avait plus peur. Quoiqu'il arrive, elle respecterait les obligations du Gryffondor. Les dernières volontés d'un mourant, ne put-elle s'empêcher de penser.
Elle avait compris que le courage et la noblesse qu'on attribuait aux Gryffondors étaient légitimes, bien qu'ils prennent des formes différentes selon les individus. Nils mourrait pour sa fierté, mais son amour l'empêchait de laisser dernière lui des coeurs brisés, blessés.
Lenah s'en serait sûrement voulue d'avoir laissé Nils mourir, même si, officiellement, ils avaient rompu, même si elle était persuadée qu'il ne l'aimait plus.
Oui, Nils Strom était noble. Pathétiquement noble, mais noble malgré tout.
Il énonça une à une ses volontés. A chacune, Effy répondit par l'affirmative.

Effy avait appelé une petite elfe de maison. Elle lui donnait quelques instructions, sans le quitter du regard. Nils persistait à essayé de savoir ce à quoi elle pensait, en vain.

- Je t'en prie, Nils, dis-moi ce que tu désires.

Ainsi, le sort de la jeune Serpentard lui appartenait. Elle le tuerait, mais il la tiendrait en joue jusqu'à la fin de sa vie. Leurs morts étaient liées, les unissaient. Ironie du sort...
Il ferma les yeux un court instant, si bien que c'eut pu passer pour un battement de paupières on ne peut plus normal. Puis il se lança.

- Effy Young, jures-tu de garder le secret au sujet de mort, de ne jamais rien dévoiler, ni à Lenah Mist, ni à quiconque ?

Elle répondit par l'affirmative et l'elfe cela la première promesse.

- Jures-tu de tout faire pour garder secrète la cause ma mort, de ne jamais l'évoquer, ni à l'écrit, ni à l'oral, ni de quelque façon qui soit ?

Elle acquiesça de nouveau et, là encore, l'elfe de maison cela la promesse de sa maîtresse.

- Jures-tu d'affirmer que j'ai quitté Poudlard en vue de retourner chez les miens et de tenter d'être accepté parmi eux comme leur égal ?

Il n'avait encore pas évoqué ce point, mais un nouveau ruban quitta la baguette pour s'enrouler autour de leurs poignets, sans même qu'il n'entende Effy donner son accord. Mais peut-être était-il trop distrait.

Quand la petite elfe eut fini, Nils relâcha précipitamment la pression qu'il exerçait sur le frêle poignet de la jeune femme. Il ne s'était pas rendu compte qu'il l'avait serré si fort. Sans retirer sa main, il contempla les marques rouges que ses doigts avaient laissées sur la peau diaphane de la jeune femme. Il ferma de nouveau les yeux, très rapidement et, quand il les ouvrit, il sourit. Les marques avaient disparues, laissant la peau de la jeune femme immaculée.
Puis il se rendit compte qu'il avait réagi par réflexe, sans consulter la Serpentard.

- Excuse-moi... tu ne voulais peut-être pas que je... bafouilla-t-il. Je... Merci. Je suis désolé d'avoir été aussi nerveux et de t'avoir... soignée comme ça, réussit-il à dire.

Il passa une main sur sa nuque, gêné.

- Effy Young, jures-tu de garder le secret au sujet de mort, de ne jamais rien dévoiler, ni à Lenah Mist, ni à quiconque ? Jures-tu de tout faire pour garder secrète la cause ma mort, de ne jamais l'évoquer, ni à l'écrit, ni à l'oral, ni de quelque façon qui soit ? Jures-tu d'affirmer que j'ai quitté Poudlard en vue de retourner chez les miens et de tenter d'être accepté parmi eux comme leur égal ?

Oui, oui, et encore oui. Elle l'avait fait. Elle savait de quoi il en retournait. Elle n'évoquerait jamais la mort de Nils Strom, juste son départ, c'était simple. La Mangemort saurait le faire. Elle était complétement apaisée.

Quand le Gryffondor la lâcha, de grandes marques rouges striaiaent sa peau. Mais en quelques secondes, celle-ci avaient disparues. Le gêne de Nils lui appris qu'il en était la cause, mais elle ne s'en formalisa pas.

- Excuse-moi... tu ne voulais peut-être pas que je... Je... Merci. Je suis désolé d'avoir été aussi nerveux et de t'avoir...

Surprise de la facilité avec laquelle il l'avait soignée, elle associa cette faculté à la partie elfique du garçon. Elle congédia Kiarie et se retourna vers le garçon.

- Ne soit pas si prude, sourit-elle, amusée. Je ne t'en veux pas. Je t'en remercie même.

Elle se rendit alors compte qu'elle était beaucoup trop proche du garçon. Aussi bien physiquement qu'amicalement. Cette pensée lui arracha un frisson. A part Owen, elle n'avait jamais accordé d'importance à un garçon, pas affectueusement. Elle n'arrivait plus à savoir... Était-ce lui, ou elle qui s'était rapproché de l'autre ?

- Ne soit pas si prude, sourit-elle, amusée. Je ne t'en veux pas. Je t'en remercie même.

Il fut d'abord soulagé de la réaction de la jeune femme. Nombre de fois, on lui avait reproché son audace et son assurance. Mais c'était quelque chose qu'il ne contrôlait pas ; il se sentait obligé de soigner la moindre blessure. Et même si la Mangemort était susceptible d'avoir subi et d'avoir fait subir bien plus, cela ne changeait rien.

Pourtant, très rapidement, et même immédiatement, elle se rétracta, l'air gêné. L'expression dans son regard, la peur et la honte qu'il y eut l'électrisèrent. Il fronça les sourcils, momentanément et imperceptiblement, ne comprenant pas la réaction tellement imprévisible de la jeune femme.

Prudemment, et tant pis pour la pudeur qu'Effy lui reprochait, il posa sa main sur l'épaule de la jeune femme. À peine eut-il établi le contact qu'il sentit une vague de panique émaner de la Serpentard, engourdissant son bras. Restant immobile, il réfréna sa perception elfique, se refusant à capter les émotions de la Mangemort. Pour dire vrai, cela lui faisait peur. Effy était... maléfique, il en était sûr. Et le flot de ses sentiments, il se refusait à l'accepter.

Ignorant le trouble qui l'avait momentanément saisi, il fronça plus franchement les sourcils.

- Effy, l'appela-t-il. Effy, ça ne va pas ?

Allait-elle, elle aussi, se défiler ? Sans rendre compte soudainement que tuer n'était pas bien, comme prise d'une illumination soudaine ? S'excuser brièvement, lui trouver un moyen de se suicider et puis s'en aller ? Il en avait plus que jamais peur.

- Effy, l'appela-t-il. Effy, ça ne va pas ?

La voix du garçon la tira de ses songes. Est-ce que ça allait ? Oui, ça allait. Non, c'était faux. Mais elle avait été sincère avec le garçon depuis le début de leur entrevue, elle n'allait pas se défiler pour ce petit pincement qu'elle éprouvait au creux de la poitrine, ça non ! Il était peut-être noble et fier, beau et attachant, il n'en était pas moins Gryffondor, hybride et amoureux d'une autre ! Non, elle ne se permettrait pas de délaisser ses valeurs pour lui, en lui enlevant les siennes du même coup !
Elle releva la tête et croisa son regard tellement fantaisiste. C'est alors qu'elle sentit la main du garçon sur son épaule. Elle faillit flancher, détourna les yeux, se reprit rapidement, honteuse, certaine d'avoir rougi. Elle retint un soupir, exaspérée par sa propre attitude.

- Excuse-moi, mais je... commença-t-elle.

Partir, partir, elle avait besoin d'air, absolument. Tout se confondait en elle, mais dans le fond, elle savait qu'elle ne pourrait s'en sortir qu'en parlant au garçon. Et puis, elle ne pouvait pas le laisser en plan, elle avait promis de le tuer.
Et puis à bas les fioritures dont était faite son existence ! Pour une fois, et ce depuis longtemps, elle allait être franche, authentique, loyale avec à la fois Nils et elle-même.

Elle détourna momentanément les yeux puis se redressa, accrochant son regard sombre à celui du Gryffondor. Lentement, d'une main tremblante mais décidée, elle vint caresser de ses doigts pâles la joue du garçon.

- Si tu savais comme j'ai peur, Nils. Comme tu me fais peur, toi et tes nobles desseins... Pourquoi l'Amour et le Destin sont-ils en constant désaccord ?

Voila, elle l'avait dit, il aurait compris. Oui, elle tombait amoureuse. Pour la deuxième fois de sa vie, elle chutait. pour la deuxième fois de sa vie, elle avait mal, affreusement mal.

- Excuse-moi, mais je... commença-t-elle.

Alors c'était comme ça ? À nouveau, celle qui lui avait promise la mort se défilait, l'abandonnait ? De sinistres pensées l'habitaient... Il aurait sûrement mieux fait de se jeter d'une falaise plutôt que d'ennuyer les gens avec ses états d'âme.

Pourtant, il y avait quelque chose dans les yeux de la Serpentard qui le laissait penser que si elle abandonnait, ce ne serait pas de bon coeur, loin de là. Les prunelles d'onyx de la petite brune le fixaient intensément, comme prises au piège, dans les filets de son regard.
Tout de suite après, il sentit une douce et frêle caresse sur sa joue.

- Si tu savais comme j'ai peur, Nils. Comme tu me fais peur, toi et tes nobles desseins... Pourquoi l'Amour et le Destin sont-ils en constant désaccord ?

Nils refusait d'y croire. Était-ce une blague cruelle qu'elle lui servait là ? Non, elle avait été sincère avec lui, ne lui avait rien caché. Pourquoi dirait-elle ce genre de chose sans raison ? Ç'aurait été hors de propos. Il ne pouvait que la croire, accepter la fatalité et la difficulté que les sentiments de la jeune femme à son égard apportaient.

Il attrapa délicatement les doigts de la jeune femme et les fit glisser jusqu'à ses lèvres pour délicatement embrasser ses phalanges, fermant les yeux pour ne pas croiser une fois de plus le regard de la Serpentard.

- Le meilleur moyen de se défaire de l'amour... commença-t-il.

D'un geste agile de sa main libre, il fit venir sa baguette entre ses doigts, usant une fois encore de magie elfique, et la tendit à Effy.

- C'est d'en détruire toute attache.

Elle n'avait qu'à prendre la baguette du Gryffondor. Ainsi, l'Avada Kedavra ne serait pas marqué sur la sienne.

- Le meilleur moyen de se défaire de l'amour... C'est d'en détruire toute attache.

Sa peau la brûlait là où les lèvres de Nils l'avait effleurée, son coeur battait la chamade et ses yeux étaient rivés sur la baguette qu'il lui tendait. Elle devrait le tuer, elle le savait depuis le début. Mais elle avait toujours eu cette tendance masochiste, qui consistait à aimer ce qu'elle ne pouvait obtenir, ce qu'elle ne pourrait jamais atteindre.

Elle en avait parfaitement conscience et si en dehors elle paraissait fière, forte et machiavélique, à l'intérieur, elle se laissait emporter dans une spirale destructrice que ses envies improbables entretenaient.

Elle saisit doucement la baguette et la retourna agilement entre ses doigts, la pointant sur Nils, sur son torse. D'un premier sort informulé, elle fit éclater les boutons de la chemise qu'il portait, dévoilant un torse pâle et imberbe. Elle défit ses doigts de l'emprise du garçon et les fit doucement glisser sur sa peau d'albâtre, y traçant de multiples arabesques, voluptueuses et abstraites. Puis ses doigts montèrent derrière sa nuque et passèrent dans ses cheveux sombres.
La baguette toujours pointée sur le garçon, elle se haussa sur la pointe des pieds et vint tenter un doux baiser, happant ses lèvres avec passion et ferveur. Elle ne voulait rien regretter.

- Avada Kedavra, murmura-t-elle doucement, se détachant du garçon.

Le sort frappa le Gryffondor. Il se raidit, Effy le lâcha, le laissant lui échapper. Elle l'avait tué, de deux petits mots destructeurs. Elle n'avait pas le droit de le retenir.

Elle le regarda tomber, au ralenti, le regarda encore quand il ne bougeait plus. Il semblait apaisé, heureux. Elle savait rien qu'en le regardant qu'il ne reviendrait pas, qu'il continuerait droit devant. Il était trop magnanime pour vouloir hanter qui que ce soit. Mais elle, son souvenir le hanterait à jamais.

Elle déposa la baguette de l'elfe sur sa poitrine, repliant ses bras par dessus. Puis elle souhaita que son corps disparaisse de la manière dont Nils l'avait désirer, et la Salle sur Demande s'en chargea, réduisant son corps en cendre avant que les débris n'en disparaissent. Regardant les poussières s'évaporer doucement, Effy se sentit calme. Pour une fois, elle avait tué pour faire le bien.

- Requiescat in pace, articula-t-elle, la voix enrouée par l'émotion.

Latin, langue originelle. Le masque que la jeune femme avait appris à se construire tombait peu à peu, larme par larme. Les perles salées roulait sur sa peau nacrée, inlassablement. Puis ses pleurs cessèrent et ses yeux rougis dégonflèrent doucement. Quand elle sut qu'elle avait retrouvée son apparence habituelle, impassible, Effy s'enfuit. Elle partit en courant de la Salle sur Demande. La nuit était tombée depuis longtemps, maintenant.
Elle ne vit pas si Sirius et Elana était encore dans les parages, ne sut pas si elle croisa un professeur, un préfet ou encore Miss Teigne et son acolyte Rusard. Non, elle courut juste, indifférente à ce qu'il l'entourait. Elle arriva dans le parc, le traversa en ligne droite et s'engouffra dans la forêt. Quand elle fut assez loin pour que personne ne la trouve, elle arrêta sa course et s'adossa à un arbre. Elle souffla lentement l'oxygène et se laissa choir au sol, où elle s'endormit.

"Lenah"

Un cri, un appel. Un silence dans le noir.

"Comment te dire que toi sans moi
C'est comme un rire qui ne trouve pas
Vers où mourir ..."

Nils Strom n'était plus.