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 Les prémices d'un débauché.

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2 participants
AuteurMessage
Amycus Carrow

Amycus Carrow


Messages : 106
Date d'inscription : 02/05/2009
Age : 44
Localisation : Avec le Seigneur des Ténèbres

Les prémices d'un débauché. Empty
MessageSujet: Les prémices d'un débauché.   Les prémices d'un débauché. Icon_minitimeDim 2 Mai - 16:52

_______En fouillant dans les méandres bordéliques de mon cher PC, j’ai retrouvé un OS écrit le 21 novembre 2009, à 01h40. Etonnamment, je n’avais pas terminé de l’écrire, ce que je me suis empressée de faire ce matin (à la place de faire mes devoirs, ahahaha). Je ne sais pas pourquoi je le poste sur V-H, puisque je le trouve potentiellement (pour ne pas dire totalement) nul. Peut-être pour dévoiler un côté insoupçonné de l’homme sans foi ni loi qu’est Amycus Carrow. Personnellement, je trouve que ça salit son image de bad boy. Mais je me suis trouvée une passion pour blasphème… La vie est bien faite, non ?


_______________________________________

Les prémices d’un débauché.

Les prémices d'un débauché. 12728510 Les prémices d'un débauché. 12728511
- Tu ne peux rien faire sans moi, et tu le sais !

Il ne réagit pas tout de suite. Il était assis sur le sofa qui trônait devant une table basse jonchée de manuscrits et de factures en tout genre. Il n’avait pas eu le choix de revenir, ce soir. Il fallait qu’il en finisse avec elle : elle était son pire fléau, à présent.

- Quatre ans, quatre ans que nous passons nos journées ensemble. Tu ne peux pas renoncer à tout cela sur un coup de tête, tu le sais.
- Tu ne sais pas le quart des choses que je sais, Agathe.

Agathe, c’était une jeune femme de vingt-deux ans. Rousse aux longs cheveux ondulés qui lui descendaient jusqu’à la taille, les yeux bleus d’une intensité incroyable, une silhouette qui fait perdre la tête. Agathe, c’était la jeune femme la plus spéciale qu’il connaissait. Sa bizarrerie était sans borne : elle était extrêmement paradoxale, jamais cohérente. Il n’avait pas de mot pour la décrire : aucun vocabulaire décent ne pouvait s’adapter à elle. Mais Agathe, c’était avant tout une idylle.

Il l’avait rencontré alors qu’il était âgé de dix-neuf ans. A l’époque, elle en avait dix-huit et était serveuse dans un bar mal famé. Tout de suite, il s’était senti attiré par cette sublime créature. Alors, pendant plus d’un mois, il vint au moins trois fois par semaine dans ce bar pour observer sa belle. Il découvrit quelqu’un d’étrange, quelqu’un qu’il n’arrivait pas à cerner. Ce fut pour lui une totale fascination. Il n’osait à peine l’aborder.

- Tu peux toujours m’expliquer, Amycus.

Elle l’appelait rarement par son prénom. D’ordinaire, elle employait divers surnoms tous plus particuliers les uns que les autres. Mais il les aimait, ces surnoms tordus. Et son prénom dans la bouche d’Agathe lui fit plus mal encore.

Un soir, après le service de la jeune femme dans son bar miteux, il essaya de l’aborder dans la rue. Il la suivit sur près d’un kilomètre, cherchant un moyen délicat pour lui adresser la parole. Mais les choses ne se déroulèrent pas comme il l’avait espéré. Agathe s’arrêta de marcher près d’un poteau électrique, stoppant Amycus directement. Elle retira ses chaussures à talons, jeta un coup d’œil à l’homme qui la suivait et partit en courant, pieds nus. Il fut désarçonné par cette réaction, ce qui transforma cette fascination en réelle obsession.

Il ne pensait plus qu’à elle, libre et indomptable, insolite et insaisissable. Une semaine après, il parvint enfin à approcher sa belle sans qu’elle tente de s’enfuir. C’était à la sortie des employés du bar, sortie qu’il avait repéré depuis bien longtemps. Quand elle l’avait aperçu, elle était restée un instant immobile, songeuse. Durant ce face à face, il s’était rendu compte qu’elle avait de nombreux tics, des rictus, des mimiques tout à fait charmantes qui traversaient son visage. Ses mains tremblaient, convulsées de spasmes saccadés. Il avait dû la détailler trop précisément car elle tourna les talons pour regagner le bar.

- Ne partez pas.

Elle s’était arrêtée mais ne s’était pas retournée pour autant. Il savait que c’était sans doute son unique chance de lui parler mais il avait perdu tout ses moyens, l’idiot entiché.

- Je… enfin ne… pardon mais…

Il avait mis fin à ses bégayements ridicules, certain d’avoir laissé échapper sa chance quand elle se retourna, une drôle d’expression sur le visage. Elle devait avoir des millions d’expressions différentes, il était donc ardu de définir ses sentiments quand elle esquissait ses grimaces. A cet instant, sa bouche était tordue en un rictus tremblotant, ses yeux regardaient partout, s’arrêtant parfois sur un point fixe toujours loin de lui. Elle ne le regardait plus. Ce fut le moment où jamais.

- Ne partez pas, bredouilla-t-il.

Elle avait entrouvert la bouche sans avoir l’intention de parler. Il s’était ressaisi.

- Je pense que proposer un verre à une serveuse est maladroit mais je ne vois pas d’autre moyen de vous retenir.

Il avait décoché un sourire timide, hésitant. La seule réaction de la jeune femme fut un battement de cils. Il s’en sortait apparemment mal et décida de jouer le tout pour le tout.

- Bon, je pense que vous avez l’habitude des types qui vous aborde dans le bar ou devant la sortie pour vous proposer un verre, mais je me persuade que j’ai une chance de pouvoir vous entendre dire un mot. Alors dites-moi si vous acceptez ma proposition. Si vous ne voulez pas, ce n’est pas grave, j’aurais tenté ma chance mais… J’ai seulement envie de discuter avec vous, voilà tout.

Elle était restée de marbre pendant toute sa tirade, sauf à la dernière phrase : une sorte de sourire rêveur avait tordu ses lèvres.

- Je n’ai pas l’habitude que ces types en question me vouvoie, à vrai dire.

En grand crétin amoureux, il trouva sa voix magnifique.

- Ces types n’ont aucune bonne manière, dans ce cas.

Il avait souri intérieurement ; il était courtois que lorsque les conditions l’exigeaient. Il attendait une réaction de la jeune femme, mais elle avait les sourcils levés, le regard dans le vide. Elle ne lui facilitait pas la tâche, et c’était bien ce qui lui plaisait.

- Que diriez-vous d’une simple discussion sur ce banc-ci, proposa-t-il en désignant un banc de pierre d’un geste vague.

Enfin, elle leva ses yeux bleus pour les ancrer dans les pupilles sombres d’Amycus. Elle avait les yeux excessivement azur, il n’avait jamais vu une couleur aussi vive dans les prunelles de quelqu’un.
Anticipant sa réponse, il avait fait un pas en arrière, croisant les doigts de la main qui tripotait une mornille dans la poche de son manteau. Elle avait paru le jauger du regard avant de faire à son tour un pas, desserrant le nœud qui tordait les entrailles de l’homme.

Pendant plus d’une heure, ils avaient discutés ensemble. Amycus, qui n’était pourtant pas bavard, avait constamment alimenté la conversation pour reculer l’instant où ils se sépareraient. Agathe ne lui avait pas tout le temps répondu, ayant légèrement l’air de s’ennuyer. Après, il comprit qui cet air-là était normal, chez elle. Vers une heure du matin, ils se quittèrent sans savoir qu’ils allaient se retrouver le lendemain, le surlendemain et pendant quatre années.

- Je n’ai rien à t’expliquer, compris ? fit-il, acide.
- Ça a rapport avec ta magie, je n’en doute plus.

Amycus avait parlé de son statut de sorcier à Agathe après une année de ménage. Elle n’avait pas été choquée, à peine intriguée. Elle était si parfaite…

- …
- Tu ne veux pas rompre avec moi.

C’était une affirmation, aucune once d’interrogation ne secouait sa voix. Il se leva du sofa.

- Si, je le veux. Et ce depuis longtemps.

Les mensonges qu’il débitait le rongeaient, mais il n’avait pas le choix. S’il ne voulait pas qu’il lui arrive de mal, il fallait qu’il ne le revoie jamais plus. Et si le Seigneur des Ténèbres apprenait qu’un de ses Mangemorts était amoureux d’une moldue, il les tuerait tous les deux.

- Je ne te crois pas. Et depuis quelques temps, je ne suis pas capable de te croire. Tu es dissipé, soucieux. Et tu me regardes comme si j’étais condamnée à mort.

Il se retint de sourire, ce qui ne lui échappa pas.

- Tu t’empêches même de sourire. Tu ne veux pas rompre avoir moi, mais j’ai l’impression que tu y es obligé.

« Bien sûr que j’y suis obligé. Alecto m’oblige à rejoindre le Seigneur des Ténèbres, et si je continue de t’aimer et de rester à tes côtés, on te tuera. Je ne veux pas que tu meurs, car ta vie est plus précieuse que n’importe quelle autre sur Terre. Je me bousille à me séparer de toi et tu ne sembles pas affectée le moindre du monde par ce que je te dis. Mais tu es si étrange… Tu me rends fou. ».

Mais il garda ses pensées pour lui et ne répondit pas. Il fallait qu’il en finisse tout de suite, car chaque seconde qu’il restait à ses côtés le meurtrissait davantage.

Il saisit sa veste qui était posée sur un fauteuil en rotin usé.

- Je m’en vais, Agathe. J’ai pris toutes mes affaires, il n’y a plus rien qui m’appartient dans cette maison.
- Moi je t’appartiens.
- Arrête de dire des conneries, s’il te plait.

Elle eut un de ses rires qui lui retournait l’estomac. Il fallait qu’il parte. Et puis, les autres n’allaient pas tarder à arriver. Il était censé les rejoindre devant la maison qui, pour eux, n’appartenait qu’à lui seul. Il se dirigea vers la porte d’entrée sans la regarder, espérant abréger cette conversation le plus vite possible. Mais…

- Alors tu t’en vas vraiment. Oh, tu sais, je m’en doutais. Tu n’es pas quelqu’un de stable, bien que tu sois prévisible. Je m’étais résignée à te laisser partir, pourtant. Mais tu me détruis trop pour que je puisse accepter ta disparition.

Il se raidit, fermant les yeux. Quand Agathe parlait, il avait toujours l’impression qu’elle avait appris son texte par cœur. L’effet en était encore plus déroutant et blessant. Qu’elle se taise, à présent… Elle l’affaiblissait trop facilement.

- Pourtant, tu es décidé. Alors va-t-en et ne reviens jamais. Je t’aime. Refais-toi une nouvelle vie, oublie-moi, même si tu sembles l’avoir déjà fait. Je t’aime. Maintenant dégage, que je chiale tranquillement.

Elle l’affaiblissait tellement qu’à cet instant, il était retourné à ses côtés en quelques enjambées. Du bout des doigts, il caressa l’arrête de sa mâchoire, scrutant chaque parcelle de son visage adoré. Pourquoi, mais pourquoi devait-il la quitter ainsi ?! Elle était tout pour lui. Il ne pouvait rien faire sans elle, elle avait raison. Mais s’il restait à ses côtés, il mettait sa vie en péril.

Agathe se hissa sur la pointe des pieds et posa ses lèvres froides sur celles d’Amycus. Non, il ne pouvait pas se passer d’elle… C’était impossible. Il réussirait trouver une solution. Ensemble, ils pouvaient quitter le pays pour que le Seigneur des Ténèbres et qu’Alecto ne les retrouvent jamais. C’était plausible.

Il recula légèrement sa tête et murmura :

- Non, je ne veux pas que tu chiales à cause de moi. Et tu ne seras jamais tranquille car je ne peux pas me séparer de toi. On va trouver une solution ; nous seront ensemble pour toujours. Mais il faut que j’aille négocier quelque chose avant.
- Fais donc.
- Reste à la maison et fais-toi un sac de voyage.

Elle ne broncha pas et, sur un dernier baiser, monta à l’étage. La mine soucieuse, il quitta la maison. Rodolphus Lestrange, Thorfinn Rowle et Antonin Dolohov l’attendaient devant la maison, la bouteille de bière à la main. Quand ils aperçurent Amycus, ils poussèrent un grognement collectif. Apparemment joyeux, le grognement.

- Prêt à recevoir ta Marque, mec ?

Il acquiesça, abordant une expression faussement détendue. Les trois hommes étaient ivres ; les neutraliser ne pouvait pas être si difficile… Tandis qu’il réfléchissait, une voix roucoulante s’éleva, derrière lui.

- Fini la vie de flemmard ! Enfin, tu vas quitter ce sale quartier de moldus…

Elle lui colla une bouteille de Vodka entre les mains.

- Hm non, je ne bois pas de ça…

Elle l’ignora et il fut bien obligé de garder la bouteille.
Deux heures plus tard, Manoir Malefoy.
- Ça y est mec, t’es des nôtres !
- Il est bien torché, pour un type qui boit pas souvent !
- Tu vas voir qu’il va tomber dans le coma, le petiot !

Narcissa Malefoy s’approcha d’Amycus Carrow.

- Amycus ? tu m’entends ?
- Cherche pas Cissy, il s’est descendu un litre de Vodka pour fêter ça, il est carrément dans le gaz.
- C’est étrange, il ne bouge pas.
- Chacun sa manière de stocker l’alcool.
- Regardez, on dirait des larmes, là, sur ses joues.
- Il doit nous faire une mauvaise réaction, c’est tout.

Narcissa Malefoy quitta Amycus Carrow des yeux puis alla près d’Alecto Carrow.

- Il a bu avant de recevoir sa Marque ?
- Oui, quand on est parti de chez lui.
- Je ne le pensais pas si enthousiaste de devenir Mangemort. Comme quoi, il cachait bien son jeu.
- Mon frère sera un grand Mangemort, tu verras.

Narcissa Malefoy tourna la tête vers ce dernier. Il était immobile, presque inerte. Il regardait devant lui, mais il ne semblait rien voir du tout. Seul l’air qui soulevait légèrement sa poitrine pouvait le différencier d’un pétrifié, ou bien même d’un mort.

- Il était dans cet état quand le Maître…
- Ouais, il a bu la bouteille d’un trait. Dommage, d’ailleurs. Je suis sûre qu’il aurait adoré participer au feu de joie qu’on a allumé dans son ancien quartier…
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MessageSujet: Re: Les prémices d'un débauché.   Les prémices d'un débauché. Icon_minitimeDim 2 Mai - 17:17

Tu écris toujours diaboliquement bien et avec un talent monstrueux...
J'en suis bouleversé, c'est pour dire...
Ciao,
Mio
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1.0 Adam Farber




Messages : 13
Date d'inscription : 24/03/2010

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MessageSujet: Re: Les prémices d'un débauché.   Les prémices d'un débauché. Icon_minitimeDim 2 Mai - 19:01

Misère. Je m'appretait à te laisser un commentaire incendiaire sur cet OS que je trouvais cliché et pathétique, absolument indigne de ton personnage ...

Et me voilà en train de te féliciter pour cette chute purement GENIALE ! J'admire. Le côté stéréotype est totalement brisé par la fin, qui inverse totalement la donne quant à l'opinion que je me faisais de ton texte. J'aime énormément.


Bravo ! La fin est vraiment excellente. ( Le début est excusable, du coup =P )



(L)
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MessageSujet: Re: Les prémices d'un débauché.   Les prémices d'un débauché. Icon_minitimeLun 3 Mai - 3:00

Il est trois heures du Mat', je n'arrive pas à dormir, mais OSEF... je viens lire cet OS dont deux personnes m'ont vanté les mérites... Et en effet, c'est... sympathique. J'aime le retournement de situation, c'est en effet très bien mené, la rupture lambda qui n'en est pas une c'est... J'aime.

Juste un truc qui me chiffonne, mais là c'est l'anglophone chieuse en manque de sommeil qui parle : Amycus et les autres sont Britanniques... ils parlent anglais... il n'aurait pas pu vouvoyer Agathe... M'enfin, c'est vraiment un détail... ( oui oui, je ne retiens que ça de tout le truc --' )
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MessageSujet: Re: Les prémices d'un débauché.   Les prémices d'un débauché. Icon_minitime

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