OS . Above your anger and above your lies

OS écrit sur un coup de tête, tout juste fini. Je le trouve imparfait, assez archaïque, décousu. Le personnage est encore en cours d'ébauche et devrait voir le jour bientôt mais ça reste néanmoins un amas de mots, de sentiments, d'émotions incohérent. Et, pour continuer sur ce coup de tête, je le poste.
> Pour les traductions il suffit de surligner la ligne en dessous des citations en italique.
En espérant quand même que ça vous plaise... (:


Elle avait envie de hurler, de crier, de les faire taire. Qu'ils se taisent tous. À jamais. Qu'enfin l'apaisant silence de la tranquillité l'enveloppe et tant pis si c'était celui de la mort. Ils l'écœuraient, avec leur gaieté permanente. Ils prétendaient comprendre, savoir ce dont elle avait besoin, mais au final, ils avaient tout faux.

Au fond, ils auraient tous pu crever, elle n'en avait que faire. Mais peut-être était-ce elle qui partait. Lentement, mais avec la splendeur, douce amère, de l'étoile filante qui se meure.

Imaginaient-ils seulement à quel point elle les haïssait ? Savaient-ils quelle était la force qui l'habitait ? Non, ils ne la connaissaient en rien, ignoraient tout d'elle, malgré ce qu'ils pensaient.
Son monde était unique, versatile, contradictoire et volage. Rires et pleurs s'y mêlaient, amour et haine, amitié et méprise. Elle souffrait depuis si longtemps qu'elle s'était habituée à la douleur, se l'était appropriée pour la modeler et en faire la carapace incassable qui entourait maintenant son cœur. Insensibilisée. Seuls la haine et le désespoir l'atteignaient. Et elle jouait avec la mort comme une pyromane avec le feu, dangereusement, agilement. Intouchable.

Et de quelle prétention ils faisaient preuve ! Penser la bridez, la priver de ses volontés qui, d'elles mêmes, s'étaient peu à peu muées en nécessités ! Ils en étaient incapables. Elle avait su, savait, et saurait toujours se jouer d'eux. Et même quand ils croyaient la tenir, elle restait insaisissable, leur échappait comme la brume la plus éthérée et la plus glaciale qui soit. L'aura sauvage, imprévisible qui émanait d'elle lui donnait cette allure dangereusement indépendante, impression renforcée par son regard onyx, continuellement cerclé d'un noir charbon qui contrastait avec sa peau d'albâtre. Un assortiment incongru, inquiétant et tellement fascinant.

Elle s'écroulait, se mourait peu à peu, sans jamais se départir de ce halo de fierté qui l'entourait. Animale, franche, impulsive, instinctive, irréfléchie, naturelle, sincère, spontanée, vive, vraie. Elle avait vécue et était morte de la même manière.