Be my BF ... [ Valerya et Sevan ]

Valerya regarda sa montre. 23h08. Elle venait de sortir de la bibliothèque. Il était trop tôt pour se balader tranquillement, et trop tard pour croiser Lucius "par accident", puisque Monsieur faisait sa ronde du côté des Gryffondors à cette heure là. Être la petite sœur d'Alexy Gregorovitch, trouble-fêtes notoire, avait ses avantages, comme par exemple celui de connaitre les emplois du temps et les tours de garde des Préfets en Chef, afin de correctement les éviter. Où au contraire, mieux les croiser.

Elle se gifla mentalement. Pourquoi diable fallait-il qu'elle se sente attirée par ce garçon. Certes il était beau, il respirait la confiance et l'assurance, il était charismatique et avait de la prestance mais... c'était Lucius Malefoy, par Merlin. C'était un petit con, imbu de lui même, c'était un abruti fini, macho et chauvin... Elle devait rapidement cesser de ne serait-ce qu'envisager de ce rapprocher de lui. Il s'était déjà passé trop de chose, beaucoup trop pour la gamine de 15 ans à peine révolus qu'elle était...

Serrant ses livres, elle se dirigea rapidement vers la salle commune et poussa la porte. Elle s'attendait à être seule, mais ce ne fut pas le cas. Quelqu'un se trouvait dans la pièce, assis dans un fauteuil, regardant les flammes. Même s'il était de dos, elle était persuadée de ne l'avoir jamais vu, ce qui était étrange, car compte-tenu de son statut de petite peste commère, elle connaissait tous les garçons de l'école. Il devait être nouveau, donc.

Faisant un peu de bruit pour qu'il ne sursaute pas, elle déposa ses livres sur une table en marqueterie avant de s'avancer vers l'âtre, passant devant le fauteuil qu'il occupait. Souriante, elle se planta devant lui et tendant une main, elle déclara :

- Bonsoir...

Alors que ces yeux s'habituaient à la pénombre, elle fut à même de discerner les traits du garçon et réalisa qu'il était beau. Véritablement beau, du genre gravure de mode mélangé à un dieu romain... du genre qui pouvait concurrencer Lucius... Ne se laissant pas intimider, elle ne se départie pas de son sourire quand elle se présenta :

- Valerya Gregorovitch...

Elle ne minaudait pas, ce n'était pas son genre, mais elle était tout de même plus aimable et enjouée qu'elle aurait du l'être à une telle heure et après une journée comme la sienne...

Il lui sera la main avant de répondre :

- Enchanté , Sevan Älskare.

Alors qu'elle l'observait, détaillant chacune des intonations de sa voix et décortiquant chaque nuance de son visage quasi-parfait, Valerya remarqua qu'il lui faisait de la place à côté de lui et elle ne se fit pas prier, sautant sur l'occasion à défaut de lui sauter directement dessus. Il était réellement beau, et possédait en plus en charisme qui était palpable. Quelle chance avait-elle ? Pas des masses, elle n'était pas laide du tout, mais son âge rebutait les garçons, qui pensaient s'attirer des ennuis, alors ils l'évitaient, la repoussant doucement.

Sauf que lui ne savait rien de son âge, elle n'avait pas mentionné son année d'étude. Alors qu'elle s'installait dans le fauteuil, elle pivota vers lui, et d'une voix malicieuse, elle déclara, amusée :

- Tu es probablement le seul nouveau qui n'aura aucun mal à s'intégrer... je ne te donne pas deux jours pour avoir un gang de groupies en jupette à ta suite un peu partout... et je ne leur jetterais pas la pierre, à vrai dire...

C'était tellement lourd de sous-entendu qu'elle aurait du rougir, mais après tout, il devait être conscient de son charme, il ne serait surement pas surpris. Au pire, elle se ferait éconduire, ce ne serait pas une première... Faisant mine de regarder ailleurs, elle se rapprocha un peu de lui, collant pas "inadvertance" leurs cuisses alors qu'elle se redressait, lui adressant un sourire qui se voulait innocent mais tellement mutin qu'il comprendrait vite ce qu'elle pensait...

- Valerya , je suis désolé mais... Je n'aime pas les jupes .

Valerya arqua un sourcil, ne voyant pas réellement ce qu'il avait voulu dire et surtout, pourquoi il s'excusait. Quoi ? Avait-il réellement l'habitude qu'elles tombent toutes en pâmoison devant lui, déjà nues et prêtes à combler tous ses désirs. Il était peut-être un peu prétentieux dans ce cas, mais elle doutait que ce n'était pas ce qu'il signifiait, parce qu'il venait de se reculer doucement. Et il détaillait son visage, sans gêne aucune. Elle s'apprêtait à faire remarquer que fixer les gens n'était pas polit quand il demanda soudain :

- Et sinon Valerya , quel âge as-tu ?

Elle roula les yeux. Nom d'un Scrout à Pétard, cela se voyait-il réellement ? C'était tiré par les cheveux, entre Lucius qui la traitait de Gamine et lui qui vérifiait directement qu'il ne se tenait pas trop près d'une mineure, elle se sentait entourée de nounou.

Elle du cependant se résoudre à répondre car le regard du jeune homme devenait pressant :

- Quinze ans révolus... mais je ne pense pas que ça veuille dire grand chose.

Et pour appuyer ses dires, dans un mouvement totalement imprévisible, elle se pencha vers lui, posant une main sur sa cuisse et répétant, tout près de son oreille :

- En fait, ça ne change rien du tout...

Elle minaudait, un peu trop peut-être, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher, il était magnifique, elle n'était pas idiote. Délicatement, elle déposa un baiser contre sa tempe attendant qu'il réagisse.

Valerya s'était attendu à se faire éconduire, certes, mais de la sorte...

Sevan l'avait violemment repoussé, visiblement très contrarié. D'un geste vif, presque brutal, il avait saisit la main de la petite blonde et l'avait chassé de sa cuisse, avant de se lever, comme monté sur des ressorts, et de se poster au centre de la pièce. Il semblait profondément choqué parce qu'elle venait de faire, et elle ne comprennait pas.

Un garçon pareil devait avoir l'habitude que les filles se jetent sur lui, ce n'était pas possible autrement. Ou alors, Valerya était réellement un cas d'école, ce qui était fortement probable aussi, mais elle préférait ne pas envisager cette option pour le moment. Non, elle préférait le dévisager, le fixer avec des yeux ébahis, ne comprenant réellement pas quelle mouche l'avait piqué.

Et puis l'explication arriva, crachée entre ses dents, comme un long flot d'insultes :

- Non , mais ça va pas la tête ? Qu'est-ce qui te prends de me faire des avances comme ça ? Plusieurs fois je te fais comprendre que je ne suis pas intéresse par des gens comme toi . Oui , les filles ne m'intéressent pas . Je suis gay c'est clair ... GAY , G.A.Y !

Il se retourna et ne vit donc pas que Valerya venait de se cacher le visage. Elle était ridicule. Vraiment. Une pathétique petite allumeuse qui allait jusqu'à se faire la main sur... des garçons aimant les garçons. La situation aurait pu être comique. Non, en fait, elle l'était. Si bien que Valerya se mit à rire, et ce d'une manière incontrôlable. La tension dans la salle était palpable, et elle se doutait bien qu'il la croirait surement entrain de se moquer de lui.

Relevant la tête mais gardant une main devant la bouche, tentative dérisoire pour cacher son hilarité, elle articula difficilement :

- Je suis désolée... vraiment... Je ne... pouvais pas savoir.

Si elle avait été au courant, si elle avait pu seulement le deviner, jamais elle n'aurait agis de la sorte, le mettant mal à l'aise. Et ce mettant mal à l'aise par la même occasion. Elle avait un peu honte. Beaucoup même. Que pouvait-il bien penser d'elle ? Et de sa façon d'agir débauchée... C'était du grand n'importe quoi, du grand Valerya Gregorovitch...

Il lui fit à nouveau face, mais elle ne s'était toujours pas calmé, et commençait à se dire que ça allait lui attirer des ennuis. Mais ce n'était pas de lui qu'elle riait, elle n'aurait pas osé, et de toute façon, il n'y avait rien de drôle ou qui pouvait prêter à la moquerie chez lui. Non, elle riait à son absurdité, au fait qu'elle soit toujours inappropriée, et aussi à celui que trainer avec Malefoy faisait ressortir ce côté de sa personnalité.

Elle le regarda avec beaucoup d'incompréhension quand il tendit sa main vers elle et déclara doucement :

- Bonjour , je suis Sevan Älskare, nouvel élève à l'école de Sorcellerie Poudlard . Gay depuis la naissance et toi , qui es-tu ?

Elle le dévisageait, mais elle aimait la manœuvre. Nouveau départ, pour que rien ne soit malaisé. Après tout, c'était raisonnable et mature, ils allaient vivre dans la même maison jusqu'à fin Juin, autant faire en sorte que cela se passe bien, qu'il ne la prenne pas pour une petite trainée. Elle ne l'était pas totalement, elle allumait les garçons, mais ses intentions n'étaient pas... réellement déplacée, elle s'amusait surtout, cela la distrayait, elle aimait plaire et être protégée par des gens influents. Elle pensa aussitôt à Lucius. Était-ce pour ça qu'elle pensait constamment à lui, qu'elle cherchait sa présence ? Non, surement pas, c'était plus... plus profond, elle le voulait réellement, entier, pas simplement pour ce qu'il représentait et incarnait... Elle chassa le grand blond magnifique de sa tête quand son camarade reprit, dans un sourire éblouissant de sincérité :

- Je crois que toi et moi on s'est bien trouvé.

Immédiatement, elle se calma et saisit sa main, la serrant alors qu'elle se levait et se postait devant lui, un sourire enfantin aux lèvres.

- Valerya Gregorovitch, anciennement à Durmstrang, débarquée ici avec son cher grand-frère, petite peste pourrie-gâtée depuis la naissance... et imbécile gaffeuse notoire...

Elle marqua une pause, puis reprit, décidant d'être honnête avec ce garçon qui ne la jugeait pas et lui donnait une seconde chance :

- Je ne veux pas dire que j'agis comme ça avec tous les garçons, mais j'ai tendance à agir un peu... singulièrement avec les demi-dieux...

Elle afficha un sourire amusé et eut un rapide clin d'œil, avant de se laisser secouer par un soubresaut de rire, lâchant la main du jeune homme et plantant ses mains dans les poches de sa veste, adoptant une position banale et décontractée, comme lorsqu'elle parlait avec Lenah, ou même avec Alexy. Il n'y avait plus de séduction dans sa flatterie, juste quelque chose d'amical.

- Un demi-dieu, tient donc . Val' va t'acheter des lunettes ... Tu me permets de t'apeller Val' ?

Donc, il ne savait pas. Ou alors il feignait à la perfection une fausse modestie. Mais elle penchait plutôt pour la première solution. Il n'était pas conscient de son charme. Pourtant, bon nombre de filles devaient déjà s'être cassé les dents sur lui, tentant de le séduire, cela aurait du lui mettre la puce à l'oreille... Mais bon.

Elle hocha la tête, répondait à sa requête de surnom, mais avant qu'elle n'ai le temps d'ajouter quoi que ce soit concernant ce sujet, il ajouta :

- Et puis ne parle pas comme ça de moi, je suis persuadé que ton petit copain ne serait pas d'accord ...

Arf. Petit copain. Cela lui faisait penser à Lucius. Trop d'ailleurs. Il ne l'était pas... Si il l'avait été, elle n'aurait pas aguicher ce jeune homme, à vrai dire. En fait, elle ne savait pas vraiment ce que le Préfet en Chef était. Il la protégeait, l'aidait, ils avaient couché ensemble, il se montrait peut-être plus doux et compréhensif avec elle qu'il ne le ferait jamais avec n'importe quelle autre fille, mais en aucun cas ils n'étaient liés.

- Mon "petit copain" n'en est pas un... c'est un coureur, et je suis libre aussi... il ne s'en formalisera pas, surtout que tu ne me touchera pas...

Elle haussa les épaules, se rembrunissant un peu, et faisant quelques pas en arrière, elle se laissa tomber dans le canapé. Elle n'aimait pas se retrouver confronté au problème Lucius. Bien sur, elle flirtait, mais ce n'était pas sérieux. Elle voulait être avec lui, mais jamais au grand jamais elle ne le demanderait. Premièrement, la peur de se faire éconduire la bloquait... et deuxièmement, mettre des chaines à Lucius Malefoy serait un crime, il était bien mieux libertin, coureur... elle ne le voyait pas en petit ami fidèle et aimant, ça ne lui allait pas...

Elle releva la tête vers son camarade et ajouta, dans un petit sourire :

- Val', ça me convient...

- Excuse moi, je suis un vrai gaffeur, je ne voulais en aucun cas entrer dans les sujets sensibles et puis on ne se connait pas encore assez pour parler de se genre de choses .

Elle haussa les épaules. De toute façon, pour ce qu'il y avait à dire de cette "relation". Absence de relation, même. Le sujet n'était pas spécialement sensible, cela l'arrangeait même que les événements se déroule de la sorte. S'enticher d'un septième année qui partirait en Juin quand il lui restait encore deux ans à tirer dans cette école n'était pas malin. C'était mieux ainsi, chacun de son côté, à s'agacer mutuellement. Et puis, elle ne pouvait pas cacher que cela l'amusait énormément... Enquiquiner Malefoy en s'arrangeant pour qu'Alexy ne devine rien de ce qu'il s'était passé dans la salle sur demande était un jeu qu'elle aimait beaucoup.

- Dumstrang, j'ai brièvement rencontré des élèves de cette école lors d'un tournoi des trois sorciers... Comment est Dumstrang ? Et puis surtout, pourquoi Poufsouffle ? Je dois avouer que je ne connais en rien ces maisons et les attributs qui y sont représentés . J'aimerais bien savoir si je suis à ma place ...

Très bien. Changement de sujet. Ainsi soit-il. Elle afficha un sourire un peu cynique avant de répondre :

- Durmstrang, c'est froid, austère, régit par la loi du plus fort... Il faut avoir des tripes pour tenir là bas...

Elle marqua une pause. " Ou alors un grand frère... Ou un pseudo-parrain-proxénète comme Sergei Vodianoff..." Elle se tut à ce sujet, préférant éviter d'en parler, et reprit simplement sur la suite qu'il proposait.

- Je suis à Poufsouffle parce que j'ai voulu faire comme mon grand frère... Je n'ai pas ma place ici, je pense... Les Jaunes sont censés être honnêtes, simple et ouverts, ils doivent aimer le travail acharné...

Un sursaut de rire la secoua quand elle pensa à ce qu'elle venait de dire.

- Non, définitivement, je n'ai pas ma place ici... j'aurais surement dû être une Serpentard, si j'avais laissé le Choipeaux décider...

" Comme Lucius ... et comme Tom. Et comme Smitten " Elle se gifla mentalement. C'en devenait pathologique, il fallait qu'elle arrête de penser constamment aux garçon, cela lui avait déjà attiré assez d'ennuis.

Un ange passa et il la dévisagea, semblant incrédule. Ah, il avait donc rencontré des Serpentards et il voyait mal comment elle aurait pu trouver sa place là bas. Soit, c'était normal. Elle semblait douce, gentille, innocente, un parfait petit angelot. Quelle blague. Les apparences étaient trompeuses.

- Selon toi alors, qu'est ce
qui aurait pu contribuer à te répartir chez Serpentard ?

Valerya haussa les épaules. Chaque maison avait ses qualités, même si Poufsouffle était sans doute la moins... glorieuse. L'amitié loyale n'était pas réellement récompenser, dans le monde des adultes. A vrai dire, la bonté de cœur des blaireaux était même une tare, à proprement parler.

- Je suis ambitieuse. J'ai toujours ce que je veux, d'une manière générale... et, même je suis un peu présomptueuse, je pense...

Elle marqua une longue pause.

- Ce sont des choses que Salazar aimait : l'attrait au pouvoir, la volonté de faire ses preuves...

A nouveau, elle se tût. Alexy était ici par dépit, elle était là parce qu'elle l'avait suivi. Elle se demanda pendant un instant où son frère appartenait réellement. Serdaigle, peut-être, il était malin... Quoi que, sa tendance à s'attirer des problèmes le faisait ressembler un peu aux Maraudeurs... Gryffondor donc...

- Après, la maison ne fait rien... On peut être à Serpentard et quand même se faire marcher dessus...

" Par Lucius " pensa-t-elle automatiquement, sachant très bien que le jeune homme était le caïd du coin. Pas d'une manière péjorative, elle comprenait qu'il ai réussit à gagner le respect. Entre son nom, sa prestance et son caractère, le contraire aurait été surprenant.

- Si ce n'est pas indiscret, où étais-tu juste avant d'entrer ?

Valerya haussa les épaules. Sera aurait-pu être indiscret, si elle avait eut le moindre problème à se concevoir comme puérile, naïve et stupide. Ce n'était pas le cas. Elle était très lucide quant aux erreurs commises avec Lucius Malefoy. Elle le connaissait trop, il avait appris trop de chose sur elle, et même s'il avait été le garçon idéal pour passer le cap, il n'en restait pas moins le pire choix qu'elle ai pu faire. Atrocement stupide que de choisir le plus beau et le plus parfait à ses yeux, n'est-ce-pas ? Surtout quand elle est censée le détester, et surtout quand il est également abjecte et s'en-foutiste. Même si ces défauts plaisaient à la jeune femme, qui jugeait que cela donnait du relief, de la consistance au sculptural blond, elle devait reconnaitre que s'enticher de lui était aussi une connerie monumentale.

- Officiellement, j'étais à la bibliothèque. Officieusement, je me torturais entre "éviter" et "suivre" quelqu'un.

Elle écarquilla un peu les yeux. Depuis quand était-elle si honnête ? Ew. Syndrome Alexy. Ce n'était pas génial, comme sensation. Elle s'enfonça dans son fauteuil, les bras croisés, le visage fermé. Depuis quand virait-elle asociale ? Depuis quand crachait-elle ainsi la vérité, sans se soucier des conséquences. Ah, oui. Depuis que Monsieur Malefoy avait décidé de foutre le bazar dans sa petite vie calme en cédant à son caprice de gamine et en lui prenant son reste d'enfance.

Une semaine et demi. Elle avait l'impression que ça faisait des siècles, et en même temps, elle se sentait aussi fébrile et mal que lorsqu'elle était sortie de la Salle sur Demande. Elle tombait pour lui, littéralement. Elle tombait pour un mec inaccessible par trop de perfection et d'impassibilité. Elle allait se faire bouffer, il fallait à tout prix qu'elle continue à l'éviter, qu'elle l'oublie, et qu'elle se débarrasse de ce semblant d'affection qu'elle entretenait à son égard.

- C'est fou, quand même. J'étais persuadée d'avoir tout en main, et je me retrouve comme une idiote, prise à mon propre jeu...

Elle réalisa avec un soupçon d'embarras qu'elle venait de dire ça à haute voix, et que Sevan la dévisageait.