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1.0 Valerya Gregorovitch

1.0 Valerya Gregorovitch


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MessageSujet: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeSam 27 Mar - 19:16

.
Follow me down [ Valerya & Lucius ] ThalexFollow me down [ Valerya & Lucius ] 2yknyag
>> I know you're scared
but don't leave this place...

Debout, le dos appuyé contre un mur si froid qu'elle sentait la morsure lui bruler la peau à travers sa chemise blanche, Valerya se trouvait dans une pièce d'eau, au coeur de la salle sur demande. Elle attendait, respirant profondément et tentant de se calmer, mais elle était résolument nerveuse. Elle avait l'impression de s'apprêter à monter sur scène, pour un spectacle d'école, et se sentait plus gamine que jamais. Pourtant...

Pourtant, quinze minutes auparavant, elle avait accosté Lucius dans un couloir, le dérangeant alors qu'il était avec Regulus Black entrain de parler Quidditch et prétendant avoir réellement besoin de lui parler. Elle avait été parfaitement sure d'elle lorsqu'elle avait ensuite saisit sa manche pour l'attirer dans un couloir désert... Coïncidence ou pas, il s'agissait de celui où elle l'avait soigné, où elle avait ressoudé ses côtes brisées. Sans attendre qu'il s'impatiente et lui demande, agacé, ce qu'elle voulait, elle l'avait poussé contre le mur, avant de s'approcher de lui, sibylline et assurée. Elle l'avait embrassé, puissement, laissant ses doigts glisser sur son torse avec une précision qu'elle ne se connaissait même pas, caressant sans vergogne sa peau à travers le tissu de sa chemise, avant de se dresser sur la pointe des pieds pour aller lui murmurer doucement, au creux de l'oreille :

- Salle sur demande, dans vingt minutes, ne me fait pas attendre, je n'apprécierais pas.

Sans demander son reste, elle lui avait volé un baiser et avait filé vers la salle la plus ingénieuse de l'école. Elle avait marché devant, trois fois, souhaitant un endroit calme et confortable, sans fioriture, et surtout, dont la porte apparaîtrait à Lucius quand il arriverait.

Depuis, elle attendait, dans la salle de bain, de plus en plus nerveuse. Elle n'avait pas l'impression de faire une erreur, elle y avait réfléchit, et elle voulait que Lucius soit le premier à la voir nue, à poser ses mains sur elle, mais cela ne changeait rien au fait qu'elle paniquait. Elle n'avait pas de mère, et ce n'était définitivement pas avec Alexy qu'elle aurait pu parler de ces choses là. Il y aurait eut Lenah, bien sur, mais Valerya ne voulait pas être maternée, et elle savait que la jeune femme tenterait de l'en dissuader. Seulement, quand la petite Gregorovitch avait une idée en tête, il fallait s'accrocher pour lui faire changer d'avis. Elle voulait Lucius. Elle en avait rêvé, et ça se passerait bien. Ça se passait bien depuis la nuit des temps pour tous les autres, alors pourquoi pas pour elle...

Elle décolla son dos du mur, s'approchant lentement du miroir et observant son visage. Elle remit nerveusement une mèche de cheveux en place, sentant son cœur prendre des emballées monstrueuses à chaque respiration, à chaque anticipation. Un sourire contrit se posa son visage et son estomac se sera violemment quand elle entendit la porte de la pièce principale s'ouvrir...

Elle ne bougea pas sur le coup, se sentant tremblante et presque faible. Non, elle ne ferait pas demi-tour, c'était hors de question, elle marcherait la tête haute dans cette pièce, la traverserait, et irait retrouver le superbe blond qui l'y attendait, et enfin, elle ne serait plus une petite fille. C'était un comble que ce soit à Lucius que revienne la tache de la faire femme, compte tenu qu'il était celui qui la raillait le plus pour son jeune âge... mais qu'importe, il était magnifique, il lui tenait tête comme personne ne l'avait jamais fait, et elle était attirée par lui, réellement, et ce pour la première fois de sa vie.
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1.0 Lucius Malefoy




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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 0:28

Lucius sortait d'un cours de botanique particulièrement ennuyeux lorsque Regulus Black lui avait emboité le pas afin de parler du prochain match de quidditch, qui les opposerait aux Gryffondors. Le préfet-en-chef, qui appréciait la compagnie du jeune Black, n'avait fait aucune difficulté et ils avançaient ensemble au milieu des élèves qui s'écartaient tous promptement sur leur passage, préférant certainement éviter toute confrontation superflue. Pris dans la conversation, profondément intéressé, il ne réagit pas immédiatement lorsque soudainement, Valerya Gregorovitch l'attrapa par la manche et l'entraina dans un couloir adjacent, prétextant un besoin urgent de lui parler.

Il allait se dégager lorsqu'elle le plaqua contre un mur et, dans le même mouvement, vint l'embrasser à pleine bouche, avec une puissance étourdissante et électrisante. Il sentit les mains de la jolie blonde courir sur son torse, par dessus le tissu de sa chemise d'uniforme, caresse qui éveilla chez lui un désir violent et totalement spontané, soudain. Il eut soudain envie de la prendre dans ses bras et de mourir étouffé sous ses baisers, sensation violente et absolument déplacée. Il ne la connaissait presque pas et elle n'avait aucune idée de qui il était. Par ailleurs, il n'était plus un adolescent quand elle n'était encore qu'une enfant, une petite fille ... C'était improbable et presque ... Contre nature, à ses yeux.

Mais lorsqu'elle se dressa sur la pointe des pieds pour susurrer dans son oreille :

- Salle sur demande, dans vingt minutes, ne me fait pas attendre, je n'apprécierais pas.

Il sut qu'il irait. Il la désirait trop intensément pour tenter d'aller contre ses pulsions. Il n'y parviendrait pas. Elle lui vola un baiser et fila sans plus attendre, assurée et rapide, vive comme l'éclair. Il la suivit des yeux, un sentiment d'urgence grandissant dans ses entrailles. Il ne comprennait pas comment une gamine parvenait à provoquer chez lui un désir aussi puissant, aussi incontrôlable et surtout si ... inédit. Elle n'avait pas la grâce ni le charme de ces adolescentes mûres et épanouies qu'il avait l'habitude de voir passer dans son lit. Elle n'avait pas vraiment d'atout physique pour elle, même si elle était loin d'être laide. De plus, c'était une enfant.
Mais c'était elle qu'il désirait, actuellement. Par dessus tout.

Vingt minutes plus tard, pas une de plus, pas une de moins, il entrait dans la salle sur demande, qui s'était dévoilé à sa demande. Il referma doucement la porte mais elle émit tout de même un bruit caractéristique qui du annoncer son arrivée dans toute la pièce, chose qu'il avait justement voulu éviter. Il haussa imperceptiblement les épaules et s'avança dans la salle la plus familière de l'école, pour lui du moins. Valerya n'était visible nulle part mais une petite porte dans le mur de gauche devait donner sur la salle de bain. Il hésita un instant à la rejoindre là bas mais, étant donné que c'était elle qui avait fixé le rendez-vous, il estimait qu'elle avait le premier rôle.

Il alla donc s'asseoir dans un des fauteuils recouvert de velours qui trônaient devant le lit, sur un tapis richement décoré et autour d'une table basse en bois sombre. Il s'installa confortablement et attendit, avec plus ou moins de patience, que la jeune femme daigne le rejoindre. Il se faisait violence pour ne pas traverser la pièce et pénétrer dans la salle de bain avant de l'embrasser fougueusement mais il savait que la jolie blonde n'était pas toujours aussi assurée qu'elle le laissait paraitre. A vrai dire, il se demandait même si elle avait déjà été jusqu'au bout de ses petits jeux séducteurs. Il n'était pas certain que Smitten ait été jusqu'au bout ... Mais si c'était le cas, elle devait garder des séquelles d'une telle rencontre. Il devrait user de patience ...

Impassible et relativement calme, il redressa le menton et attendit qu'elle se montre.
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1.0 Valerya Gregorovitch

1.0 Valerya Gregorovitch


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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 0:58

Elle respira profondément, chassant momentanément le bruit que faisaient les pas de Lucius sur le sol de la salle sur Demande alors que l'air emplissait ses poumons, hachant sa gorge. Valerya-l'arrogante-petite-peste avait disparu, et pour la première fois depuis un très long moment, elle se sentait réellement... vulnérable. Où était donc son mur de fierté, son bouclier contre les humiliations ? Étrangement, cette protection avait tendance à faiblir, voir carrément tomber quand Lucius était dans les parages... et pour le coup, à cet instant, elle doutait qu'une telle défense ai jamais existé chez elle.

Plus que jamais, et pour la dernière fois surement, elle se sentait petite fille, minuscule, cassable. Elle traversa silencieusement la pièce d'eau, à pieds nus, ayant laissé ses rangers derrière elle et retirée au préalable ses chaussettes. Au moment même où elle quitta le tapis de bain et marcha sur le carrelage glacée, elle sentit la morsure du froid sous ses orteils, mais ce ne fut pas ça qui la fit frissonner. Non, c'était plutôt le fait d'avoir posé la main sur la poignée de porte...

Timidement, se sentant risible, elle tira la porte et vit que Lucius attendait. Il l'attendait, assis dans un des luxueux fauteuils qui meublaient la petite chambre, non loin du lit. Elle évitait soigneusement le couchage d'ailleurs, ne voulant pas poser ses yeux dessus pour le moment, sachant très bien que c'était le genre d'erreur qui ferait qu'elle prendrait ses jambes à son cou et irait se cacher dans la salle de bain jusqu'à ce que, exaspéré, Lucius quitte les lieux. Mais regarder Lucius n'était pas forcément mieux pour le courage à présent quasi-inexistant de l'adolescente. Il était beau, au delà des mots même, et il semblait tant dans son élément qu'elle était intimidée. Jamais elle n'aurait cru l'admettre, mais elle le respectait, et c'était quelque chose de rare, compte-tenu de son formatage par Alexy, l'anti-autorité par excellence...

Ew. Elle cessa immédiatement de penser à son frère, ce n'était pas le moment. Pas du tout même. Elle alla se poster devant Lucius, se concentrant pour ne pas trembler, et agissant avant de perdre toute volonté, toute détermination, elle s'approcha encore un peu, se penchant en avant et s'installant doucement sur ses genoux.

Immédiatement, elle plongea sa tête dans son cou, écrasant plusieurs baisers contre sa peau, et à mesure que ses lèvres se faisaient plus douces, elle remonta lentement vers son oreille. Il lui fallut un moment pour arriver à articuler, et quand les mots sortirent finalement, ils étaient heurtés et brouillons, mais ils étaient dehors, il avait passé sa bouche, c'était le principal :

- Je veux... que... que tu sois le premier...

Elle se sentit rougir, tant qu'elle avait l'impression que son visage était en feu. Assise sur ses genoux, les joues écarlates, elle tremblait presque, mais elle le voulait, malgré sa peur. Il n'était pas Smitten, il prendrait soin d'elle, même si c'était feint et que ça ne durait qu'une nuit. Elle savait qu'il pouvait se montrer adorable, quand il le voulait, ça lui convenait très bien d'ailleurs, parce qu'elle appréciait aussi le petit con imbu de lui même et ne voulait pas qu'il change du tout au tout simplement parce qu'il avait couché avec elle...

Prenant son courage à deux mains, elle se redressa un peu, suffisamment pour croiser son regard, un sourire timide et plein d'hésitations diverses et variées accroché aux lèvres. Elle attendait une réaction de la part de Lucius, luttant pour ne pas baisser les yeux tant elle avait du mal à soutenir ceux du jeune homme. Merlin, il était réellement beau, c'en était presque étourdissant...
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1.0 Lucius Malefoy




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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 12:14

Il repensait à son entrevue avec le dénommé Smitten lorsqu'un grincement ténu lui fit lever les yeux. Valerya se tenait dans l'embrasure de la porte donnant sur la salle de bain, l'air si fragile et si vulnérable qu'il cru un moment qu'elle allait s'enfuir en courant. Une certitude l'assaillit alors, inéluctable. Elle n'avait jamais été si loin avec un homme. Son manque d'assurance se lisait sur son visage avec une clarté assez impressionnante et il pouvait de plus percevoir les lueurs hésitantes et effrayées qui passaient dans son regard clair. Il ne broncha pas, conscient qu'elle devait agir d'elle-même afin de combattre sa peur. Si lui esquissait le moindre mouvement, il risquait de l'effrayer plus qu'elle ne l'était déjà et l'instant tomberait à l'eau. Mais il mourrait d'envie de se lever et d'aller la prendre dans ses bras, simplement, la tenir contre lui comme la petite fille qu'elle était actuellement. L'embrasser avec douceur et faire tomber une à une ses frayeurs d'enfant pour la rendre de plus en plus femme, jusqu'à ce qu'elle le soit définitivement.

Mais il ne bougea pas et la laissa avancer vers lui d'un pas mal assuré, clairement maladroit, gauche et hésitant. Il avait l'impression d'avoir affaire à une Valerya totalement différente de celle qu'il connaissait, c'est à peine s'il percevait quelque chose de familier chez elle tant elle manquait de l'assurance qui la caractérisait habituellement. Son regard ne brillait d'aucune puissance, d'aucun orgueil. Elle n'était qu'une petite fille angoissée à l'idée de sa première fois. Délicatement, elle vint s'asseoir sur ses genoux et il sentit son bas ventre se tordre sous l'effet combiné du désir et de la tendresse qu'elle lui inspirait, fragile enfant facilement cassable et absolument pas en confiance, désirable de par son innocence et attendrissante pour les mêmes raisons.

Immédiatement, comme si elle fuyait son regard, elle enfoui sa tête dans son cou et il sentit quelques baisers parsemer sa peau fraîche, comme la pluie, comme la neige, assaut doux et léger, un peu incongru mais tout à fait agréable. Au fur et à mesure qu'elle montait vers son oreille, elle se fit plus douce et un peu plus absente, comme si elle préparait quelque chose. Ce qui était certainement le cas car elle cessa de l'embrasser pour venir lui murmurer avec difficulté, d'une voix heurtée dans laquelle la peur était perceptible :

- Je veux... que... que tu sois le premier...

Il lui fallut rassembler tout son sang-froid pour ne pas tressaillir, de même qu'il se fit violence pour ne pas l'enlacer et la couvrir de baiser, conscient qu'une telle ... demande, avait du lui coûter quelques efforts. Mais elle venait d'assurer son empire sur lui plus surement que jamais, elle n'aurait pu s'y prendre mieux. Un désir violent lui brûlait les entrailles, tempéré cependant par une tendresse spontanée et une douceur compréhensive. Il ne voulait rien brusquer, il avait même presque peur de la blesser et de l'effrayer malgré lui.
Elle se redressa alors et, un sourire infiniment timide aux lèvres, elle planta son regard chaotique dans le sien. Il ne broncha pas pendant quelques secondes, admirant la multitude d'émotions qui dansait dans les yeux gris translucides de la jolie blonde, rendant son visage plus grave mais aussi plus vulnérable. Elle semblait attendre une réaction et Lucius jugea préférable de ne pas tarder plus. Il fallait qu'il lui donne confiance en elle, qu'il la mette à l'aise afin qu'elle ne soit pas paralysée par la peur et puisse ainsi agir d'elle même.

Il esquissa un magnifique sourire, à la fois tendre et assuré, profondément sincère, avant d'approcher sa tête de la sienne. Alors qu'il posait ses lèvres sur celles, sucrées et douces, de la jolie blonde, il referma doucement les bras autour d'elle, l'attirant un peu plus contre lui tout en approfondissant le baiser. Bientôt, il la sentit répondre avec intensité, signe qu'il interpréta comme une invitation à aller plus loin. Il n'en profita pas cependant, préférant pour le moment se borner à un baiser, qu'il maniait à sa façon. Il se mit soudain à fuir sa langue pour mieux revenir ensuite, tentateur et mutin, malicieux. Pendant ce temps, sa main droite avait entrepris l'escalade du dos de la jeune femme et se glissait à présent dans ses longs cheveux blonds et raides, doux et parfumés. Il y emprisonna délicatement ses doigts et tira tout doucement en arrière. Docile et visiblement surprise, elle céda sans résister et il quitta ses lèvres pour descendre progressivement dans sa gorge, y assénant baiser sur baiser avec un mélange de tendresse pur et de passion naissante, alternant sa langue et ses lèvres sans jamais mêler les deux, descendant innocemment vers le décolleté sa chemise d'uniforme.
Elle avait la peau pâle et tiède, délicatement parfumée. Plus il s'approchait de son buste plus il avait du mal à rester sage. Mais il gardait à l'esprit qu'elle n'avait aucune expérience et qu'elle le voulait pourtant lui, ce qui suffisait à le rendre patient et délicat. Il refusait de la blesser, de quelque façon que ce soit. Elle méritait de découvrir cet univers avec douceur et patience et il ne voulait pas la décevoir. En fait, rien que l'idée qu'elle puisse être déçue par lui suffisait à l'effrayer. Il refusait tout net.

Il atteignit enfin le tissus de la chemise, qui s'opposait à ce qu'il descende plus loin pour le moment. Plus rapidement qu'à l'allée, il remonta vers elle jusqu'à ses lèvres, lui ayant au préalable relâché la nuque pour descendre au creux de ses reins. Il lui asséna un baiser un peu plus fougueux que les précédents mais toujours avec une once de douceur, de tendresse incongrue. Glissant les mains sur les hanches de la jolie blonde, il insinua progressivement ses doigts sous la chemise, lui laissant tout le loisir de refuser, de reculer. Il la sentit se raidir légèrement lorsqu'il commença à effleurer sa peau du bout des doigts, mais très vite elle se détendit. Il vint alors tracer voutes et arabesques abstraites sur son ventre plat et pâle, sans cesser pour autant de l'embrasser. Lentement, restant attentif au moindre de ses frémissements, il remonta sensuellement ses mains vers les côtes, aussi loin que le lui permettait la chemise. Lorsqu'enfin il ne pu monter plus, il refit le chemin en sens inverse et repassa par dessus la chemise pour recommencer son ascension, faussement candide. Il quitta délicatement ses lèvres lorsque ses mains passèrent sur sa poitrine, légères et volages, pour arriver sur le premier bouton de sa chemise.

Là, il cessa tout mouvement et plongea son regard dans le siens, attendant un signe ou un geste lui prouvant qu'elle lui permettait d'aller plus loin. Il songeait aussi qu'elle pouvait se rétracter, mais il s'y plierait sans broncher. C'était à elle de choisir et de décider.
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1.0 Valerya Gregorovitch

1.0 Valerya Gregorovitch


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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 14:29

Et la réponse lui coupa le souffle, littéralement. Il souriait, sincèrement, sans sarcasme, sans manipulation, un simple sourire honnête qui manqua de faire hoqueter la jeune fille. Elle n'eut cependant pas le temps d'admirer bien longtemps les traits de l'adolescent car déjà, il se penchait en avant pour venir l'embrasser. D'abord distant, hésitant, le baiser prit rapidement de l'intensité alors que Lucius refermait ses bras autours de son corps, l'attirant contre lui. Elle se laissa faire, consciente que c'était ce qu'elle désirait, qu'elle voulait que cette première fois arrive, et réalisant doucement, à mesure qu'il se montrait patient et délicat, caressant doucement son dos du bout des doigts, qu'elle n'aurait pas pu trouver mieux que lui.

Le baiser perdit de sa constance quand elle se mit à y répondre, et alors qu'elle sentait une main volage dans ses longs cheveux blonds, elle eut la sensation d'être tirée en arrière. Elle ne broncha pas, mais il lui fallut un certain temps pour réaliser que délicatement, Lucius avait saisit sa nuque et la faisait reculer précautionneusement. Elle comprit la manœuvre quand son cœur manqua plusieurs battement. A nouveau, elle manqua de s'étouffer, et alors qu'il embrassait avec une tendresse presque incongrue tant elle tranchait avec l'image que Lucius servait aux gens, elle fit de son mieux pour rester calme, pour ne pas simplement le gifler et fuir, pour ensuite l'éviter.

Ce n'était pas désagréable, au contraire même, c'était totalement électrisant, et la simple idée que ce soit quelqu'un comme lui qui soit contre elle entrain de l'embrasser suffisait à décupler chaque sensation, rendant le tout presque insupportable. Elle ne bougea pas cependant, non pas que l'envie de lui rendre ses baisers et caresses ne la tente pas, mais plus parce qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devait faire. C'était un peu désolant, d'ailleurs, mais le laisser faire était sans doute la meilleure solution pour le moment.

Quand il revint à ses lèvres, après avoir fait le même chemin sur sa peau en sens inverse, elle lui rendit la puissance de son baiser mais fut rapidement déconcentrée. Doucement, Lucius était entrain d'insinuer ses mains sous ses vêtements. Mais il prenait son temps, il y allait lentement, patiemment, si bien qu'au fur et à mesure qu'il avançait sur la peau frémissante de la jeune femme, elle tremblait de moins en moins, gagnant un peu d'assurance, s'habituant à l'idée des phalanges du beau Serpentard découvrant son corps. Elle devait faire preuve de beaucoup de volonté pour ne pas se défiler, mais il rendait les choses plus facile, il ne la brusquait pas, contrairement à Smitten.

Un flash-back la frappa et elle réprima un frisson de frayeur lorsqu'elle revit Thomas entrain de la jeter sans délicatesse sur un lit, avant de s'allonger sur elle et de la tenir brutalement, allant jusqu'à la frapper pour qu'elle écarte les jambes. Elle avait porté les hématomes pendant un moment, et même si sa peau n'était plus tuméfié, elle gardait la marque des ongles de celui qui pendant quelques instants avait été son bourreau incrustée dans la chair de son poignée gauche, qu'il avait serré violemment quand elle avait réussit à lui assener un coup de genoux entre les jambes et à se dégager pour aller se cacher. Il l'avait ensuite frappé au visage, avant de l'insulter et de partir, le souvenir était cuisant, humiliant, elle avait eut tellement peur, honte et mal que c'était étonnant qu'elle arrive encore à se laisser toucher par un garçon, sans être trop farouche...

Quand elle parvint à chasser ses images traumatiques de son crane, elle se rendit compte que Lucius avait cessé de l'embrasser et qu'il avait à présent le premier bouton de sa chemise entre les doigts. Il la regardait, attendant surement un signe lui indiquant qu'il pouvait continuer. Elle se reprit et plongea son regard dans celui du jeune homme, affichant un sourire timide mais sincère, déterminé bien qu'un peu nerveux. Elle hocha doucement la tête mais avant qu'il ne puisse entamer ce qu'il avait en tête, elle s'était un peu reculer, laissant le sol lui bruler les pieds à nouveau.

Elle revint rapidement, cependant, lui volant un baiser alors qu'elle s'installait à califourchon sur lui, glissant ses jambes de par et d'autre et celles de l'adolescent, coincées par les accoudoirs pleins du fauteuil. Un peu hésitante, elle leva les mains et alla caresser doucement les cheveux de Lucius, glissant peu à peu contre sa nuque et revenant sur ses épaules, par dessus le tissu de sa chemise. Elle se sentait maladroite, hors contexte, et espérait sincèrement qu'il ne s'en formaliserait pas... il comprendrait surement, de la même manière qu'il avait en quelque sorte demandé une permission pour la toucher...

L'idée était d'ailleurs galvanisante, étourdissante. Ça allait arriver, elle allait perdre sa virginité avec lui, finalement, et elle n'avait plus réellement peur, elle était rassurée, parce qu'il attendait, il ne la forçait à rien, il n'était pas Smitten. Ça allait être parfait, la gêne ne serait rien... Souriant à nouveau, elle se pencha un peu plus sur lui, venant l'embrasser réellement cette fois, mordant doucement ses lèvres alors qu'elle intensifiait le baiser, perdant son souffle petit à petit, alors que les doigts du jeune homme bougeait sur le tissu de sa chemise, la faisant se tordre lentement tant l'adrénaline qu'il lui insufflait était à haute dose...
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1.0 Lucius Malefoy




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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 17:33

Elle semblait revenir de loin lorsqu'elle plongea son regard translucide dans l'acier tranchant de ses yeux. Inquiétude et hésitation se lisait sur le visage de la jolie blonde mais elle afficha un sourire timide avant de hocher lentement la tête, l'invitant à poursuivre ce qu'il faisait. Il n'en fit cependant rien, lui laissant le soin de bouger d'elle-même. Il savait qu'il lui faudrait réellement user de patience et de délicatesse, que ça prendrait du temps et de l'énergie, mais elle en avait besoin. Et il était prêt à faire tous les efforts qu'elle demandait, spontanément. Parce qu'à ses yeux, elle les méritait.

Il lui adressa un regard interrogateur lorsqu'elle se recula, quittant ses genoux pour se retrouver debout sur le sol, face à lui. Il allait se lever à son tour, pensant qu'elle voulait qu'il quitte le fauteuil, mais elle était déjà revenue sur lui, à califourchon cette fois. Elle avait emprisonné ses jambes entre les siennes et vint lui voler un baiser, fugitif mais un peu plus assuré qu'avant. Retirant presque aussitôt ses lèvres, elle leva les mains et vint les glisser dans ses cheveux, avant de glisser sur sa nuque pour finir sur ses épaules. Elle restait sur le tissus de sa chemise d'uniforme, sous la veste qu'il n'avait pas pensé à retirer. Ses gestes, même si hésitants et un peu gauches, remuait les sentiments imprécis qu'il éprouvait pour elle et faisait s'agiter les papillons de désirs qui s'ébattaient de plus en plus furieusement dans son bas ventre.

Elle esquissa un joli sourire et vint l'embrasser réellement, accrochant vivement ses lèvres pour intensifier rapidement le baiser, le rendant passionné et langoureux. Immédiatement, il lui répondit tout aussi ardemment, puissant sans être brutal, intrusif sans être méchant. Leurs souffles raccourcissaient et ils se perdaient dans l'étreinte inédite de leurs langues mais Lucius restait lucide et, avec une douceur paradoxale, il entreprit de déboutonner lentement la chemise de la jolie blonde. Lorsque ce fut fait, il mit doucement fin au baiser pour baisser les yeux sur ce qu'il dévoilait en écartant les pans du vêtements.

Il admira les courbes fines et encore un peu enfantine de la jeune fille, s'attardant sur sa poitrine déjà épanouie, ses hanches gracieuses et son ventre plat, avant de relever légèrement la tête pour venir déposer quelques baisers délicats sur sa clavicule saillante. Elle n'était pas squelettique mais sa minceur avait quelque chose d'assez surprenant et de touchant, aussi, quelque part. Il embrassa plus langoureusement la naissance de son cou, inspirant profondément le parfum un peu épicé se dégageant de ses cheveux blonds qui lui chatouillaient le nez. Il laissa glisser ses lèvres jusqu'au menton de Valerya, avant de gagner sa bouche pour un nouveau vrai baiser, moins intense que le précédent cependant. Il vint lui tenir le visage de ses mains, les posant sur ses joues écarlates comme un étau de velours, une caresse immatérielle et légère. Puis, ses doigts glissèrent avec tendresse le long de sa gorge, allant caresser le creux de sa clavicule avant de s'écarter doucement vers les épaules, entrainant au passage la chemise blanche. Glissant sur les bras sans cesser le baiser, il lui retira finalement le vêtement et le laissa tomber au pied du fauteuil pour remonter ensuite le long de ses avant bras, sensuellement. Il replaça alors ses mains sur le visage délicat de la jeune femme et sépara leurs lèvres pour plonger son regard acier dans celui de celle qui deviendrait sous peu son amante.

Du bout de son pouce, il vint effleurer les lèvres de la jeune femme, caresse à la fois douce et surprenante, loin de ce qu'il avait l'habitude de faire. Il était conscient de rester étonnement sage mais il préférait user de patience et de douceur plutôt que de faire une bêtise qui gâcherait tout. Il laissa glisser sa main droite dans les cheveux de la jeune femme avant de capturer sa bouche une fois de plus, nouveau baiser intense et puissant, impérieux. Sa main gauche glissa le long du corps de Valerya et vint tracer, du bout des doigts, le contour du soutien gorge d'adolescente qu'elle portait, noir avec quelques étoiles roses à la naissance de la bretelle. Il s'amusa d'ailleurs à passer ses doigts sur ces reliefs enfantins, appréciant le contraste des textures. Avec une infinie délicatesse, il retira sa main droite des cheveux de la jeune poufsouffle pour venir la placer sous le sous-vêtement, au creux de sa cage thoracique. Là, il laissa ses doigts esquisser des formes purement abstraites, s'amusant à effleurer par moment le bord inférieur du soutien gorge avant de revenir sagement sur la peau pâle et délicate.

Il mit fin au baiser et descendit ses deux mains sur les hanches de la jolie blonde tout en cherchant son regard, attentif et patient.
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1.0 Valerya Gregorovitch

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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 19:12

Sans rompre le baiser, il s'attaqua finalement à la chemise qu'elle portait, défaisant un à un les boutons qui entravait son exploration et faisant par la même trembler la jeune femme. Elle appréhendait un peu, mais ce n'était rien en comparaison au désir qui lui déchirait presque brutalement le bas ventre et les reins. Elle se reprenait, à mesure qu'il s'aventurait sur son corps, elle se sentait redevenir plus confiante, et même plus entreprenante. Du moins, il ne lui serait plus venu à l'idée de fuir lâchement, plus maintenant...

Elle se retrouva bientôt en soutien-gorge devant lui et se maudit silencieusement en réalisant qu'elle n'aurait rien pu trouver de plus enfantin à porter. Il y avait des motifs sur le tissu noir, de petites étoiles d'un rose agressif qui parsemait son sous-vêtement, clairsemées à la naissance des bretelles... N'aurait-elle pas pu porter quelque chose d'uni ? Quelque chose qui ne hurle pas qu'elle n'était rien d'autre qu'une gamine...

Mais alors que de caresses en baisers, il découvrait son buste et la débarrassait de sa chemise blanche, la laissant tomber au sol dans un long mouvement le long de ses bras, elle oublia jusqu'au fait qu'elle n'était peut-être pas réellement prête, et qu'elle se jetait littéralement sur un garçon qui non content d'être plus vieux et plus expérimenté était également un coureur notoire. Et pas n'importe lequel, le plus s'en foutiste, le plus goujat de tous... Elle connaissait les rumeurs. Mais elle n'avait pas envie d'y croire, elle ne pouvait pas de toute façon quand il se montrait délicat et tendre, prenant son visage dans un étau, caressant tout doucement ses lèvres avec la pulpe de son pouce, nichant sa tête au creux de son cou et assenant baiser après baiser.

Elle ne pouvait s'empêcher de tressaillir à chaque fois qu'il la caressait, sentant les marques brulantes que ses phalanges laissaient sur cette peau jusqu'à lors vierge de tout contact étranger. S'ajoutait aux traces bouillantes la sensation électrique de sa peau se tendant sous chaque impulsion... Elle perdait pied, doucement, se sentant de plus en plus impulsive. Elle voulait cesser de réfléchir, de se poser des milliards de questions, de douter de ce qu'elle faisait, elle voulait simplement se laisser porter par le moment, embrasser les conséquences comme elle souhaitait dévorer les lèvres du Serpentard.

Alors que, contre son ventre, elle sentait les mains du jeune homme jouer avec sa peau, elle se rendit compte qu'il était entrain de mettre fin au baiser et bientôt, il posa ses mains sur ses hanches et leurs regards se croisèrent à nouveau. Il ne fallut pas longtemps à Valerya pour réaliser qu'elle voulait être contre lui, que le fait de se retrouver partiellement nue devant lui la rendait folle d'impatience, et qu'elle rêvait de toucher sa peau autrement qu'en le soignant.

Seulement, il était encore habillé, et cela lui fit froncer les sourcils, alors qu'elle se penchait en avant pour embrasser son menton et glisser doucement contre sa gorge. Il avait sa veste et sa chemise, entre autre, et il lui faudrait faire preuve d'inventivité pour accéder à sa peau... Qu'à cela ne tienne, elle ne se laisserait pas intimider, pas maintenant. Il n'était pas trop tard pour reculer, mais elle le désirait tellement à cet instant que la peur n'était rien, elle passerait outre, elle se ferait violence.

Elle s'exécuta d'ailleurs. La manœuvre fut gauche, terriblement maladroite, au point qu'elle manqua de trébucher et de finir assise par terre, mais elle parvint à se remettre debout, et en se rattrapant comme elle le put, elle trouva même un avantage dans sa maladresse. Elle avait en effet saisit les mains de Lucius, pour ne pas tomber, et il s'était levé dans la foulée, la surplombant alors qu'elle reprenait ses marques. Elle ne sentit pas la morsure du carrelage sous ses pieds nus, trop occupée par ce qu'elle avait en tête...

Elle fit un pas en avant, lâchant les mains du jeune homme et passant ses mains sur ses épaules, sous la veste qu'elle délogea, réclamant en même temps un baiser et ne sachant pas d'où ces initiatives pouvaient venir. Mais peu importait, en fait... Se dressant sur la pointe des pieds, elle se rapprocha de lui et glissa ses mains sous la chemise blanche dont elle avait tiré l'étoffe pour la faire sortir du pantalon de Lucius... Dans le mouvement, elle s'était retrouvé contre lui, sa poitrine appuyée contre le torse qu'elle savait parfait du jeune homme, et elle aurait juré que son cœur avait, pendant un instant, cessé de battre, court-circuité par la décharge électrique que cette promiscuité lui faisait ressentir.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 21:57

Un éclair de désir passa dans les yeux clairs de Valerya, qui fronça presque aussitôt les sourcils, visiblement contrarié par quelque chose. Lucius n'eut pas le temps de réagir car déjà, elle reculait maladroitement, tant et si bien qu'elle manqua de trébucher et de tomber à la renverse. Mais elle se rattrapa in extremis aux mains qu'il lui avait tendu par réflexe, se levant dans le même mouvement, dans l'idée de la retenir. Mais une fois la frayeur passée, elle lui lâcha les mains en faisant un pas en avant pour insinuer ses doigts sous sa veste, sur ses épaules. Elle glissa vers les bras, poussant le vêtement jusqu'à ce qu'il tombe de lui-même au sol, dans un froissement léger. Dans le même geste, elle avait réclamé un baiser, puissant et impérieux, clairement plus confiant que les précédents. Lucius manqua de sourire en remarquant qu'elle prenait les devants, avançant d'elle-même dans les préliminaires qu'il avait commencé. Elle prenait confiance en elle, comme il l'avait voulu. Cependant, il ne brusqua pas les choses et la laissa tirer sur sa chemise, la sortant de son pantalon, sans broncher. Presque aussitôt, les doigts délicats et tièdes de Valerya s'insinuèrent sous l'étoffe blanche, venant caresser ses hanches et son ventre en glissant un peu plus hauts vers ses abdominaux, assénant caresse sur caresse et secouant encore plus les papillons de désir qui voletaient dans son bas ventre.

Soudain, il sentit le corps de la jeune femme contre le sien, séparé de sa peau par la seule étoffe légère de sa chemise, barrière frustrante et indésirable qu'il décida de retirer au plus vite. Mettant doucement fin au baiser, il recula d'un pas et saisi le bas de son vêtement afin de le faire passer par dessus sa tête pour le jeter au sol d'un geste rapide et désinvolte. Immédiatement, il revint près d'elle et l'enlaça avec douceur, l'attirant lentement contre lui. Enfin, leurs peaux se trouvèrent et un sursaut secoua la jeune femme. Mais Lucius fit mine de ne rien remarquer et, se voutant considérablement, il vint déposer ses lèvres à la naissance du cou de la jeune femme. Elle était sensiblement plus petite que lui, ce qui l'obligea à fléchir les genoux au fur et à mesure qu'il laissait ses lèvres descendre sur le corps de la jolie blonde, le recouvrant de baiser tous plus fougueux et langoureux les uns que les autres. Il passa par dessus le soutien-gorge sans s'y attarder, descendant ensuite jusque sur le ventre de la jeune femme. A ce endroit là, il avait tant fléchi les genoux que ceux-ci heurtèrent doucement la pierre froide du sol. Il ne cessa pas pour autant son exploration et rajouta, aux caresses de sa langue et de ses lèvres, celles de ses doigts, qui se mirent à courir sur les hanches de Valerya, mutins et malicieux, glissant parfois dans son dos, au creux de ses reins.

Puis, délicatement, avec une lenteur étudier pour lui laisser la possibilité de le repousser, il laissa descendre ses mains sur la jupe d'uniforme de Valerya, jusqu'à arriver sur ses genoux nus. Là, il cessa d'assaillir son ventre de baiser pour relever doucement la tête et croiser son regard. Il entama progressivement, toujours pour lui laisser l'occasion de reprendre la main, une remontée vers son intimité encore vierge de tout contact. Doucement, esquissant de petits cercles délicats, les doigts de Lucius avançait vers le sous-vêtement de la jeune femme. Finalement, il asséna, à travers l'étoffe, une caresse à la fois douce mais indécente, osée. Puis, sagement, il reprit le chemin inverse, délaissant ses cuisses laiteuses et chaudes pour redescendre sur ses genoux. Une fois là, il reprit ses baisers tandis qu'il laissa ses mains revenir sur les hanches de Valerya, qui frémissait et tremblait sous ses doigts. D'un geste, il retira sa chaussure gauche avec son pied droit et fit de même pour l'autre, sans cesser ses caresses et ses baisers. Puis, retirant de nouveau ses lèvres, il fit descendre sa main droite et abaissa la fermeture éclaire latérale de la jupe. Ensuite, usant de ses deux mains, il tira doucement sur le vêtement, l'entraînant vers le bas jusqu'à ce qu'il tombe tout seul. Elle se retrouva alors en sous-vêtement devant lui, pâle et tremblante.

Il adressa alors un beau sourire à Valerya, espérant ainsi la rassurer, avant de redresser un genou et de se lever ensuite, laissant sa bouche remonter le long du corps frissonnant de la jolie blonde. Une fois debout, il vint accrocher les lèvres de la jeune Poufsouffle pour un baiser plus intrusif, plus impérieux encore que les autres.

Doucement, il renversa alors Valerya dans ses bras et la souleva contre lui pour l'emporter vers le grand lit qui trônait derrière eux, appuyé contre le mur du fond. Avec une infinie délicatesse, il l'allongea dans les draps et, alors qu'il se haussait sur les genoux dans le matelas, il tendit rapidement les mains en arrière pour retirer ses chaussettes, qui tombèrent à côté du lit sans autre forme de procès. Il ne bougea pas durant quelques secondes, franchement étonné par le corps désirable et beau que possédait la jeune femme. Il ne s'était absolument pas attendu à être aussi séduit, aussi attiré par elle. En quelques sortes, elle lui plaisait infiniment plus que toutes celles qu'il avait vu défiler. Et puis, il la respectait beaucoup plus, aussi. Elle avait un statut particulier et imprécis auquel il se pliait sans réfléchir, envouté par sa candeur et son innocence. Soudain, il sentit qu'elle s'agitait légèrement, visiblement peu rassurée. Il se rendit compte qu'il avait trop tardé à la rejoindre, ce qui avait peut-être entamé sa confiance.

Alors, immédiatement, il vint s'allonger sur Valerya, le laissant tout doucement tomber en fléchissant les bras, lui donnant une fois de plus les moyens de le repousser.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 23:33

Mais la proximité cessa bien vite, Lucius ayant fait un pas en arrière après avoir mis fin au baiser. Elle n'apprécia pas du tout, manquant de finir par terre à nouveau dans ses jambes lui faisaient défaut, tant elle se sentait à nouveau fragile et vulnérable, ridicule, tremblante, insignifiante face à lui. Pas l'impression de ne rien valoir, non, c'était différent... plus la sensation d'avoir tout à apprendre. C'était un peu effrayant d'ailleurs, parce qu'elle se demandait si un jour, elle parviendrait à se contrôler dans une telle situation.

Elle rata plusieurs respiration quand Lucius tira sur son vêtement, envoyant l'étoffe blanche sur le sol dans un geste souple et gracieux. Elle ne vit pas la chemise heurter le sol, trop occupé à le dévorer des yeux, à se sentir rougir alors qu'elle observait sa peau pâle et parfaite, son torse musclé juste comme il le fallait. La nonchalance dans ses gestes accentuaient son côté divin, le rendant presque immatériel, tant qu'elle cligna des yeux à plusieurs reprises pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Était-il seulement légal d'être aussi beau ?

Elle n'eut pas le temps de songer longtemps à cette nouvelle question, plus incongrue que toutes les autres, car déjà, il se rapprochait et sans qu'elle ne puisse anticiper, il la saisit tendrement dans ses bras, avec une douceur qu'elle n'aurait pas pu soupçonner. Le contact était grisant, au delà des mots même. C'était tout simplement parfait. L'odeur équilibrée, la chaleur de son corps, la force de ses bras, elle se sentait totalement fondre, et à la fois, elle était tellement alerte que chacun des mouvements du jeune homme la faisait sursauter. Elle se sentit bouger, s'eloigner et se rapprocher à nouveau, poser ses lèvres contre sa peau, se baisser au fur et à mesure que sa bouche s'aventurait plus bas... Il fut bientôt sur son ventre, et alors que chacun des muscles de la jeune femme se contractaient presque douloureusement sous les assauts répétés, elle remarqua que ce n'était rien en comparaison aux marques bouillantes, déchirantes même, que laissaient les doigts du jeune homme sur la peau de ses hanches, au creux de ses reins et à la naissance de son dos.

Puis ses mains glissèrent vers les genoux de l'adolescente, la chatouillant et la surprenant tant qu'elle baissa les yeux et tomba dans le regard de Lucius. Le contact visuel ne dura qu'un temps car déjà, il s'aventurait sur le terrain le plus tabou, laissant ses mains remonter entre les cuisses de Valerya. L'adolescent avait relevé la tête, fixant résolument le plafond, mettant toute sa volonté pour ne pas violemment serrer les jambes et le repousser, mais quand une caresse entra en contact quasi-immédiat avec son intimité, délicate sans pour autant être timide, osée sans être intrusive, elle ne sut retenir un hoquet de surprise qui coula entre ses lèvres, se fondant lentement en un gémissement mi-apeuré mi-surpris. Lucius n'insista pas, et elle en fut presque soulagée, embarrassée par ce qu'elle avait ressentit à cet instant précis. C'était trop fort, trop intense, trop dérangeant, beaucoup plus qu'il ne le fallait, et le minuscule son de plaisir et de satisfaction qu'elle avait émit lui brulait encore les lèvres.

Il avait quitté les lieux, revenant sur ses jambes, laissant ses lèvres à nouveau sur sa peau, mais elle n'osait pas baisser les yeux, aussi elle ne comprit le mouvement étrange qu'il exécuta que lorsqu'elle entendit ses chaussures retombées doucement au sol. Sans la lâcher, il s'en était débarrasser, et visiblement, ce n'était pas le seul vêtement superflu auquel il comptait s'attaquer... Elle ne bougea pas lorsqu'il tira délicatement sur la fermeture éclair de sa jupe, abaissant ensuite le tissu et le laissant glisser au sol.

Elle savait qu'elle tremblait. Elle en était consciente. Elle sentait ses muscles, ses tendons, se tendre violemment, douloureusement. Elle savait qu'elle devait frissonner comme si elle mourrait de froid, mais c'était tout le contraire, elle avait chaud. Très chaud. Elle brulait de l'intérieur, le désir qu'elle ressentait la consumait totalement, la rendant inapte à bouger, à se mouvoir réellement. Elle baissa le regard, osant finalement croiser celui de Lucius et tomba nez à nez avec un sourire qu'elle lui rendit, son cœur faisant un bon face à cette expression angélique, comme taillée dans du marbre. Avait-il seulement idée que de ce sourire, il pourrait obtenir tout ce qu'il voulait avec beaucoup plus de simplicité qu'en usant de sarcasme et de chantage, de menace comme il le faisait tout le temps ? Elle se sentait bien quand il souriait ainsi, elle n'avait presque plus peur, elle l'aurait laissé faire n'importe quoi... C'était complétement stupide, Lucius était un manipulateur né, cela faisait surement partie de sa panoplie mais qu'importe, elle n'était plus en état de tenir un raisonnement lucide et concret, son esprit était trop embué pour ça.

Il se redressa et aussitôt, il réclama un baiser. Seulement, il y avait plus, tellement plus que dans ceux qu'ils avaient précédemment échangés... c'était... c'était un beau résumé de ce qu'il se passait, en fait. Les choses devenaient réellement sérieuses, ils ne jouaient plus... Enfin, Valerya avait cessé de jouer en entrant dans la salle sur demande, elle avait été sérieuse et déterminée depuis le début, mais elle sut à cet instant qu'il n'en pensait pas moins, qu'il avait bien l'intention d'aller au bout, qu'il la désirait même, peut-être.

Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, elle se retrouva dans ses bras, et il traversa la pièce, la portant comme... Une princesse. Elle sourit en repensant au surnom qu'il lui avait donné à plusieurs reprises... Là, sur le champ, l'image n'aurait pas pu être plus vraie. Il prenait soin d'elle, la choyait comme elle ne l'aurait pas cru capable de le faire, il était respectueux, sans pour autant se montrer mécanique et trop pathétiquement doux... A vrai dire, elle avait espéré pendant très longtemps que cet instant se passe ainsi, c'était le juste équilibre, et elle se sentait relativement bien, détendue... confiante même.

Il la déposa dans les draps mais ne la rejoint pas de suite. Et comme un soufflé retombe quand on le manipule trop brusquement, la confiance de la jeune femme retomba presque immédiatement. Qu'attendait-il ? Pourquoi la regardait-il ainsi ? Réalisait-il pleinement qu'elle n'était qu'une petite fille ? Le dégoutait-elle ? Son corps n'était-il pas à son gout ? Elle eut envie de se cacher sous les draps, de s'y enfouir timidement, se sentait soudainement réellement mal à l'aise dans sa nudité partielle. Il était si beau, si parfaitement beau, il avait du voir défiler des filles toutes plus magnifiques les unes que les autres dans ses draps, alors pourquoi elle ? Que faisait donc ici la petite fille qu'il ne supportait pas, l'arrogante adolescente à peine sortit de ses jeux de poupées et de ses rêves de château et de chevalier en armure blanche ? Tellement de question cognait contre son crane qu'elle en avait le tournis, tous ses doutes revenaient à une vitesse folle, hallucinante, étourdissante, et elle se sentait à nouveau tétaniser. Pourquoi diable hésitait-il ?

Elle se calma, mais à peine, quand elle réalisa qu'il s'était simplement contorsionné pour retirer ses chaussettes et qu'à présent, il s'alanguissait sur son corps, délicatement, précautionneusement, l'électrisant à nouveau, envoyant une telle décharge dans ses muscles qu'elle se cambra pour se rapprocher un peu plus de lui. Presque aussitôt, ne voulant plus qu'il la laisse en plan et en proie à ses questions de la sorte, elle passa ses bras autours de son cou, s'accrochant, se rapprochant, l'attirant contre elle alors qu'elle laissait doucement courir ses doigts sur la peau lisse et tiède de son dos. Elle lui asséna un baiser fiévreux dans lequel elle déchargé toute sa peur, toute sa frayeur, toute la rage qu'elle avait contre Smitten aussi. C'était à peu près de cette façon que les choses avaient dérappées avec l'autre Serpentard, mais Lucius ne la brutalisait pas, elle se sentait bien mieux à moitié-nue contre lui qu'innocemment dans les bras de n'importe qui d'autre...

Elle relacha un peu l'étreinte de ses bras, laissant ses mains glisser contre le dos de Lucius, appréciant chaque nuance qu'apportait ses muscles roulant sous sa peau à mesure qu'elle dessinait une route sinueuse et improbable sur cette toile de maître. Petit à petit, elle fit passer ses mains sur son torse, caressant du bout des doigts son corps chaud et désirable, rompant finalement le baiser qui avait perdu de sa constance et baissant la tête pour pouvoir le regarder, s'enivrer de ses traits. Elle se mordit la lèvre inférieure, réprimant un sourire en réalisant que pour le moment, il était totalement à elle. Rien qu'à elle, il n'y avait personne d'autre, et de plus en plus, elle tentait de se convaincre qu'il ne filerait pas. Il lui faudrait profiter de l'instant, parce que les chances pour que cela se reproduise un jour était sans doute minime mais elle ne s'en souciait pas pour le moment, se contentant d'avancer lentement la tête pour que ses lèvres entre en contact avec le torse du jeune homme, s'enfonçant dans les draps et se tortillant pour descendre un peu, cherchant à avoir un plus grand rayon d'action, plus de lui à embrasser avidement, exorcisant son appréhension.

Elle s'attarda un moment sur ses pectoraux, les sentant se contracter sous ses assauts, alors qu'il devait la regarder un peu incrédule. Dans un mouvement lent et une caresse délicate, presque imperceptible, elle remonta ses mains le long de ses côtes, passant sous ses bras et relevant finalement la tête pour croiser son regard, un sourire enfantin mais sincère aux lèvres. En entrant dans la salle sur demande, elle s'était dit qu'elle aurait pu se permettre d'attendre encore un peu mais à présent qu'il était là, qu'il la regardait et qu'elle percevait une pointe d'impatience dans ses yeux, elle comprenait qu'en fait, elle n'aurait pas pu être plus prête qu'à cet instant précis, c'était le jour.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeLun 29 Mar - 14:22

Un soubresaut secoua Valerya et elle se cambra contre lui tout en passant les bras autour de son cou, l'attirant à elle comme si elle n'en pouvait déjà plus d'attendre. Il retint un sourire tandis que, d'elle-même, elle explorait son dos de ses doigts délicats, glissant sur ses muscles avec légèreté. Immédiatement, elle vint accrocher ses lèvres pour un baiser chaotique, remplit d'une multitude d'émotions violentes et contradictoires, auquel il répondit instantanément sans réfléchir. Tandis que leurs langues guerroyaient avec fougue et passion, les doigts de la jolie blonde continuaient leur exploration sur le dos tendu du jeune homme, avant de glisser lentement vers le torse. Le baiser, qui était allé en s'amenuisant, fut finalement rompue et Valerya baissa les yeux pour observer son torse, qu'elle effleurait du bout des doigts, hésitante et visiblement surprise.

Mais elle se reprit rapidement et avança alors la tête, venant poser ses lèvres douces et sucrés sur sa peau pâle et tiède, tendue sur ses muscles contractés. Elle l'embrassa avec une douceur précipitée, se tortillant ensuite pour descendre un peu sous lui et poursuivre son exploration avec sa bouche. Surpris par tant d'initiative, il ne broncha pas immédiatement, la laissant agir à sa guise tandis qu'elle remontait délicatement ses mains le long de ses côtes, revenant sous ses bras et dans son dos avant de relever la tête, lui adressant alors un joli sourire, enfantin mais confiant.

Lucius ne bougea pas, admirant un instant les émotions qui fusaient dans les yeux gris de la belle blonde, un mélange de confiance et d'appréhension, de désir et d'indécision, de douceur et de tendresse, malgré une certaine retenue. Il la trouvait infiniment plus jolie que toutes les demoiselles dont il connaissait maintenant le corps par coeur. Elle avait cette fraicheur innocente des enfants à laquelle venait s'ajouter un caractère d'adolescente rebelle, qui dissimulait une sensibilité décuplée, un manque de confiance en soit presque attendrissant, le tout dans un corps de femme naissante, en plein épanouissement. Son regard translucide et ses cheveux blonds accentuaient son charme et, même s'ils faisaient ressortir la candeur enfantine de ses traits, ils la rendaient réellement belle. Lucius n'était pas habitué aux sentiments, il enchainait les filles par pur plaisir sans vraiment s'en soucier et, sans être un goujat, il n'était pas spécialement ... attentif. Au contraire, il était même presque machinal, avec les autres. Avec Valerya, il faisait réellement attention et il ne se forçait même pas, cela venait tout naturellement. Elle suscitait chez lui une tendresse incongrue, décuplant ainsi le désir qu'il éprouvait pour elle. Et, sans réfléchir vraiment, il prenait soin d'elle, allant doucement pour toujours lui laisser un échappatoire. Il savait qu'elle avait subit des outrages traumatisants et, sur le coup, il eut envie de retourner voir Smitten pour lui en recoller quelques unes.

Mais il était bien mieux dans le lit avec Valerya, sur laquelle il se concentra de nouveau. Il lui rendit son sourire et vint l'embrasser avec tendresse, avant de glisser le long de son menton pour finir sur son corps, tendre et langoureux, sensuel et provocateur. Il assénait tour à tour des baisers si léger qu'il sentait la jeune femme se soulever légèrement pour appuyer le contact et des baisers si puissant qu'il la clouait dans le lit. Tandis que ses lèvres jouaient un jeu osé et implacable, ses doigts vinrent ajouter aux caresses de sa bouche, courant sur la peau fine et délicate en appuyant par moment sur des endroits qu'il savait sensible, arrachant des frissons violent à la jolie blonde, qui s'était remise à trembler mais cette fois, de désir et d'impatience. Esquissant un léger sourire, il vint jouer de sa langue sur son nombril, endroit chatouilleux d'un corps humain. Immédiatement, elle se cambra violemment et il profita du geste pour glisser ses bras sous elle, l'enlaçant avec douceur tout en laissant ses doigts jouer avec l'agrafe du soutient gorge d'adolescente qu'elle portait. Délicatement, il remonta ses lèvres jusque sur la clavicule saillante de la jeune femme, sur laquelle il déposa une pluie de baisers doux et légers, avant de revenir sur ses lèvres pour l'embrasser à pleine bouche, sollicitant son attention tout en se faisant délicat et humble, demandant aussi une permission. Il sentit à sa façon de lui répondre qu'elle la lui donnait et, d'un geste précis, il défit l'attache du sous-vêtement, retirant ensuite ses bras avec douceur. Il acheva le baiser sur une fuite visiblement intolérable car elle voulu suivre le mouvement. Mais déjà, il entrainait dans ses doigts l'étoffe enfantine du soutien-gorge, laissant glisser les bretelles sur les bras de la jolie blonde, les retirant par là d'autour de son corps. Dans le mouvement, il s'était redressé et se retrouvait à genoux près d'elle.

Il adressa alors un nouveau vrai sourire à la jeune femme et, lançant le vêtement en arrière, il revint l'embrasser avec empressement, délicat mais impérieux, presque autoritaire. Se rendant compte de son attitude, il se fit un peu plus doux et posa les mains sur les hanches de la jolie blonde. Il était penché sur elle mais leurs corps étaient bel et bien séparés, malgré leurs lèvres collées et les mains du préfet sur la peau de Valerya. Lentement, attentif aux moindres frémissements de la jeune poufsouffle, il laissa ses mains remonter vers la poitrine qu'il venait de libéré, sachant qu'il s'aventurait cette fois sur un terrain sensible. Elle ne connaissait pas les sensations qu'il allait faire naitre en elle et il ne voulait pas l'effrayer, raison pour laquelle il prenait vraiment son temps, tout en la rassurant par la tendresse de leur baiser. Enfin, il laissa ses doigts effleurer les seins de la jolie blonde, contact léger et hésitant qu'il appuya cependant au fur et à mesure, voyant qu'elle ne protestait pas. Puis, jugeant qu'elle avait maintenant assez confiance en elle, il quitta ses lèvres et vint poser sa bouche à l'endroit ou étaient ses doigts, embrassant tout doucement le buste de la jeune femme, qui s'arqua alors sous ses lèvres, sous sa langue qui se faisait toujours plus insidieuse, plus mutine et plus volage. Alors qu'elle passait les bras autour de son cou, réclamant sa présence, il retira ses mains et vint défaire la boucle de sa ceinture d'un geste assuré et précis, tout en remontant embrasser Valerya. Rapidement, il se débarassa du morceau de cuir noir et l'envoya au pied du lit dans un tintement métallique qui sembla surprendre la jeune femme. Mais il ne lui laissa pas le temps de chercher l'origine du bruit car, de nouveau, il était redescendu sur sa poitrine nue, l'embrassant plus langoureusement tandis qu'elle enfonçait vivement ses doigts dans la peau tendue de ses épaules musclées, sous le coup des émotions qu'il éveillait chez elle.

Un sourire amusé naquit sur ses lèvres lorsqu'il se retira délicatement, posant les mains sur les siennes pour les retirer de son corps, avec douceur. Il roula un instant sur le côté et se débarassa de son jean pour revenir ensuite s'allonger sur le corps de Valerya, laissant leurs peaux se retrouver et s'apprivoiser, s'abreuver l'une à l'autre. Désormais, ils étaient tous les deux uniquement vêtus de sous-vêtement. Lentement, il fléchit les bras pour laisser son torse gagner la poitrine de la jolie blonde, prenant soin de ne pas l'écraser tout en lui laissant le temps de s'habituer au contact. Il fut surpris de la voir de nouveau lui passer les bras autour du coup pour le rapprocher plus vite, s'accrochant à lui comme si elle en avait assez de le voir fuir. Mais il n'eut pas le temps de réagir que déjà, elle avait lancé un nouveau baiser, profondément langoureux.

Emporté par le tourbillon chaotique de leurs langues, Lucius roula sur le flanc et fit basculer Valerya sur son torse, sans rompre le baiser. Il manqua de sursauter lorsque la jambe de la jeune femme vint effleurer son entre jambe, dans le même mouvement. La violence de son désir l'effrayait presque tant elle était ... inhabituelle. Mais il ne s'en soucia plus et se concentra sur la jeune femme, qu'il tenait enlacé contre lui. Lentement, délicatement, il laissa ses mains descendre le long du buste nu de la belle blonde et gagna ses hanches, descendant encore un peu plus bas pour jouer avec les bords du dernier sous-vêtement qu'elle portait. Il mit alors fin au baiser, avec douceur, et plongea son regard acier dans celui de la jeune femme, qui brillait d'impatience et de désir, d'une certaine inquiétude aussi. Il lui adressa un sourire rassurant, non dénué de tendresse, mais patient. A elle de lui intimer de poursuivre, il ne ferait rien sans son autorisation.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeMar 30 Mar - 21:03

Un instant passa puis, souriant, Lucius entreprit de lui rendre ce qu'elle avait été entrain de faire. L'embrassant d'abord délicatement, il ne stagna qu'un moment sur ses lèvres avant de filer contre sa gorge, descendant toujours plus bas, la faisant frémir. Elle frissonnait, tremblait, elle se mordait les lèvres pour ne pas rire, pour ne pas gémir non plus. Elle savourait chaque contact, chaque caresse, et au fur et à mesure que le jeune homme apprenait ses courbes naissantes, qu'il explorait doucement sa peau, lui faisant perde ses repères et la plongeant vivante dans un bain bouillant de sensation toutes plus déstabilisante les unes que les autres, elle commençait à comprendre pourquoi tout dans le monde des adultes tournait autours du sexe. C'était tout simplement... à vrai dire, elle n'avait même pas de mot pour décrire ce qu'elle ressentait, pour qualifier les éclairs qui traversaient de manière chaotique son corps, pour parler du désir qu'elle avait pour lui... Si elle pensait être attirée par lui avant, ce n'était rien en comparaison au tourbillon d'envie et d'impatience qui lui perçait les muscles et le cerveau, l'empêchant tour à tour de respirer et lui donnant dans la foulée des ailes...

Quand il appuya sa langue sur le pourtour de son nombril, se faisant mutin, chatouillant, elle sentit son corps se tendre, sa peau s'armer d'une violente chair de poule. C'en était presque douloureux, elle avait l'impression que son épiderme se détachait sans ménagement de ses membres, tant et si bien qu'elle se cambra, ne retenant pas un hoquet surpris. C'était comme si son corps prenait le relais, elle ne bougeait pas de son propre chef, c'était évident, comme les battements de son cœur, comme le gonflement de ses poumons. Elle n'avait pas à réfléchir, les mouvements étaient instinctifs, et le raccourci était simple à suivre : elle voulait être plus près de lui, son corps exécutait, arquant chacun des tendons de son dos pour rendre le souhait possible. Il profita du creux que la cambrure de ses reins formait avec le matelas pour glisser ses bras autours d'elle et presque immédiatement, Valerya sentit les lèvres du jeune homme s'écraser sporadiquement, lentement contre son épaule, glissant ensuite vers l'intérieur de son cou, stagnant sur la clavicule.

Puis il revint à ses lèvres, alors que dans le dos de l'adolescente, ses doigts jouaient un jeu qui lui brulait les poumons tant elle anticipait. Doucement, il s'amusait avec l'agrafe de son soutien-gorge, faisant mine de le défaire mais n'allant pas réellement au bout du geste, accentuant plutôt le ballet de leurs lèvres. Elle sentit d'ailleurs un changement dans le baiser, il se faisait plus... délicat, doux. Plus que précédemment, tant qu'elle aurait pu pendant un instant croire à un réel intérêt, à quelque chose qui ne mourrait pas dès l'étreinte terminée. Elle ne se faisait pas d'idée cependant, et cessa d'y penser, sachant très bien que, de toute façon, le moment se terminerait bien trop tôt à son gout, autant en savourer chaque instant.

Elle lui rendit son baiser, s'investissant vraiment. Elle le voulait, se fichant pas mal des conséquences, ne pensant pas sincèrement à l'importance de ce qu'elle était entrain de faire. Elle voulait Lucius suffisamment fort pour vaincre cette peur que Smitten avait ancré en elle, et c'était suffisant à ses yeux, cela voulait dire que même si il n'était pas celui qu'il lui fallait, il était le bon. Le bon garçon pour sa première fois rien de plus. Elle n'en demandait pas plus, elle se concentrait sur l'instant présent. Il ferait ce qu'il voulait après, du moment qu'il continuait ainsi pour le moment, qu'il redoublait de douceur.

Il dégrafa finalement le vêtement qui emprisonnait sa poitrine fine et elle fut à nouveau un peu gênée alors qu'il lui retirait l'étoffe. Tant qu'elle tenta de garder ses lèvres pour qu'il ne la regarde pas, qu'il ne pose pas ses yeux sur son corps trop enfantin. Elle était consciente, maintenant plus que jamais, qu'elle n'avait pas les formes de celles auxquelles il était habitué. Elle était plus maigre, plus petite, moins formée que la plupart des sixièmes et septièmes années, Light Farber et Haelya Lestrange misent à part. Elle faisait plus vieille que son âge, mais pas au point de tenir la distance une fois nue, les évidences seraient visibles, et elles ne mentiraient pas.

Le mouvement pour le retenir ne suffit cependant pas, et alors qu'il jetait le sous-vêtement en arrière, Valerya due réellement se retenir pour ne pas plaquer ses bras autours de son corps, cachant sa poitrine et sa nudité. Elle ne bougea pas cependant, fixant Lucius, restant attentive à ses expressions pour essayer de deviner ce qu'il pouvait bien penser d'elle... Il se contenta de sourire et dans la foulée, alors qu'il caressait doucement son ventre du bout des doigts, il revint l'embrasser. Violemment, d'ailleurs, presque suffisamment pour qu'elle manque de le mordre. D'où venait cet empressement ? Pourquoi se faisait-il brutal, autoritaire ? La galanterie était-elle déjà épuisée, se retrouvait-elle à présent avec une version épurée de l'abruti qui avait tenté de la violer quelques semaines auparavant ? Mais avant que les questions n'aient le temps de s'ancrer réellement, il se fit à nouveau plus doux, plus patient, plus ce dont elle avait besoin en fait.

Elle cessa de respirer quand elle sentit qu'il remontait ses mains sur sa peau, la faisant trembler comme si il avait des glaçons au bout des phalanges. La simple idée qu'il se rapproche ainsi de sa poitrine lui donnait le tournis, mais ce ne fut rien en comparaison au contact réel. Délicat, discret dans un premier temps, Lucius appuya ses doigts sur cette peau si sensible... En fait, elle n'aurait jamais pensé que cela puisse lui faire tant d'effet, mais si ses poumons n'avaient pas subitement déclaré une mutinerie et si elle n'avait pas été entrain de l'embrasser, un gémissement de plaisir aurait sans doute coulé des lèvres de l'adolescente. Merlin, non, ce n'était pas possible... Un contact à peine appuyé, une caresse immatérielle ne pouvait pas avoir autant d'effet... Certes, personne ne l'avait jamais touché ainsi, mais tout de même, elle voulait retrouver un minimum de dignité... Enfin, pas tellement, elle voulait qu'il continue, qu'il aille plus loin, elle voulait aller jusqu'au bout, son corps parlait pour elle, elle devait se retenir pour ne pas serrer violemment ses cuisses afin de chasser les éclairs de plaisir qui pointaient brutalement, incongrument dans son bas ventre. C'était chaotique, sombre, intense... C'était bien loin de ce qu'elle avait pu imaginer. Elle qui pensait que l'affaire serait pliée en quelques minutes, elle n'aurait jamais pu être plus loin, il faudrait qu'elle revoit ses considérations, qu'elle comprenne les libertins maintenant...

Il sembla comprendre qu’elle voulait qu’il ne s’arrête pas, voir qu’il aille plus loin, car il quitta ses lèvres. Elle avait cru mourir tant son cœur était devenu fou quand il avait posé ses mains sur elle, mais ce n’était même pas comparable à la sensation électrique qui secoua le corps de la jeune femme quand Lucius posa ses lèvres sur sa poitrine, jouant avant sa poitrine, laissant courir sa langue sur les seins tendus et littéralement offerts à sa bouche. Le cœur de Valerya ne battait plus, elle était tellement hagarde qu’elle avait l’impression d’attendre sa mort, de patienter, tétanisée. C’était tout simplement trop. Trop de sensations, de plaisir, d’idées incongrues, si bien qu’elle lui demanda de remonter, de revenir à ses lèvres, de cesser ce qu’il faisait pendant un instant. Il lui obéit, revenant simplement l’embrasser, retirant totalement ses mains et lui faisant froncer les sourcils. Non, elle ne voulait pas qu’il s’arrête, elle voulait juste… Elle ne savait même plus ce qu’elle voulait, en réalité. Une sensation de manque était entrain de naître en elle, il était trop loin, elle regrettait de lui avoir intimé de stopper…

Un bruit métallique la fit sursauter. Un bruit qu’elle ne comprit pas. Était-ce quelqu’un qui entrait dans la salle ? Pourtant, elle avait été claire sur sa requête : Lucius devait pouvoir entrer. Lucius, personne d’autre, elle avait clairement pensé à lui, il était le seul à devoir percevoir la porte… Il ne sembla pas s’inquiéter cependant, revenant contre elle, contre sa poitrine, et reprenant plus intensément son jeu si tentant. A nouveau, il jouait sur ses seins et elle en oublia jusqu’au son qu’elle avait entendu. Si il ne s’en souciait pas, elle n’avait pas à le faire, ce n’était sans doute rien. Et puis, elle avait mieux à faire que de réfléchir. Emmagasiner chacune des impulsions qu’il envoyait dans son corps semblait tellement plus… attirant, au moment présent.

Une caresse plus appuyée lui arracha un nouveau hoquet, tordant ses poumons avec tant de force qu’il du même le sentir sous sa bouche, à travers les chairs et la peau… Elle se rendit soudain compte qu’il avait cessé ses baisers sur sa peau et qu’en souriant, il lui avait saisit les mains… Mains qui étaient enfoncées dans ses épaules, les ongles plantés dans sa peau autrement parfaite. Elle n’avait même pas réalisé qu’elle était entrain de le blesser tant elle se sentait perdue dans un tourbillon de chose inconnue, mais il ne sembla pas s’en offusquer. Il souriait… Son sourire, sincère bien que clairement amusé… Merlin qu’il était beau, qu’elle tuerait pour savoir qu’il n’y avait qu’à elle qu’il se montrait ainsi… Ce n’était sans doute pas le cas, mais elle voulait le croire pour une seconde.

Elle manqua de jurer quand il lâcha ses mains et s’éloigna totalement d’elle. Elle le fixa, dardant sur lui un regard où fusaient des éclairs de désir, de frustration et d’impatience, et s’excusant presque quand elle vit les huit marques rougeâtres, presque sanguinolentes, qu’il portait sur ses omoplates. Elle l’avait blessé, et même si elle n’avait pas fait exprès, elle s’en voulait un peu d’avoir porté atteinte à la perfection incarnée. Qui était-elle pour abîmer sa peau lisse et parfaite, pour défigurer le tableau sublime qu’étaient ses muscles se tendant, roulant doucement, sereinement sous son épiderme qui à lui seul aurait suffit à rendre jaloux le colosse de Rhode…

Quand il revint, le contact fut… différent. Elle comprit à ce moment là que le bruit métallique n’était autre que la ceinture qu’il portait s’écrasant pathétiquement sur le sol de la Salle sur Demande et qu’en s’éloignant, il avait retiré son jean. Lucius, en caleçon, contre elle… Whow, rapidement, elle chassa l’idée de sa tête pour ne pas partir totalement en vrille. L’hystérie ne mènerait nulle part, hormis à une fuite de la part du beau blond, peut-être. Pour la première fois depuis le début, ils étaient réellement l’un contre l’autre, presque sans barrière, et alors qu’il laissait sa peau brosser doucement contre celle de Valerya, elle passa ses bras autours de son cou, se soulevant un peu pour l’embrasser. Il ne filerait plus cette fois, elle le voulait tellement, elle ne voulait plus attendre, elle en avait presque assez, et jamais auparavant elle n’aurait songé désirer autant appartenir à quelqu’un. Qu’il la prenne, toute entière, elle était presque, elle n’avait plus peur… ou presque.

Il s’enfuit cependant à nouveau. Sauf qu’elle avait les bras autours de lui, et qu’elle suivit donc le mouvement, se retrouvant sur lui et le sentant frémir… mais c’était tout juste si elle remarqua cet instant d’oublie, trop surprise par ce qui avait surement provoqué le tressaillement chez l’adolescent. La cuisse de la jeune femme avait effleuré l’entre-jambe de Lucius, et elle avait sentit, appuyé contre sa peau, l’effet qu’elle lui faisait. Elle hésitait entre rassurement et tétanie. Rassurement parce qu’après tout, il ne mentait pas, il la voulait vraiment, il ne pouvait tout simplement pas feindre ce désir, c’était impossible… Tétanie parce qu’à nouveau, ses questions l’assaillaient. Allait-elle avoir mal ? Pleurer ? Rire ? Allait-il s’enfuir dès l’étreinte fini ? Que ferait-elle s’il restait ? Qu’allait-elle ressentir ? Allait-ce se rapprocher de la sensation des lèvres de Lucius sur sa poitrine ? Merlin qu’elle aurait aimé avoir une mère, une grande sœur, pour parler de ça, pour ne pas le découvrir par elle-même, sur le moment…

Elle tenta de faire le vide dans son crane quand il laissa ses mains courir sur elle, puis aller jouer sur son sous-vêtement, alors que, contre sa cuisse, elle sentait toujours sa présence, son désir qui allait en s’intensifiant. Il était trop tard pour reculer. Premièrement, elle ne voulait pas, elle était persuadée de ne jamais trouvé plus compréhensif que Lucius, même si cela n’avait pas été prévu. Deuxièmement, l’envoyer promener maintenant le vexerait sans-doute. Du moins, elle le pensait. Le fait qu’il soit tendre et délicat ne changeait rien au fait qu’elle avait provoqué ce qu’il se passait, qu’elle l’avait aguiché en sachant très bien qu’il suivrait si elle agissait de la sorte, et il l’éviterait sans doute après. Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas imaginer devoir l’ignorer, pas après ce qu’il se passait là… Donc non, elle ravalerait ses doutes et sa peur, elle remballerait ses angoisses de gamine.

Quand il mit fin au baiser, elle n’eut pas le temps de se recomposer un visage plus impassible et il du tomber nez-à-nez avec ses questions. Il ne s’en formalisa pas cependant, lui adressant simplement un sourire, ne bougeant plus, comme si… comme s’il attendait une autorisation. C’était donc le moment, où tout près, et il voulait être sur qu’elle ne regretterait pas… Non, elle ne regretterait pas, pas lui en tout cas, il était trop beau, trop parfait à ses yeux pour ça. Même si elle ne le reconnaissait pas, chacun de ses défauts lui plaisait, ajoutant à son charme et son charisme. L’arrogance, le côté hautain, l’assurance débonnaire… Cela lui donnait du relief, et elle appréciait Lucius Malefoy pour ça, parce qu’il assumait, qu’il embrassait tous ses traits.

Elle hocha doucement la tête et dans un murmure qu’elle aurait voulu plus assurer mais dont elle fut déjà passablement fière compte tenu de la situation, elle déclara :

- Je te fais confiance. Je ne devrais surement pas, mais j’ai confiance.

Elle se pencha un peu sur lui, venant l’embrasser doucement, se faisant le plus mutine possible, restant sur ses lèvres mais au fur et à mesure, le baiser s’enflamma alors qu’elle évacuait le reste d’inhibitions qui l’habitaient encore. Elle l’avait dit de vive voix, c’était donc vrai, elle le croyait. Aussi stupide que cela puisse être, elle lui accordait sa confiance, elle se donnait à lui totalement. Elle était incapable de savoir si il le méritait, si il en avait quelque chose à faire, mais alors qu’elle ajustait sa position sur lui, tirant sur ses bras pour s’allonger correctement sur sa peau pâle, cherchant le maximum de contact, de frissons et de chaleur, elle détacha ses bras, appuyant ses paumes de par de d’autre de sa tête, le surplombant un peu et bougeant doucement ses jambes pour sentir la peau du Serpentard brosser la sienne.

Elle rompit le baiser, se demandant pourquoi il ne réagissait pas, et elle croisa son regard, rougissant en réalisant qu’elle était à présent celle qui insistait, qui voulait l’autre, celle qui se faisait réellement impatiente. Il lui faisait tourner la tête, et il n’en avait pas la moindre idée, tant que c’en était ridicule.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeMer 31 Mar - 0:51

Malgré les questions qui fusaient à toute dans ses yeux clairs, Valerya hocha doucement la tête et murmura d'un ton rauque et heurté, un murmure essoufflé :

- Je te fais confiance. Je ne devrais surement pas, mais j’ai confiance.

Elle vint l'embrasser avant qu'il n'ait le temps de sourire, amusé par la légère provocation qu'elle avait glissé à la fin de sa phrase. Elle trouvait le moyen de faire du sarcasme dans un moment pareil ce qui, compte tenu de son expérience inexistante, relevait de l'exploit. Aucun doute, elle lui plaisait. Énormément.
Le baiser qu'elle lui donna démarra sagement mais s'enflamma très vite, comme si elle se vidait en même temps des dernières réserves qu'elle avait gardé jusqu'ici, de ses ultimes appréhensions. Elle laissait désormais place à son désir, son impatience et sa fougue, enfin libérée des chaînes de la peur. Alors qu'elle s'alanguissait langoureusement sur lui, tirant sur ses bras pour remonter son corps sur sa peau pâle et tiède, il la sentit défaire l'étreinte qu'elle maintenait autour de son cou afin de s'appuyer sur le matelas, de part et d'autre de sa tête. Lentement, elle bougea ses jambes, laissant ses genoux effleurer l'intérieur des cuisses musclées de Lucius, qui en oublia de réagir tant il était surpris et choqué par tant d'initiative. Les caresses étaient osées et éminemment électrisantes, repoussant les limites de la puissance du désir que Valerya éveillait chez lui. Les yeux légèrement écarquillé, le serpentard posa sur la belle blonde un regard à la fois étonné et perplexe, vaguement méfiant.

Mais lorsqu'elle redressa la tête et plongea ses iris grises dans les siennes, rougissante et visiblement timide, il sut qu'elle était sincère. Elle en avait visiblement assez d'attendre et son corps tremblant de désir et d'anticipation venait confirmer la lueur pressante qu'il pouvait lire derrière la timidité enfantine de son regard gêné. A la fois attendrit et rassuré, il remonta les mains le long du corps de la jeune femme et vint lui saisir le visage, l'encadrant avec douceur pour lui donner un baiser doux et suave, langoureux mais lent, désespérément lent. Elle lui répondit fougueusement, tentant vainement de le rendre plus vif et plus passionné mais Lucius restait délibérément sage et délicat, poussant la provocation au maximum.

Enfin, lorsqu'il la sentit prête à se rebeller ouvertement, il retira ses mains et renversa de nouveau les rôles, la faisant basculer dans les draps sans toutefois venir la rejoindre, s'installant au contraire à genoux près d'elle. Il approcha sa bouche de celle de Valerya tout en appuyant délicatement les mains sur ses fines épaules, la plaquant dans le lit avec douceur. Malicieusement, il s'amusa un instant à frôler du bout de sa langue les lèvres entrouvertes de la jolie blonde. Laquelle laissa finalement échapper un soupir de frustration qui alla se perdre dans le brusque baiser qu'il daigna lui accordé. Enfin, il se faisait fougueux, ardant, passionné, vif et puissant, combinant la violence de son désir à son expérience des baisers pour donné à leur étreinte une saveur chaotique inédite. La jeune femme sembla d'ailleurs un instant déstabilisée, avant de se reprendre rapidement pour répondre avec la même intensité. Mais alors qu'elle levait les bras pour les lui passer autour du cou, prison féminine subtile et efficace, il se déroba doucement en retirant ses lèvres pour se redresser ensuite, un sourire un peu moqueur mais sincère peint sur ses lèvres. Il leva une main et vint caresser le menton de la jolie blonde, d'un air à la fois méditatif et concentré, une lueur de malice étincelant au fond de ses yeux gris.

Puis, soudainement, les doigts filèrent sur le corps de la jeune femme, dans tous les sens, bientôt rejoints par ceux de l'autre main. Il explorait les courbes de sa partenaire à une vitesse ahurissante, ne lui laissant pas le temps de s'habituer à ses caresses, les abrégeant parfois tellement qu'elles n'en devenaient que des esquisses inachevées. Sous ses mains éphémères défilait la peau douce et satinée de l'adolescente frémissante qui ne parvenait pas à dissimuler les sursauts de plaisir et de surprise que provoquaient tous ces frôlements brûlants. Enfin, il se calma et laissa ses doigts effleurer le nombril de la jolie Poufsouffle, s'amusant un instant des frissons intempestifs qu'il lui arrachait, avant de descendre vers l'élastique du dernier sous-vêtement qui la recouvrait. Il prit le temps de la regarder droit dans les yeux avant de tirer tout doucement sur l'étoffe sombre pour l'entraîner vers le bas, en le laissant sensuellement caresser ses cuisses. Elle se retrouva désormais totalement nue sous son regard et il resta un moment immobile devant son corps magnifique, profondément étonné par tant de grâce et de beauté dans une silhouette encore enfantine. Ses courbes fines et délicates n'avaient presque rien à envier à celles des autres filles qu'il avait connu et sa peau diaphane le fascinait plus que le bronzage superficiel des autres demoiselles. Elle était infiniment belle mais ne semblait pas en avoir conscience. Cependant, il ne s'attarda pas trop car il l'avait sentit se raidir sous ses doigts et elle avait légèrement serré les cuisses.

Posant les mains sur ses chevilles, il remonta le long de ses jambes fines et galbées, satinées. Arrivé sur ses genoux, il entreprit de glisser tout doucement les doigts entre ses cuisses serrées, les écartant tout doucement avec une lenteur rassurante et en usant de caresses à la fois douces et sages, restant près de genoux sans trop s'aventurer vers le haut. Voyant qu'elle ne se détendait pas vraiment, il abandonna les lieux et remonta l'embrasser avec tendresse, mettant réellement toute sa patience et sa douceur dans le baiser. Il ne voulait pas lui faire mal et il désirait le lui prouver. Du coup, il revenait vers elle, délicat et patient, attentif et doux. Lentement, il vint s'allonger sur elle, prenant soin de ne pas insinuer une de ses jambes entre celles de la jeune femme. Il recouvrit son visage d'une pluie de baisers chauds et légers, avalanche de nuages agréables, avant de venir capturer ses lèvres pour un nouveau baiser, un peu moins innocent mais non moins tendre. Petit à petit, il sentit qu'elle se décontractait car ses muscles se dénouaient et elle se faisait plus souple sous lui. Il retira ses lèvres et, comme elle faisait mine de suivre le mouvement, il lui posa un doigt sur la bouche et murmura doucement :

- Merci.

Il ne lui laissa pas le temps de se remettre de sa surprise car il l'embrassa de nouveau, de cette manière si puissante et fulgurante qu'il sentit son bas ventre exploser de désir, de la lave en fusion s'écoulant à la place de son sang tant il brûlait pour elle. De plus en plus chaotique, le baiser se transforma peu à peu en une véritable orgie à lui tout seul. Il l'embrassait comme s'il voulait la dévorer, s'enivrant d'elle et de son odeur, de l'intensité de leur étreinte tout comme de leurs peaux qui glissaient inlassablement l'une sur l'autre. Malheureusement, il portait encore son boxer, dernière entrave à leur union totale, celle qui mettrait fin à l'enfance de Valerya tout en comblant le désir destructeur qui rongeait Lucius. Franchement agacé et désormais impatient, il recula rapidement, si vivement d'ailleurs que sa partenaire ne pu retenir un gémissement de frustration. Roulant dans les draps, il se débarrassa de son boxer qu'il envoya rapidement valser dans la pièce avant de revenir contre la jolie blonde. Mais cette fois, conscient qu'elle n'avait encore jamais vu de corps d'homme nu, il prit son temps pour s'allonger sur elle, lui laissant de nouveau la possibilité de le repousser.

Mais elle n'en fit rien et il se retrouva sur elle, totalement, pleinement. Elle trembla violemment lorsqu'elle sentit sa virilité contre ses chairs vierges et innocentes mais, immédiatement, il l'embrassa avec une infinie tendresse, approfondissant tout doucement le baiser pour lui donner la possibilité de répondre au fur et à mesure, de se faire à l'idée. Mais elle s'était de nouveau raidie et il la sentait trembler par intermittence sous ses muscles tendus.
Il refusait de la blesser, il ne se pardonnerait jamais une telle bévue. Il tenait réellement trop à elle pour cela, ce n'était même pas envisageable. Lentement, il quitta ses lèvres pour poursuivre lentement dans sa gorge, se faisant plus langoureux au fur et à mesure qu'il descendait. Elle ne se détendait pas et il sut qu'il lui faudrait se montrer plus persévérant et convainquant. Après tout, il s'agissait pour elle de sa première fois et elle avait auparavant subit des outrages traumatisants, il était tout à fait normal qu'elle ne soit pas aussi rassurée qu'elle l'avait laissé entendre un peu plus tôt.
Délicatement, il se redressa et sépara leurs peaux avec douceur. Il faisait de violent effort pour ne pas céder immédiatement à son désir incommensurable mais elle le méritait donc il se contenait tant bien que mal. Se tenant sur un bras, il usa de son autre main pour venir caresser le visage de la jeune femme, la regardant droit dans les yeux sans aucun faux semblant, en toute sincérité. Il savait que son désir était visible dans son regard gris acier mais il y avait aussi du respect, de la patience et de la tendresse, autant de qualité qui venaient tempérer plus ou moins la force ardente qu'elle éveillait chez lui. Il voulait qu'elle constate qu'il ne lui ferait aucun mal, qu'il ne ferait rien contre sa volonté, jamais. Et il sut à l'instant où elle esquissa un timide sourire qu'il avait réussi. Elle tendit les bras et l'attira contre lui, doucement. Docilement, il se laissa de nouveau retomber sur elle, précautionneusement. De nouveau, il colla leurs bassins, faisant se frôler leurs intimités respectives. Elle frissonna mais ne se déroba pas. Au contraire, elle écarta lentement les cuisses, lui laissant une place au plus près d'elle, l'invitant même à y venir. Mais il n'obéit pas immédiatement, relevant d'abord la tête pour croiser son regard.

Il y lut une confiance infinie, voilée par une légère appréhension et égalée par un désir aussi puissant que celui qu'il ressentait, si ce n'était plus. Rassuré, il lui adressa un merveilleux sourire, débordant de sincérité et teinté de tendresse, avant de s'alanguir sur elle, plus profondément.

Enfin, il entra en elle, avec toute la délicatesse dont il était capable. Il l'entendit gémir de douleur et, un peu désolé, il vint l'embrasser doucement avant de commencer à ondoyer sur elle, avec une lenteur délicate et prévenante. Attentif aux moindres nuances du regard de sa partenaire, il accéléra progressivement, instiguant en eux un plaisir qui grandissait de plus en plus au fur et à mesure de leur danse charnelle. La jeune femme avait les yeux brillants mais le sourire aux lèvres et Lucius, pleinement rassuré, le lui rendit. Ils bougeaient au même rythme, leurs corps synchronisés et leurs souffles raccourcissant ensemble, comblant enfin de désir qui les avaient incendiés un peu plus tôt. De temps en temps, Lucius venait embrasser la jolie blonde, sur le visage, sur les lèvres, dans le cou, sur la poitrine ... Il la recouvrait d'autant de baiser que le lui permettait sa respiration courte et heurté. Leurs peaux furent rapidement recouvertes de sueur et très vite, ils brûlèrent.

Soudain, Valerya s'arqua contre lui, resserrant sa prise autour de son cou en laissant échapper un long gémissement de plaisir bouleversé. Cambrée au maximum contre le corps musclé de l'adolescent, elle laissait libre cour au plaisir qui incendiait tout son être. Lucius sourit doucement alors qu'elle se laissait finalement retomber dans les draps, sans le lâcher pour autant. Délicatement, veillant à ne pas la blesser, le jeune homme se retira du corps de la jolie blonde et vint s'allonger à ses côtés, l'attirant dans ses bras tout en dégageant ensuite l'un d'eux pour remonter les couvertures sur leurs êtres fourbus mais apaisés, encore pantelant de plaisir. Ensuite, Lucius se contenta de tenir la jeune femme contre lui, sans rien dire, un sourire attendrit aux lèvres. Elle le tenait toujours par le cou et avait enfoui la tête au creux de son épaule, comme une enfant.

Sauf que désormais, Valerya était une femme.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeMer 31 Mar - 20:22

Elle resta interdite un moment, ne comprenant pas pourquoi il ne bougeait plus, pourquoi il ne réagissait pas. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Les mots qu’elle avait dit avaient-ils été comprit de travers ? Elle se gifla mentalement, se lapidant même, assénant coup sur coup à cette habitude stupide qui faisait qu’elle voulait toujours avoir le dernier mot, qu’elle se montrait sarcastique, une vraie petite teigne. Pourquoi diable avait-elle voulu faire sa maligne et rajouter un sous entendu au sujet du fait qu’elle ne devrait surement pas lui donner sa confiance… Elle le faisait pourtant. Aussi stupide que cela puisse être, c’était la vérité, sinon, elle n’aurait pas été allongée sur son corps, pratiquement nue...

Elle cessa de penser au fait qu’elle l’avait peut-être offensé alors qu’il faisait des efforts évident quand il glissa ses mains sur sa peau, venant saisir doucement son visage entre ses doigts et l’embrassant, délicatement, sagement, lentement. Trop lentement. Et il s’y tenait. Elle avait beau le tenter, le chercher, faire en sorte qu’il s’investisse un peu plus dans ce nouveau baiser, elle restait avec une incongruité manifeste dans les lèvres… Elle ne comprenait pas, vraiment pas. Avait-il changé d’avis ? La pensait-il trop jeune ? Trop petite fille ? Pensait-il qu’elle regretterait et le lui ferait payer ? Qu’elle irait chercher Alexy après coup pour qu’il subisse le même sort que Thomas Smitten ? Non, il ne pouvait pas penser ça, pas une seule fois elle ne l’avait repoussé, pas une seule fois elle n’avait même réellement pensé à le faire. Elle voulait qu’il soit le premier, mais à présent, il semblait distant, trop calme, trop sage.

Elle fronça les sourcils, s’apprêtant à mettre fin au baiser pour le regarder et tenter de comprendre, mais à cet instant précis, quand il dut sentir qu’elle changeait d’attitude, il en fit de même. Seulement, pas comme elle l’avait pressentit. Il bougea, certes, mais elle eut l’impression qu’il la repoussait, la forçant dans les draps, et ne venant pas contre elle. Le mouvement était doux, mais au combien mystérieux aux yeux de la jeune femme. Il était à genou à côté d’elle, et il l’embrassait sans le faire réellement, restant lointain et mutin, se contentant de parcourir ses lèvres du bout de sa langue, n’approfondissant pas, ne collant pas leurs peaux… A vrai dire, elle savait ce qu’il faisait : il attendait qu’elle confirme pour la énième fois ce dont elle était sûre depuis presque le début. Il la ménageait, tant que c’en était frustrant, vexant même, à la limite. Certes, elle était jeune, elle n’avait aucune expérience quand lui avait vu défiler des dizaines de filles dans son lit, mais elle voulait justement changer ça, pas qu’il la borde et lui lise une histoire pour qu’elle s’endorme. Elle n’avait jamais été maternée, et même si cela la touchait de la part du beau blond, elle ne put retenir un soupir un rien déçu. On aurait presque pu croire qu’il se montrait retissent, qu’il était celui qui hésitait…

Visiblement, c’était… ce qu’il attendait. Qu’elle le réclame, qu’elle se plaigne de la distance qu’il instaurait entre leurs corps. Elle comprit le raisonnement au moment où il écrasait d’une manière puissante et tribale ses lèvres sur les siennes, lui assénant un baiser d’une intensité rare. Il avait vérifié qu’elle voulait ce qui se préparait avec suffisamment de conviction, et cela avait marché… C’était même au combien efficace, parce qu’à présent qu’il l’embrassait avec fougue, elle ne voulait pas que ça s’arrête, tant et si bien qu’elle leva les bras dans le but de l’enlacer, pour qu’il reste près d’elle, qu’il ne se sauve plus.

Il fut plus rapide, et elle manqua de jurer. N’avait-elle pas assez de questions en tête pour qu’il en rajoute en fuyant inexplicablement… Elle se retint de dire quoi que ce soit cependant, alors que les phalanges de Lucius brulaient son visage dans une caresse délicate et totalement décalée. Ils étaient tous les deux à moitié nus, mais il se contentait de caresser la peau de son visage, avec une douceur qui relevait de l’aile de papillon tant c’était immatériel. Puis, avant de comprendre ce qu’il se passait, elle se mit à trembler. Ou plutôt, à sursauter, à frémir, à tressaillir, chaque série de chocs électriques s’enchainant sur des vagues d’adrénaline qui la secouaient avec une violence déroutante. Il était partout, ses mains couraient sur son corps, elle les sentait, mais la vitesse, le flou, la légèreté des marques invisibles qu’il laissait sur sa peau empêchaient Valerya de le localiser précisément. Elle se perdait dans les caresses qu’il lui prodiguait, cherchant vainement un ordre logique, un sens, un ordre pouvant l’aider à anticiper et se retrouvant clouée dans les draps, animée de bribes de plaisir qui lui coupaient littéralement le souffle, la faisant haleter.

Il s’arrêta brutalement, mais il fallut un petit moment à Valerya pour le réaliser, et pendant un temps, elle continua à trembler comme une feuille sous les assauts qui venaient de l’assaillir. Ils n’avaient pas cessé, pas réellement du moins, mais à présent, Lucius se concentrait sur son ventre. Sur son bas ventre… Elle voulut regarder ailleurs quand il glissa ses mains le long de son corps et saisit le rebord de l’élastique de son sous-vêtement, mais elle avait croisé son regard et alors qu’elle se laissait faire. Il la fixait, et dans un sens, ça la rassurait, parce qu’elle ne voyait rien de mauvais dans ses iris grises… Elle tenta de faire abstraction de ce qu’il se passait sous les doigts du jeune homme, se concentrant sur les arabesques que dessinaient gracieusement les pigments pâles de ses yeux… Instinctivement, alors qu’il se redressait un peu et se débarrassait du vêtement qu’il venait de retirer, elle sera les jambes.

Elle était tendue, réellement, pas effrayée, non, juste tendue, alerte. Bien sur, elle appréhendait, et c’était la première fois qu’elle se retrouvait nue sous le regard d’un homme. Et pas n’importe lequel, elle le fixait, n’arrivant pas à détacher ses yeux de lui, alors qu’il la toisait, regardant son corps. Elle savait que son visage devait être écarlate, mais au fond, elle n’était pas vraiment mal à l’aise.

Et malgré cette certitude, celle de ne pas faire d’erreur, elle n’arrivait plus à bouger, paralysée dans les draps blancs alors que Lucius laissait ses doigts courir sur sa peau, remontant le long de ses jambes, ne parvenant pas à se calmer, à détendre ses muscles qui devenaient douloureux à force d’être contracté violemment. Elle ne pouvait pas se défiler à présent, mais elle était si crispée qu’elle ne tremblait même pas sous les caresses qu’il lui prodiguait. Il se rapprochait d’elle, il glissait ses doigts sur ses cuisses, tentant doucement de les écarter sans pour autant se faire brutal ou obligeant, mais pourtant, elle se sentait statufiée, son corps se rebiffait, ne laissant pas le sculptural blond passer ses mains dans ses chairs. Il n’insista pas, et elle se trouva stupide, mais n’eut pas le temps de se flageller, déconcentrée par le baiser qui survint. Ou plutôt, la pluie de baisers délicats et légers qui vinrent effleurer son visage pendant quelques instants. Quand il revint à ses lèvres, l’embrassant réellement, sans aucun faux semblant, sans innocence ou candeur feinte mais avec une tendresse manifeste, elle lui rendit ce baiser, se sentant un peu mieux. La pression de ses muscles s’étaient relâchées mais alors que le ballet de leurs langues s’approfondissait encore et toujours, il recula à nouveau. Elle n’eut rien le temps de faire, de dire, à peine de suivre un peu le mouvement pour qu’il ne mette pas fin au baiser, mais il la stoppa en posant un doigt sur ses lèvres.

- Merci

Violent comme un coup de poing dans son ventre déchiré par la nouveauté du désir troublant qui l’habitait, elle laissa le mot résonner dans ses oreilles, profondément touché. Ce n’était rien, un mot, deux syllabes, cinq lettres, mais venant de Lucius, c’était juste… la chose la plus parfaite qui puisse être dite. Rien de moins. Alors qu’il revenait pour l’embrasser violemment, elle réprima un sourire naïf. Un simple merci, pour la confiance qu’elle lui accordait, un merci, ce mot qui d’ordinaire lui écorchait la bouche et qui avait cette fois été murmuré dans un élan sincère et respectueux.

Pendant une fraction de seconde, alors que le baiser se perdait dans des élans chaotiques et brutaux, triviaux, elle se remémora son rêve, quelques minutes avant qu’il ne l’embrasse pour la première fois. Ce rêve qui l’avait tant dérangé était tout simplement entrain de se produire. Il était sur elle, contre elle, et il l’embrassait comme si elle était la seule, comme si l’équilibre du monde en dépendait… Mais il prit la fuite, une fois de plus, la laissant pantelante, perdue dans le tourbillon de sensation qui la submergeait et faisant à nouveau couler un gémissement frustré entre les lèvres de la jeune femme. Elle darda sur lui un regard noir, à la fois colérique et plein d’un désir qu’elle ne voulait plus caché.

Valerya détourna bien vite le regard quand elle vit le sous-vêtement qu’il portait voler dans la pièce. Il était nu, et elle se parait du masque le plus gêné qu’elle n’ai jamais porté. Il était beau, encore plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer, même si elle ne l’avait aperçut que rapidement, tournant la tête immédiatement et attendant qu’il s’approche. Ce qu’il fit rapidement, s’allongeant sur elle et la faisant trembler, une fois de plus. Elle se sentait comme une boule de nerfs sous lui, sous ses caresses et ses baisers. Il avait beau déployer des trésors de tendresse et de patience, c’était… le moment fatidique.

Mais elle ne voulait pas penser à ce qu’elle avait entendu, à ce qu’elle croyait. Elle voulait découvrir, elle voulait qu’il lui apprenne, elle devait le laisser faire, cesser d’agir comme la vierge effarouchée qu’elle était. Elle lui faisait confiance, à un point qu’elle jugeait elle-même dangereux, certes, mais c’était sincère, elle ne cherchait pas à se mentir, elle avait soudain une confiance aveugle envers l’adolescent qui la surplombait, appuyant lentement sa peau contre la sienne, faisant glisser ses lèvres contre sa gorge et ses épaules.

Il cessa de l’embrasser pendant un instant et se redressa un peu, s’appuyant sur un bras, faisant saillir ses muscles alors qu’il la regardait. De sa main libre, il vint caresser avec une pudeur folle son visage. A nouveau, elle ne put fuir son regard, mais elle aima profondément ce qu’elle y vit. Bien sur, il la voulait, c’était évident, des étincelles sublimes brillaient dans ses yeux, mais il y avait autre chose… de la retenue, du respect, et silencieusement, il lui signifiait qu’elle n’avait qu’un geste à faire, qu’un mot à dire pour qu’il se dégage et se rhabille, la laissant seule si elle le désirait. Sauf que ce n’était pas ce qu’elle voulait, loin de là. Demander la dernière autorisation était adorable cependant. Il souhaitait être sur. Être sur qu’elle, Valerya la petite peste qui l’avait tant agacé, était sûre de ce qu’elle faisait.

Elle se mit à sourire, simplement, tendant ensuite les bras pour les passer autours de son cou, contente d’avoir, pour une fois, choisit quelqu’un qui la méritait un minimum, qui ne se foutait pas totalement d’elle et ne cherchait pas simplement à profiter sans prendre de gants, sans faire attention au fait qu’elle n’était en fin de compte qu’une petite fille… du moins qu’elle l’était encore pour quelques instants. Elle l’attira un peu plus contre elle et il se laissa faire, s’alanguissant sur elle, faisant se caresser leurs peau à chaque respiration. Elle n’avait plus à réfléchir, et ses muscles se détendirent automatiquement. Avant qu’elle ne s’en rende compte, elle lui avait laissé une place entre ses jambes, au plus près de son intimité.

Leurs regard se croisèrent pendant un instant, une seconde à peine, et elle eut toute la peine du monde à soutenir l’intensité de ce contact visuel, tant elle avait soudainement mal. Il venait d’entrer en elle, de lier leurs corps d’un manière intime, réelle. Son bas ventre lui donnait envie de hurler, même si elle savait que Lucius n’y était pour rien, que c’était normal, qu’elle aurait du s’y attendre, elle avait envie de le repousser vivement tant elle avait mal, tant cela cassait la perfection qu’avait été ce moment jusqu’alors. Un gémissement, une plainte s’échappa de ses lèvres, elle ne pouvait pas fermer les yeux, elle se sentait bruler, elle avait l’impression qu’on la poignardait, que sa chair rendue sensible par son désir était entre de se déchirée sans ménagement.

Elle sentit les lèvres de Lucius sur les siennes et presque au même moment, la douleur commença à s’estomper alors qu’il bougeait au dessus d’elle, effaçant la peine qu’il avait causée en lui faisant l’amour. Elle n’en savait rien, mais elle avait l’impression qu’il était sérieux, que ce n’était pas juste un jeu, qu’elle n’aurait pas pu être mieux traitée, et au fur à mesure qu’un plaisir neuf et enivrant montait en elle, arrachant tout sur son passage, elle eut envie de savoir ce qu’il avait dans la tête, ce qu’il pensait précisément. Il recouvrit son buste et son visage d’une nouvelle pluie de baiser et elle abandonna tout raisonnement logique, se concentrant sur ce qu’il lui faisait ressentir, sur ce voyage où il l’avait accompagné, lui tenant la main et l’empêchant de trébucher, ouvrant le passage pour qu’elle ne fasse pas demi-tour au premier recoin sombre qu’elle avait du affronter.

Petit à petit, elle se sentait de mieux en mieux, les sensations qui parcouraient son corps se brouillant, son souffle devenant court. Elle suffoquait presque mais n’en avait rien à faire, se demandant simplement jusqu’où cela irait ? Combien une personne pouvait-elle ressentir de plaisir, combien de litres de lave pouvaient courir dans ses veines en brulant tout, comme un feu de foret sur un tapis d’herbes sèches… Elle eut bientôt sa réponse quand, sans qu’elle n’ai pu anticiper, un hoquet de surprise passa ses lèvres. Elle s’arqua, entité de chair et muscle, se projetant au plus près de Lucius, collant entièrement leurs corps pendant un instant qui la laissa en suspend. Elle ne respira plus, jusqu’à ce qu’un long gémissement s’échappe d’elle sans qu’elle ne puisse luter. Tête basculée en arrière, lèvres cisaillées sous ses canines, yeux fermés, elle était collée contre le jeune homme, cherchant presque à se fondre en lui, resserrant vivement ses bras pour que cela ne s’arrête pas tant c’était bon et tant ça semblait inné.

Puis son dos se relâcha, et elle eut l’impression pendant un instant qu’on avait coupé ses tendons tant elle se sentait inanimée. Du moins en façade. A l’intérieur, c’était une autre histoire, une tempête impressionnante et grandiose, quelque chose qu’elle découvrait presque émerveillée… Il se retira doucement mais elle ne déplia pas ses bras, attendant un peu avant de le laisser filer.

Parce qu’il filerait, elle en était intimement convaincue, il la lâcherait, l’embrasserait peut-être pour compenser, pour ne pas passer pour un parfait goujat, s’habillerait, et passerait la porte. Elle en avait entendu sur lui, et elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Quoi que si, elle lui en voudrait certainement de lui avoir fait croire pendant un temps qu’elle était spéciale pour ensuite filer comme un voleur, mais c’était Lucius, il resterait fidèle à lui-même. Mais il ne chercha pas à se dégager d’elle totalement, il ne chassa pas ses bras, et quand il se laissa tomber sur le matelas, il l’attira avec lui, la calant contre son corps avant de tirer les draps sur eux. En bougeant, elle avait posé sa tête au creux du cou de Lucius et alors qu’elle calmait ses sens, tentant de remettre un peu d’ordre dans le brouillard d’émotions et de sensations qui la secouait encore de légers soubresauts et hésitant entre fondre en larme et éclater de rire. Pleurer pour la petite fille perdue, ou rire pour la nouvelle vie qu'il lui offrait en lui faisant découvrir le plaisir charnel et en la rendant extatique...

Elle détacha ses bras du coup de Lucius, ramenant ses mains sur son torse et bougeant. Elle se recula doucement, à contre cœur, effleurant au passage son torse du bout des doigts. Elle resta un instant près de lui, n’osant pas croiser son regard et réprimant un sourire qui aurait semblé trop niais, trop enfantin. Mais elle n’y pouvait rien, elle se sentait bien. Elle avait mal partout, son corps protestait contre les tensions subites et contre l’arrêt soudain des impulsions électriques, mais autrement, elle se sentait parfaitement bien. Elle n’avait rien pour comparer ce qu’il venait de se passer, absolument aucun élément équivalent au rush de plaisir et d’adrénaline, au sentiment de puissance et d’invincibilité qui l’avait habité pendant un instant, quand il l’avait serré dans ses bras et que le plaisir avait atteint son maximum.

Seulement, c’était fini, et elle se sentait amère. Réellement. Elle ne voulait pas qu’il parte, mais elle ne pouvait pas le retenir, c’était sans doute trop lui demander. Quoi qu’elle ne savait même pas. Qu’était-elle censée faire ? Dire ? Etait-elle seulement censée parler, ou bouger ? Perdue. Insignifiante et inexpérimentée, elle se sentait stupide et gauche, mal à l’aise face au corps chaud de Lucius, à cette peau qu’elle voyait dépasser du drap et contre laquelle elle voulait se blottir sans oser le faire, de peur de dépasser les bornes…

Elle se reprit. Il lui avait prit sa virginité, ils avaient été intimement liés, elle pouvait bien pousser un peu et réclamer une étreinte simple et calme, juste un moment dans ses bras avant qu’il ne parte et ne l’ignore. Du moins, c’était ainsi qu’elle imaginait les choses. Qu’il ne lui accorderait plus un regard, parce qu’en fin de compte, il avait eut ce qu’elle voulait. Elle aussi, bien sur, mais elle se savait sans intérêt pour lui, il n’avait aucune raison de la considérer encore après ça. Décidant de se blinder, de ne pas lui laisser voir ses nouvelles craintes, ses peurs qui venaient remplacer celles qu’il avait chassé, elle se hissa sur son coude pour aller chercher un baiser rapide, avant de se laisser doucement tomber sur son torse, posant sa tête sur son pectoral et se félicitant de ne pas être côté cœur. Pour le coup, cela aurait sans doute été trop sentimentale, trop effrayant surtout. Elle ne l’aimait pas, elle l’appréciait énormément, trop surement, mais ce n’était pas de l’amour, elle n’était pas stupide au point de baisser totalement sa garde, au point de se laisser avoir de la sorte. Il n’était pas le genre de garçon dont il fallait tomber amoureuse, elle en avait plus que conscience.

Délicatement, elle fit courir ses doigts sur sa peau, réfléchissant silencieusement, parcourant d’une manière un peu absente le pourtour des muscles de l’adolescent quand elle ne put réprimer une question qui lui brulait les lèvres.

- Tu n’es jamais aussi… tendre, n’est-ce-pas ?


Elle se mordit les lèvres, appuyant immédiatement son visage contre sa peau pour qu’il ne voit pas son expression. Un ange passa et décollant sa tête pour parler, elle ajouta :

- Ne répond pas… c’est… ce n’est pas important.


Elle connaissait déjà la réponse. Du moins, elle s’en doutait. Et savoir que non, il n’était jamais aussi doux avec les autres, cela lui laisserait à penser qu’elle était spéciale, et c’était vraiment le genre d’erreur qu’elle souhaitait éviter, elle ne voulait pas tomber pour se faire détruire, c’était hors de question. Alors, espérant qu’il ne répondrait pas, qu’il laisserait planer un doute suffisant pour qu’elle arrive à ce convaincre qu’il avait agis de la manière la plus normale et banale qui soit, elle se tourna un peu dans ses bras, se recroquevillant et fixant la pièce vide, autrement que pour le peu de mobilier sombre et leurs vêtements éparpillés un peu partout. Elle avait soudain l'impression qu'une version enfant d'elle, celle qu'elle voyait sur les photos avec sa mère, venait de se dégager des draps et lui jetait de temps à autre des regards déçus à mesure qu'elle rassemblait les attributs de l'enfance et de l'innocence qui emplissait à présent la chambre.

Surprise de l'hallucination, elle se redressa un peu, s'appuyant sur le matelas pour mieux voir la gamine attraper d'un air vexé un ours en peluche qui, Valerya était certaine, n'avait pas été là précédemment, avant de se diriger vers la porte et de disparaitre, les bras chargés de souvenirs puérils. Elle secoua imperceptiblement la tête, retournant contre le jeune homme et relevant la tête pour observer son visage. Elle en oublia jusqu'à la vision qu'elle venait d'avoir et se concentra sur la beauté de ses traits, un sourire réellement amusé aux lèvres.

La petite fille avait quitté la pièce. Restait la vraie Valerya cependant, la teigne qui n'avait peur de pratiquement rien, la petite blonde insupportable pleine de sarcasme et de prétentions...
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1.0 Lucius Malefoy




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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeJeu 1 Avr - 22:19

Au bout de quelques minutes, Valerya desserra son étreinte, avant de la défaire totalement pour venir caresser le torse du jeune homme du bout de ses doigts chauds. Il la laissa faire lorsqu’elle s’écarta un peu de lui, reculant sans toutefois croiser son regard. D’ailleurs, elle ne releva pas la tête, semblant fixer son torse avec une constance qui aurait pu paraître dérangeante, dans d’autres circonstances. Elle paraissait fuir le contact visuel. Patient et encore un peu englué dans l’étreinte passée, le grand Serpentard préféra ne pas briser l’instant, ni le silence, laissant ainsi son amante agir à sa guise.

Pour sa part, il se sentait à la fois apaisé et vaguement mélancolique. Il avait la sensation que désormais, il ressentirait toujours une certaine forme de manque, dans ses relations. Il y avait chez Valerya quelque chose qu’il ne trouverait nulle par ailleurs, il en était certain. Quelque part, il se sentait frustré de lui attacher autant d’importance, de voir qu’elle prenait tant de place en lui. Mais il n’y pouvait absolument rien, ce qui l’agaçait tout autant que ça le déboussolait. Peu habitué à éprouver autre chose qu’une simple attirance physique, il ne savait réellement pas comment … s’adapter à ce qu’éveillait la jolie blonde en lui. Il avait la désagréable impression de s’attacher, de se lier à elle d’une manière affective et émotionnelle, sentimentale. La pire des chaînes qui soit, donc.

Elle le tira de ses sombres méditations en se haussant sur un bras pour venir effleurer ses lèvres d’un baiser volage, éphémère mais agréable, avant de se laisser tomber sur son torse en posant délicatement la tête sur son pectoral droit. Calme et docile, Lucius la laissa faire sans dénouer l’étreinte de ses bras autour d’elle. Le silence qui s’éternisait ne le gênait pas et il apprécia la caresse subtile et rêveuse que les doigts délicats de la jolie blonde donnaient à ses muscles apaisés, détendus. Lesquels se raidirent instantanément lorsque la voix le Valerya s’éleva, brisant la quiétude silencieuse de la chambre par une question trop intime :

- Tu n’es jamais aussi… tendre, n’est-ce-pas ?

Lucius ne répondit pas et elle baissa vivement la tête, dissimulant son expression au regard du Serpentard. Il s’était tendu comme la corde d’un arc, gêné et irrité. Il ne pouvait tout de même pas lui dire que oui, il avait été, avec elle, plus sincère et plus attentif qu’avec les autres, prenant soin d’elle comme il ne l’avait encore jamais fait avec qui que ce soit tout en l’aimant réellement, sans faux-semblant, sans jouer. Non, il ne pouvait pas lui avoue ça. Jamais. Par chance, elle reprit avant qu’il n’ait eu le temps d’organiser une réponse sarcastique destinée à écarter tout éventuel soupçon. Il lui fallait protéger sa personnalité s’en foutiste, s’il voulait avoir une chance d’échapper à une relation stable et compliquée, douloureuse.

- Ne répond pas… c’est… ce n’est pas important.

Il ne se détendit pas tout de suite, attendant de voir si elle était sincère et sérieuse ou si ce n’était qu’une tentative psychologique féminine pour lui arracher une réponse. Mais elle se retourna un peu dans ses bras, se retrouvant alors à même d’observer la chambre. Même s’il ne voyait désormais plus son visage, il se doutait qu’elle était gênée, pensive aussi. Elle n’attendait donc pas de réponse, réellement. Il se surprit à esquisser un fin sourire, soulagé et attendrit, fugitif cependant. Valerya ne voulait pas savoir si elle était spéciale à ses yeux. Elle le changeait agréablement de toutes ces cruches écervelées qui se croyaient toutes plus importantes les unes que les autres, se glorifiant bêtement d’avoir éveillé son intérêt et d’être passées dans son lit. Tout au contraire, la jolie blonde, même si de toute évidence elle s’en souciait, préférait ne pas le savoir. Il se demandait pourquoi elle avait finalement renoncé à la réponse mais, pas fou, il ne posa pas la question.

Soudain, Valerya s’appuya sur le matelas et se redressa un moment, observant un coin précis de la pièce. Etonné, Lucius leva légèrement la tête et regarda autour de lui. Ne remarquant rien de spécial, il se laissa souplement retomber sur les oreillers, détendu et somnolant. Il observait le profil délicat de son amante lorsqu’elle revint vers lui, dans ses bras et contre son torse. Levant le visage, elle appuya son menton sur ses muscles au repos et lui adressa un sourire à la fois tendre et amusé. Déjà, son regard retrouvait sa malice habituelle, ses étincelles mordantes et ironiques teintées cette fois d’une douceur incongrue et presque décalée. Non. Il ne voulait pas de cette faiblesse. Il voulait qu’elle redevienne l’insupportable gamine qu’il adorait provoquer, la jeune femme rebelle et sarcastique qui lui cassait les pieds et à laquelle il répondait ironiquement, déployant des trésors de subtilité pour avoir le dernier mot. Il ne voulait pas d’un sentiment trop doux qui viendrait gâcher cette espèce de rivalité qui les liait. Il se promit de faire en sorte qu’ils redeviennent des adversaires, en dehors de cette pièce spéciale et intemporelle qui les unissait d’une toute autre manière, plus intimement que jamais. Y aurait-il une prochaine fois, il en doutait. Cette perspective l’attristait mais, faute de choix, il s’y faisait.

Doucement, légèrement, il laissa ses doigts de sa main droite se balader sur le dos de son amante, suivant la colonne vertébrale pour descendre au creux de ses reins, osant continuer plus bas avant de revenir sur le dos à proprement parler, esquissant des cercles et des lignes purement abstraits, imaginaires. Sa main gauche vint se poser sur la hanche de la belle blonde et, avec une infinie délicatesse, il la repoussa sur le côté, dans les draps. Il la sentit frémir et, lorsqu’il croisa son regard, il y lu une lueur de déception, mêlée à une attente résignée quoi qu’un peu interrogative. Il fut étonné de voir qu’elle s’attendait à ce qu’il s’en aille. Car clairement, elle pensait qu’il l’avait repoussé pour partir, pour se dégager, se rhabiller et quitter la pièce. Mais il n’en était pas question. Pas maintenant, pas si vite. Pas déjà.

Il se tourna sur le flanc et vint embrasser la jeune femme, passionnément. Son baiser fit écho à la fougue délicate de leur étreinte terminée et anima en lui un désir tout neuf, plus fort encore que le précédent. Elle lui répondait avec la même intensité, visiblement satisfaite de voir qu’il ne s’enfuyait pas. Lorsque ses poumons lui crièrent grâce, il retira doucement ses lèvres, à contre cœur mais le souffle court et, sans reculer totalement, il lui demanda dans un murmure à la fois amusé mais emprunt d’une certaine forme de sollicitude :

- Alors princesse … Le voyage en valait-il la peine ?

Il recula cette fois totalement et releva un coude, repoussant un peu l’oreiller afin de s’allonger au plus près d’elle, la tête posée dans la main, légèrement inclinée vers la jolie blonde. Il esquissa un fin sourire, plutôt neutre mais qui gardait encore les traces de la sincérité qui avait teinté ceux de l’étreinte. Tout en attendant une réponse, il laissa sa main droite courir sur le buste délicat de Valerya, effleurant à peine ses seins pour descendre sur son ventre, où il stagna paresseusement. Il la regardait droit dans les yeux, soucieux de savoir ce qu’elle allait lui révéler.
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1.0 Valerya Gregorovitch

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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeJeu 8 Avr - 18:05

Les doigts du jeune homme vinrent courir dans son dos, légers, caresses éphémères qui perdaient pourtant de leurs sagesses lorsqu'il s'aventurait plus bas, au creux des reins de Valerya. Elle se concentrait pour ne pas frémir, pour réagir le moins possible, pour tenter de rester indifférente au fait que les mains de Lucius s'amusaient encore sur sa peau. Et Merlin, ce n'était pas simple. Nope, prétendre qu'il n'était pas entrain de toucher son dos, ses reins, ses fesses, de tracer des lignes qui ne suivaient aucune logique apparente et qui, par conséquent, n'était pas possible à anticiper, n'était pas facile, et elle devait se retenir pour ne pas à nouveau trembler et l'attirer un peu plus contre elle.

Elle réalisa cependant qu'elle aurait peut-être du. Que cela aurait été une diversion intéressante pour ne pas qu'il file, mais déjà, c'était trop tard, car il avait posé sa main sur sa hanche et la repoussait doucement, l'éloignant de lui. Il partait. Il allait partir. Elle s'était jurée de ne rien faire pour le retenir, mais ça lui faisait mal de le sentir l'éloigner ainsi. C'était complétement stupide. Rien ne les liait, absolument rien, hormis une étreinte terminée. Hormis la première fois de Valerya... Elle se gifla mentalement, refusant de laisser place à de telle considérations. Elle n'était pas spéciale, elle ne valait pas mieux que les autres, il partait, c'était dans la logique des choses, elle avait voulu ce qu'il s'était passé, c'était trop tard pour spécifier qu'il devrait se fendre d'un traitement de faveur à son égard. Elle n'en voulait pas, de toute façon. Hors de question qu'il la traite comme si elle était en sucre, dorénavant, elle le regarderait donc partir et attendrait plusieurs semaines avant d'oser retourner lui parler, point final.

Sauf que leurs regards se croisèrent et qu'elle aurait juré que, pendant une seconde, il avait arqué un sourcil, surprit de la voir si... résignée. Quoi ? Il voulait qu'en plus, elle le supplie de rester ? Il pouvait s'accrocher à ça, cela n'arriverait pas. Inconcevable. Valerya ne quémandait pas. Surtout pas à lui...

Elle fut surprise de voir qu'il ne filait pas. Agacée, même, en un sens. Elle s'était faite à l'idée, alors qu'attendait-il ? Ce n'était pas bien compliqué, il n'avait qu'à se lever, s'habiller et à sortir en silence de la pièce, tirant la porte derrière lui et oubliant jusqu'à l'existence de la petite blonde, comme il le faisait sans doute avec toutes les autres... Sauf qu'il ne bougea pas immédiatement, et quand il dénia esquisser un mouvement, ce ne fut pas pour sortir du couchage, mais plutôt pour s'y enfoncer plus profondément, se rapprochant de la jeune femme avec une force presque brutal et venant l'embrasser avec une fougue qui lui arracha un sursaut de stupéfaction.

Elle ne se fit pas prier pour rendre ce baiser. Bien sur que non, c'eut été trop beau qu'elle parvienne à se contrôler comme précédemment. Il fallait bien entendu qu'elle s'engage, qu'elle s'accroche à ses lèvres, qu'elle ne veuille pas le laisser partir. Elle n'aimait pas ça, pas du tout, mais elle était trop occupée à se perdre dans le tourbillon chaotique de leurs lèvres et de leur langue pour ne serait-ce que penser correctement à une stratégie pour le repousser et sortir indemne de cette histoire.

Il mit finalement fin au baiser, et dans le temps qu'il lui fallut pour reprendre ses esprits, Lucius s'était reculé et demandait :

- Alors princesse … Le voyage en valait-il la peine ?

Elle fut contente de voir que le premier réflexe qui lui vint à l'esprit eut été de tendre le bras pour lui décocher un coup de poing dans l'épaule, mais fut également heureuse d'avoir suffisamment de jugeote pour ne pas le faire réellement, se contentant de lui adresser un regard réprobateur. Elle n'aimait pas se fichu surnom, même si clairement, c'était mieux que "Petite Fille"... M'enfin, celui là n'avait plus réellement lieu d'être, alors bon.

Elle n'avait pas bougé, elle le fusillait toujours du regard, mais son attitude se détendit un peu lorsqu'à nouveau, il passa ses doigts sur sa peau, faisant accelerer son coeur qui à présent cognait comme un beau diable dans sa poitrine, à mesure qu'il s'en approchait, esquissant des volutes légères sur ses formes, avant de glisser vers son ventre où il s'arrêta.

Valerya se retrouvait face à un mur. Qu'était-elle censée dire ? Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle était censée ne serait-ce que ressentir, elle était perdue dans un mélange brouillon et brumeux de sensation et de sentiment, et elle était bien incapable de déterminer où se trouvait le sens logique dans les bribes de réponses qui se frappaient violemment dans son crane. Il lui fallut un certain temps pour rassembler quelque chose de concret, et quand elle parla, sa voix était mal assurée, comme si elle émettait des réflexions qu'elle savait fausses...

- Je suis censée fondre en larmes, ou sourire niaisement, avoir l'impression de voler, d'être totalement déchirée... Je suis censée tomber amoureuse de toi, ou l'avoir déjà été en entrant dans cette pièce...

Elle marqua une pause, osant relever son regard qui jusqu'alors avait fixé un détail sur le bois qui encadrait le lit. Timidement, presque hésitante, elle leva sa main et vint la poser sur le bras de Lucius, caressant tout doucement sa peau, avant de reprendre :

- Je ne suis pas comme ça... Je ne suis pas dans la norme... Je... je me sens bien, vraiment... sincèrement. Et c'est parce que tu as fais en sorte que ça se passe correctement, parce que tu savais que... Elle se tut, ne voulant pas mentionner ouvertement Smitten. Pas maintenant, pas quand tout se passait à peu près idéalement. Je suppose que je te dois des remerciements...

Elle afficha un sourire franc avant de bouger un peu en avant, se rapprochant de lui et l'embrassant, d'abord délicatement puis de plus en plus passionnément, cherchant à le pousser doucement en arrière et y parvenant finalement. Laissant sa masse de cheveux blonds venir caresser l'épaule du jeune homme, elle passa la main qui préalablement avait été sur son bras par dessus lui pour venir s'appuyer dans le matelas et le surplomber.

D'une voix amusée mais pleine du sarcasme insupportable qui l'habitait la plupart du temps, elle déclara doucement, dans un éclat de rire cristallin :

- Ne t'habitue pas trop à ma reconnaissance, ça ne durera pas...

Pliant doucement le bras, elle revint contre lui pour l'embrasser plus sporadiquement, fuyant à chaque fois qu'il tentait de répondre et se faisant plus pressante quand il semblait relâcher son attention...
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeSam 24 Avr - 14:00

Une multitude d'émotion défilait dans les yeux clairs de la jolie blonde, reflet des questions qui la déstabilisait, la rendant un peu plus vulnérable encore qu'elle ne le paraissait déjà. Fragile poupée de cire dans des draps de soie, perdue dans les bras d'un garçon plus âgé, plus expérimenté et beaucoup moins sensible. Le spectacle était à la fois tragique et absurde, assez incroyable. Et pourtant ...

- Je suis censée fondre en larmes, ou sourire niaisement, avoir l'impression de voler, d'être totalement déchirée... Je suis censée tomber amoureuse de toi, ou l'avoir déjà été en entrant dans cette pièce...

Lucius esquissa un sourire. L'idée qu'elle puisse tomber amoureuse d'un type comme lui était, à ses yeux, terriblement comique. Valerya avait besoin de quelqu'un qui sache l'aimer pour autre chose que pour son corps et ses formes. Elle avait besoin d'un homme à la fois doux et fort, patient et délicat, qui saurait s'investir dans cette relation et se montrer à même de faire tous les efforts nécessaires pour que le couple fonctionne. Lucius était beaucoup trop insaisissable pour cela, trop égoïste et beaucoup trop attaché à sa liberté pour envisager une suite à cette étreinte. Du moins, pas une suite concrète qui débouchait sur un idéal commun tel que le mariage, la maison et les enfants. Cette idée préconçue du bonheur familial lui faisait horreur et il cherchait par dessus tout à y échapper. D'où son statut de libertin, doublé de celui de goujat.

Les doigts délicats de Valerya jouant sur la peau de son bras le ramenèrent au présent. La caresse était agréable et incongrue, ironique en quelque sorte. La jolie blonde reprit, d'une vois un peu plus assurée malgré les hésitations :

- Je ne suis pas comme ça... Je ne suis pas dans la norme... Je... je me sens bien, vraiment... sincèrement. Et c'est parce que tu as fais en sorte que ça se passe correctement, parce que tu savais que...


Il ne broncha pas mais il su de quoi elle parlait. Nul besoin d'évoquer ce genre de souvenir, cela ne ferait que gâcher définitivement l'instant. Même si ce dernier s'étiolait, se perdait, disparaissait au fur et à mesure que le silence se brisait ...

- Je suppose que je te dois des remerciements ...

Il lui rendit le sourire franc qu'elle lui adressait, amusé par la formule détournée. Il ne s'y trompait pas, elle le remerciait réellement. Le baiser qu'elle lui donna ensuite vint confirmer ce qu'il pensait et, tout en la laissant mener la danse, il lui répondit avec passion, atténuant par là les restes de tendresses qui persistaient à teinter l'étreinte. Par la force délicate mais fougueuse de ses lèvres, elle le poussa en arrière et il céda docilement, s'allongeant sur le dos tandis qu'elle s'arrangeait pour le surplomber, laissant ses longs cheveux blonds tomber autours de leurs visages comme un rideau, les enfermant dans une bulle plus intime encore que précédemment.

Doucement, elle cessa de l'embrasser pour murmurer de ce ton sardonique qui la caractérisait tellement bien :

- Ne t'habitue pas trop à ma reconnaissance, ça ne durera pas ...

Valerya était de retour. Lucius esquissa un sourire tandis qu'elle venait jouer avec ses lèvres, le tentant pour mieux fuir, revenant le taquiner lorsqu'il se faisait plus absent. Elle était redevenue l'insupportable peste pleine d'ironie et de sarcasme, feignant une assurance qu'elle était loin d'éprouver. Quoi que, désormais, elle semblait plus confiante, plus sure. Il se fit la remarque que ça serait mieux pour elle, qu'elle ait plus confiance en elle. Elle irait plus loin et se laisserait moins abattre par les premiers obstacles venus.

Délicatement, il l'enlaça de ses bras, la collant un peu plus contre son corps chaud et musclé. Ses mains entamèrent des esquisses incomplètes et purement abstraites sur tout le dos de la jolie blonde, traçant ligne, cercles et formes en dépit de toute logique, descendant jusqu'au creux de ses reins pour remonter sur les omoplates et parfois même sur les épaules, avant de repartir en sens inverse. Les caresses eurent l'effet escompté, elle cessa de le chercher du bout des lèvres pour lancer cette fois un véritable baiser, auquel il répondit sans se faire prier, tout en poursuivant ses caresses. Tentateur et mutin, il glissa dans son dos et vint effleurer ses hanches du bout des doigts, avant de les attraper délicatement pour la repousser dans le lit, la rejoignant instantanément pour s'allonger à demi sur elle. Il quitta ses lèvres pour descendre dans sa gorge et dans sa poitrine, s'amusant un peu tout en laissant ses mains bouger toutes seules sur le corps frémissant qui s'offrait à lui.

Enfin, jugeant qu'ils avaient assez joué et que l'instant devait se terminer, il releva la tête et se redressa pour s'écarter doucement d'elle. Au passage, il effleura ses lèvres d'un baiser fugitif et délicieux, avant de faire basculer ses jambes hors du lit et de se lever souplement. Il fit deux pas et s'étira gracieusement, avant d'aller récupérer ses vêtements qui trainait un peu partout dans la chambre. Au passage, il récupéra ceux de son amante, qu'il déposa en tas à peu près correct au bout du lit. Il adressa un sourire amusé à la jolie brune qui dardait sur lui un regard à la fois frustré, résigné et interrogateur. Cette dernière lueur le poussa à dire :

- Du calme Princesse, je ne t'abandonne pas encore, je vais simplement prendre une douche. Libre à toi de t'enfuir pendant que je serais sous l'eau, je ne t'en voudrais pas.

Il lui adressa un nouveau sourire et, d'un geste spontané et absolument incontrôlé, il lui envoya un baiser du bout des doigts avant de s'éloigner vers la petite porte donnant sur la salle de bain. Il ne referma pas totalement la porte derrière lui, la laissant entrouverte avant d'aller déposer ses vêtements sur une plaque en marbre, à côté du lavabo incrusté. Sans plus tarder, il entra dans la douche et fit couler l'eau, qu'il régla sur une température très chaude, à peine supportable pour sa peau mais si bienfaitrice qu'il n'ajouta pas d'eau froide. Machinalement, il entreprit de se laver les cheveux, tout en réfléchissant.

Il avait le coeur un peu trop lourd pour que ce soit naturel mais il préféra ne pas s'attarder dessus, s'attachant plutôt à trouver une idée pour vaincre la maison Gryffondor au Quidditch. C'était un sujet sensiblement moins dangereux.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeSam 24 Avr - 17:48

Elle cessa son petit jeu, consentant à l'embrasser réellement lorsqu'il passa ses bras autours d'elle, l'enlaçant et la rapprochement de lui. Bientôt, ses mains se mirent à courir sur le corps de la jeune femme et elle se surprit à frissonner à vouloir que cet instant ne s'arrête pour rien au monde... Alors qu'il assénait caresse sur caresse à sa peau, glissant dans son dos, passant de ses épaules à la chute de ses reins, parcourant d'une façon chaotique son épiderme, elle l'embrassait furieusement, savourant un moment qui indéniablement se terminerait malgré tout. Elle ne pourrait pas le retenir indéfiniment, et de toute façon, elle n'était même pas certaine de le supporter très longtemps.

Il bloqua ses mains sur les hanches fine de Valerya et avant qu'elle ne puisse contre, il l'allongea à nouveau dans les draps, venant sur elle et n'attendant pas une seconde avant de glisser sa bouche contre sa gorge et sa poitrine, jouant délicatement sur le corps de l'adolescente qui à nouveau tremblait comme une feuille. Sauf que cette fois, ce n'était pas de peur, simplement de plaisir. Elle appréciait, il savait ce qu'il faisait et même si cela aurait dû lui flanquer une terreur gênée, elle n'en faisait rien, elle se sentait bien mieux sous les doigts de Lucius que sous les baisers maladroits et gauches que les novices son âge lui prodiguaient.

Cependant, elle avait vu juste en pensant qu'elle ne le retiendrait pas longtemps. Il se redressa, effleurant ses lèvres, caresse éphémère qui fit froncer les sourcils à la jeune femme, alors qu'elle le regardait filer. Elle s'y était attendue, elle s'y était même préparée mentalement. Alors pourquoi diable fallait-il qu'elle ai envie de le retenir, de lui demander comme une faveur de rester pour la nuit ? Elle le regarda récupérer ses affaires et lorsqu'il vint poser ses vêtements sur le rebord du lit, elle sut qu'il arrivait parfaitement à lire l'expression qui assombrissait son visage poupin. Elle ne lui devait rien, et réciproquement, mais elle aurait aimé qu'il ne se sauve pas, c'était tout.

- Du calme Princesse, je ne t'abandonne pas encore, je vais simplement prendre une douche. Libre à toi de t'enfuir pendant que je serais sous l'eau, je ne t'en voudrais pas.

Elle afficha un sourire contrit, un peu embarrassé, à ses mots. Non, elle ne filerait pas. Mais elle s'en voulait d'être si facile à lire, qu'il comprenne ainsi qu'elle voulait qu'il reste... Elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une petite mijaurée totalement entichée de lui. Elle ne l'était pas, elle avait un peu plus de bon sens, tout de même. Elle se retint de rire cependant, quand il lui envoya un baiser du bout de doigt. Elle n'eut pas le temps de faire de commentaire car déjà, il s'était engouffré dans la salle de bain, laissant la porte entre-ouverte.

Valerya arqua un sourcil alors que le bruit de la douche se faisait entendre. Un sourire machiavélique se posa sur son visage. Il avait mentionné qu'elle était libre de filer, il n'avait rien dit pour la douche... A défaut d'avoir le droit, elle prendrait le gauche, c'était ainsi qu'elle fonctionnait. Se jetant à genou dans les draps, elle retourna rapidement le tas de vêtements, à la recherche de ses dessous, qu'elle trouva rapidement. Roulant les yeux, elle se souvient soudain avec agacement combien ils étaient enfantin... Elle se concentra et bientôt, à côté d'elle, apparut un ensemble noir. Uni, parfaitement noir, sans fioritures de petite fille. Elle passa rapidement le boxer et le soutien-gorge, traversant ensuite la chambre, à pied nu, et se glissant dans la salle de bain.

Une épaisse vapeur emplissait la pièce. Elle eut l'impression d'avoir la tête sous l'eau tant l'humidité était importante. C'en était oppressant, même, mais utile. Elle se sentit rougir quand elle réalisa que sans cette buée à couper au couteau, elle serait capable de voir le corps nu de Lucius et que malgré ce qu'il venait de se passer, elle aurait sans doute fait demi tour... Pour les mêmes raisons, elle s'était rhabillée partiellement, même si c'était puéril. Il l'avait vu nue, il savait à quoi elle ressemblait, elle n'avait pas besoin de se cacher... et pourtant.

Sans un bruit, elle traversa la salle d'eau, prenant garde à ne pas glisser sur le marbre trempé qui s'étendait sous ses pieds et se glissant derrière le jeune homme sans qu'il ne la voit -ou alors en l'ignorant correctement- elle tourna subitement le robinet, changeant la température de l'eau. De bouillante, la douche passa à tiède tirant sur le froid. Lucius se retourna vivement, visiblement surprit et agacé.

Elle lui sourit, lui adressant un regard qui signifiait que non, il ne s'y trompait pas, elle n'avait pas fini de l'embêter, loin de là même. Tirant encore un peu sur le robinet, elle fit couler de l'eau froide, faisant un pas en avant et sentant ses lèvres devenir bleues presque immédiatement. Elle se tenait juste devant lui, elle ne l'avait pas lâché des yeux alors qu'ils se faisaient frapper par un jet d'eau glaciale. Elle en tremblait, elle en avait mal, mais elle attendait qu'il réagisse, elle serait capable d'endurer une douche froide, habituée aux ratés des tuyauteries de Durmstrang.

Frigorifiée mais satisfaite de sa contenance, elle posa ses mains sur le torse du jeune homme, assénant presque immédiatement une série de baiser brulant sur sa peau glacée et tendue par la morsure de l'eau, avant de relever le regard au moment même où elle tournait une fois de plus le robinet, remontant la température de l'eau et manquant de glapir de surprise quand le jet bouillant s'acharna sur leurs peaux.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeDim 2 Mai - 12:22

Alors qu'il se frottait vigoureusement la tête, l'eau martelant sa peau et le carrelage constituant la douche, il entendit le faible coulissement des portes de la douche dans son dos. Esquissant un sourire, il ne réagit pas et continua à se laver les cheveux avec force. Mais lorsque l'eau, auparavant bouillante, devint tiède voir presque froide, il se retourna d'un air agacé. Il détestait les douches froides. Mais Valerya ne semblait pas l'entendre de cette oreille, comme le démontrait son sourire amusé et sournois, machiavélique. Elle tourna un peu plus le robinet et la douche devint glaciale. Lucius se vit violence pour ne pas quitter les lieux mais lorsque la jolie blonde fit un pas vers lui, se retrouvant elle aussi sous le jet d'eau gelé, il n'y pensa plus. Elle posa les mains sur son torse musclé tendu par le froid et la promiscuité de Valerya, y assénant ensuite une pluie de baiser qui furent comme autant d'étincelles brûlantes sur sa peau frigorifiée. Ces points de chaleurs, aussi intenses soient-ils, ne parvenaient pas à soulager Lucius, qui vivait un enfer sans pour autant y mettre fin, trop fière pour cela. Mais la jeune femme, qui commençait à trembler et à se transformer en cadavre, décida elle-même de changer la donne.

Levant la tête vers lui en souriant d'un air triomphant, elle tendit la main et tourna le robinet en sens inverse, d'un geste brusque. De glaciale, l'eau repassa à bouillante, sans transition. Lucius tressailli mais ne broncha pas, observant d'un air amusé l'expression de surprise qui passa fugitivement sur le visage de sa jeune amante. Il murmura d'un ton ironique :

- Je ne savais pas que tu aimais les douches glaciales, Princesse. Encore un point que nous n'avons pas en commun ...

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, capturant immédiatement ses lèvres pour un vrai baiser, pas une de ces étreintes adolescentes qui laissaient un goût sucré dans la bouche. Non, il la réclamait presque violemment tout en veillant à ne pas lui faire mal. Mais il sollicitait impérieusement sa langue, ses lèvres, son attention, son abandon. Il la dévorait avec une force inédite, rendue plus puissante encore par les gouttes d'eau brûlantes et irrégulières qui venaient s'écraser sur leurs corps collés, sur leurs visages rapprochés. Leurs cheveux blonds se confondaient parfois et Lucius vint alors enlacer réellement Valerya, refermant ses bras musclés autour de son corps d'adolescente enfin achevée, ou presque. Il laissa ses doigts courir sur son dos ruisselant, s'amusant à suivre le tracé de l'eau sur sa peau, ce qui l'amenait souvent au creux de ses reins, voire plus bas encore. Séducteur, il glissa un genoux entre les jambes de la jolie blonde, le laissant effleurer la peau laiteuse de ses cuisses sans pour autant remonter vers sa virginité perdue. Il glissait sensuellement contre elle, laissant chaque parcelle de leurs peaux se retrouver, les sensations étant plus accrues et plus électrisantes du fait de la présence de l'eau, qui rendaient leurs corps humides. Mutin mais très sérieux, il n'avait pas brisé ce baiser dans lequel il commençait à mettre un peu trop de lui-même, oubliant le jeu pour laisser place à quelque chose d'un peu plus profond. Trop.

Il prit conscience de ce qu'il faisait et, d'un geste un peu trop brusque, il quitta la bouche de Valerya pour descendre dans sa gorge et s'aventurer plus bas sur son buste. Soudain, ses lèvres rencontrèrent une texture nouvelle. Reculant un peu tout en desserrant son étreinte, il regarda le sous-vêtement d'un œil étonné, avant de regarder plus bas. Elle avait remis ses dessous. Amusé, vaguement attendrit mais surtout très moqueur, il demanda d'un ton un peu blasé :

- Tu mets souvent des sous-vêtements pour prendre une douche, Blondie ?

Il lui déposa un léger baiser sur les lèvres tout en la fixant droit dans les yeux, amusé par cette situation plutôt comique. Ils venaient de faire l'amour mais elle restait pudique comme s'il ne s'était rien passé. Décidément, elle était bien jeune.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeLun 3 Mai - 20:21

- Je ne savais pas que tu aimais les douches glaciales, Princesse. Encore un point que nous n'avons pas en commun ...

Elle aurait voulu rétorquer que le principe de la douche écossaise et du bain glacé était des techniques d'entrainement et d'endurcissement utilisées dans la plupart des cercles élitistes et des sociétés armées, et que Poudlard n'avait en soi aucune raison d'y couper mais elle n'eut pas l'occasion de ne serait-ce qu'esquisser un sourire narquois, pour la simple et bonne raison qu'il venait de prendre possession de ses lèvres, lançant un baiser d'une violence rare. Et pourtant, elle le laissa faire, trop abasourdie par la puissance qui se dégageait de cette étreinte nouvelle, trop choquée par la force qu'il mettait dans ce qu'il faisait. Depuis quand se donnait-il la peine ? Bien sûr, il lui avait montré quelques poignées de minutes auparavant qu'il savait aussi être patient et opiniâtre mais, tout de même, cet échange là la laissant pantoise.

C'était loin de ce qu'elle connaissait, de ce à quoi il habituait les gens, elle avait l'intime conviction qu'il s'investissait réellement, même si, le connaissant, ce n'était sans doute pas volontaire. Pas totalement du moins. Mais elle ne recula pas, c'eut été de la folie, personne ne pouvait se dégager d'un tel baiser, c'était trop intense, trop impérieux et surtout beaucoup trop électrisant pour qu'elle ne pense à se dégager. Alors elle lui répondait, tentant de mettre autant de fougue que ce qu'il pouvait faire, écrasant furieusement ses lèvres contre celles de l'adolescent, savourant chacune des nuances qu'ils menaient et quand il l'enlaça, elle se laissa faire, s'appuyant même contre son torse pour mieux l'embrasser.

Elle en perdait la tête. Littéralement. Elle sentait chaque contact comme s'il les avait marqué aux fers rouges sur sa peau pâle, elle était anormalement lucide, consciente de tout ce qu'il se passait, c'était à la fois instinctif et parfaitement orchestré. Elle aurait dû se sentir petit, faible et vulnérable, dans ses bras. A cet instant, dans une étreinte pareille, alors qu'il faisait courir ses mains sur son corps de gamine, alors qu'il effleurait ses cuisses délicatement et qu'elle sentait ses cheveux coller contre sa peau parfaite, elle aurait dû avoir l'impression d'être encore plus stupide et inexpérimentée qu'elle ne l'était réellement, entrainée dans un tourbillon qu'elle connaissait à peine par un des libertin les plus chevronné de l'école, mais non. Elle était bien, étrangement calme, même si son cœur s'était emballé, que son sang battait rageusement dans ses oreilles et que ses poumons criaient grâce, elle était à l'aise.

Valerya allait lever les mains pour venir encadré son visage, mêler ses doigts dans les cheveux blonds du garçon quasi-angélique qui se trouvait devant elle, mais elle n'eut pas le temps, car déjà il quittait sa bouche, plongeant contre sa clavicule, parcourant son cou de ses lèvres chaudes, chassant chacune des gouttelettes d'eau douce éparse sur sa peau frémissante. Elle manqua de protester, se sentant passablement déséquilibrée, pantelante après un tel baiser... C'était presque plus troublant que le plaisir qu'il avait instigué chez elle, mais elle se demandait si ce n'était pas trop sincère, trop... engagé. Elle prit une profonde inspiration, tentant de se calmer alors qu'il continuait son manège, réfléchissant à un moyen pour lui rendre la monnaie de sa pièce mais ne trouvant rien qui puisse être à la hauteur du tsunami qu'il provoquait visiblement sans effort aucun.

Puis il la relâcha, presque totalement, et sérieusement, elle manqua de s'effondrer tant, pendant les secondes précédentes, elle s'était habituée à l'étreinte. Il garda ses bras musclés autours d'elle cependant, il ne recula pas totalement, mais alors qu'elle lui jetait un regard à la fois réprobateur et dubitatif, elle vit qu'il la regardait de pied en cap, un sourire narquois et provocateur accrochés aux lèvres. De sa voix lasse, il demanda :

- Tu mets souvent des sous-vêtements pour prendre une douche, Blondie ?

Il déposa l'esquisse d'un baiser sur ses lèvres, mais c'était tellement euphémique en comparaison à ce qu'ils avaient échangés précédemment que ce fut à peine si elle le nota. Non, elle était plus concentrée pour ne pas baisser les yeux, pour affronter le regard franc et direct qu'il avait sur elle, mais ce ne fut pas assez.

Elle baissa la tête, ses cheveux trempés venant tomber comme un rideau sur ses épaules. Elle avait les joues en feu, mais il ne le verrait pas, simplement parce que le reste de leur peau était également rouge, à cause -ou grâce à, plutôt- de l'eau bouillante qui ruisselait toujours sur leur corps. Elle avait l'impression qu'il ne manquerait pas une occasion de lui rappeler son jeune âge, sa pudeur, son manque d'expérience, qu'elle serait toujours une gamine de douze ans un peu collante et que tous les artifices du monde et de la création n'y changeraient rien. Elle pouvait bien lui rendre ses baisers, elle pouvait bien réclamer une étreinte, cela ne signifiait rien, et il avait presque raison de le pointer ouvertement : elle restait pudique, malaisée, timide... Une gosse.

Sauf que non. Elle ne prendrait pas ça comme une gifle. Hors de question. Et pas venant de lui. Surtout pas venant de lui, en fait. Ce n'était pas une histoire de faire ses preuves, rien de ce style, mais pourtant, elle avait la vague impression qu'il y avait autre chose que de la taquinerie dans ce qu'il disait. Comme un défi. Elle était lancée, c'était trop tard. A la seconde où le mot défi c'était profilé dans son esprit, elle savait qu'elle ne reculerait pas. Elle ne reculait jamais, de toute façon. Plus jeune, elle avait été celle qui se retrouvait toujours dans les histoires les plus tordues et catastrophiques, et l'explication servit aux adultes avait souvent été " il m'avait dit : t'es pas cap de... " La chose à ne pas faire avec Valerya Gregorovitch, blondinette stupide au point de sauter sans filets d'une tour parce qu'on lui a certifié qu'elle n'en serait pas capable...

D'un geste vif sans être brutal, elle saisit les bras du jeune homme qui enserraient toujours lâchement sa taille et défit l'étreinte, relevant ensuite la tête pour lui adresser un sourire déterminé doublé d'un regard à la fois colérique et amusé, dangereusement concentré, attentif. Elle fit un peu en arrière, se soustrayant à la puissance du jet d'eau, et dans une suite de mouvement méthodique mais gracieux, elle réordonna ses cheveux trempés, avant de défaire lentement l'attache de son soutien gorge. Le vêtement vola dans la salle, atterrissant sur le sol dans un bruit étouffé et bientôt, il fut suivi du boxer noir qui jusqu'alors avait habillé le corps de l'adolescente. Elle n'était plus spécialement à l'aise, mais ça, il n'en verrait rien, c'était tout simplement inconcevable. Même s'il savait qu'elle n'était pas grand chose dans le monde de la séduction, il n'était peut-être pas trop tard pour lui prouver qu'elle n'avait pas non plus dix ans. Pendant toute la manœuvre, elle ne l'avait pas lâché du regard, pas plus qu'il n'avait sourcillé, mais le laisser ainsi interdit lui suffisait. Son sourire suffisant ne s'était pas agrandit, cela convenait à la jeune femme, il la regardait juste. Elle n'avait rien dit non plus, et elle continua sur cette lancée, se retournant ensuite et ne lui accordant plus son attention.

Elle attrapa ses affaires de bains qui, comme par magie, étaient apparue sur le sol de la douche, et versant une quantité correcte de gel douche sur une fleur de main, elle sourit passablement, sachant très bien qu'il la fixait toujours, attendant la suite. Alors qu'elle passait le gant sur ses épaules, repoussant d'une main ses cheveux blonds et laissant les senteurs de vétiver et de musc blanc se mêler peu à peu à la buée capiteuse et étouffante de la salle de bain, elle tourna la tête, regardant derrière elle sans pour autant se retourner pleinement. Pas immédiatement du moins. Elle attendit un peu, se rassurant avec ce parfum qu'elle connaissait si bien, avant de finalement décider qu'elle avait suffisamment d'impertinence, qu'elle était assez audacieuse pour lui faire face.

Et pourtant, elle sentait encore ses baisers, les restes de l'étreinte, pourtant elle se sentait tellement attiré par son corps qu'elle devait se faire violence pour ne pas aller se blottir contre son torse parfait, mais elle résista. Elle avait foncièrement besoin de ses bras, de se sentir encore cajolée pendant quelques minutes, mais elle n'irait pas quémander, elle trouverait un autre moyen, moins direct, pas forcément plus subtil mais au moins déguisé un minimum. D'une voix si basse que dans les clapotis de l'eau, il aurait très bien pu ne rien entendre, elle déclara, narquoise et un rien cynique :

- Tu délaisses souvent tes conquêtes quand elle sont nues devant toi, Dom Juan ?

Surnom pour surnom. Même si l'œil pour œil dent pour dent ne laissait rien d'autre que deux imbéciles borgnes et édentés, elle n'avait pas envie de faire dans la finesse. De la même manière, elle se ranger dans les "victimes" de Malefoy alors qu'elle était celle qui lui avait littéralement sauté dessus dans le couloir, mais qu'importe. Elle attendait une réaction, un mètre et un rideau bouillant les séparant. Feignant le désintérêt, elle continua à passer la fleur de bain sur elle, s'enveloppant une fois dans plus dans le voile délicieux de cet hymne au promenade d'été après l'averse...
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeSam 15 Mai - 13:55

La jeune femme tenta de soutenir son regard, l'espace d'un instant, puis elle baissa les yeux. Elle ne parvenait pas à le regarder en face quand il se moquait ouvertement de son jeune âge et de sa pudeur décalée après l'étreinte précédente. Il était à la fois attendrit et ironique mais il savait parfaitement que s'il appuyait sur ces éléments, c'était avant tout pour éviter de s'attarder sur les sentiments inédits et indésirables qu'elle faisait naître en lui. Il jouait sur sa candeur naïve et son inexpérience toute enfantine pour ne pas avoir à reconnaitre et à admettre que oui, elle avait sur lui une emprise trop grande et trop inhabituelle. Pas question de tomber.

Soudain, la jolie blonde bougea et il se concentra sur elle, surveillant chacun de ses gestes comme s'il s'était agit d'une menace. Mais elle n'avait fait que saisir ses bras pour les repousser, d'un mouvement vif mais pas méchant, pas brusque. Lorsqu'elle releva la tête, il remarqua qu'elle souriait d'un air déterminé, franc et assuré. Dans ses yeux clairs dansaient des étincelles de colère, auxquelles se mélangeaient des éclairs d'amusement et de concentration. Elle avait une idée en tête. Lucius arqua légèrement un sourcil mais ne fit aucun geste pour la retenir, attendant patiemment de voir où elle voulait en venir. D'un pas en arrière, elle s'éloigna de lui et se retira de sous le puissant jet d'eau brûlante, sans se départir de son sourire. Comme un défi, comme une provocation, elle ne le quittait pas des yeux et, dans une suite de mouvements coordonnés, elle arrangea sa chevelure blonde détrempée.
Enfin, toujours sans le lâcher du regard, elle défit l'attache de son soutient-gorge et le laissa glisser le long de ses bras avant de l'envoyer valser dans la pièce. L'étoffe gorgée d'eau tomba sur le carrelage dans un bruit caractéristique qui se perdit dans le fracas de l'eau sur le sol de la douche. Se baissant, elle retira alors son dernier sous-vêtement et lui fit suivre le même chemin, d'un geste précis et calme, posé. Elle prenait son temps, tranquille mais certaine de son petit effet. Lucius n'avait pas bronché durant toute la scène, son sourire amusé toujours aux lèvres et son regard n'exprimant rien de précis. Pas même une étincelle de désir ne filtrait dans ses yeux gris clairs, métalliques. En sondant le regard que lui adressait Valerya, il pu percevoir un très léger malaise. Mais il fit comme si de rien n'était. Même s'il devait se retenir pour ne pas lui lancer une pique cinglante à propos d'une gamine qui se prenait pour une beauté fatale et dont l'effet restait plutôt ... comique.

Mais elle se retourna soudain, lui tournant le dos sans plus se soucier de lui. Là, il du faire des efforts pour ne pas rire tant elle était risible. Elle se comportait exactement comme une enfant trop gâtée à laquelle on aurait refusé un caprice un peu trop gros ou que l'on aurait blessé dans son égo sur dimensionné. Une jeune fille un peu trop égocentrique autour de qui tout devrait tourner. Princesse dans toute sa splendeur ...
Elle versa du gel douche sur une fleur de bain et entreprit de se la passer sur le corps, lentement et sensuellement. Lucius révisa son opinion et son sourire s'élargit lorsqu'il songea que l'expression princesse n'aurait pas été plus appropriée qu'en cet instant précis. Ses attitudes et sa manière de se tenir, tout n'était que grâce étudiée, séduction candide et innocente, savamment dosé tout de même. Elle jouait un jeu dangereux auquel il se savait rompu, il ne perdrait jamais sur un tel terrain.
Après quelques minutes de silence seulement brisé par le bruit puissant et irrégulier des gouttes d'eau contre les parois et le sol de la douche, la jeune femme daigna se retourner pour lui faire face. Lucius eut un mal fou à ne pas lui sourire ironiquement, parfaitement conscient de son petit jeu royal. Mais il se maîtrisa et attendit qu'elle bouge, qu'elle parle, qu'elle se manifeste.

Ce qu'elle ne tarda pas à faire. Dans un souffle à peine audible, parasité par le bruit de l'eau, elle murmura d'un ton qui se voulait un peu hargneux mais qui semblait juste ironique :

- Tu délaisses souvent tes conquêtes quand elle sont nues devant toi, Dom Juan ?

Lucius ne parvint pas à retenir le sourire profondément moqueur et amusé qui lui brûlait les lèvres. Dom Juan, combien de fois s'était-il retrouvé doté de ce surnom italien qu'il associait pour sa part à un dramaturge français. Toutes ses anciennes conquêtes le lui avait un jour ou l'autre attribué, même si ça ne l'avait jamais empêcher de se resservir. Elles tombaient et retombaient pour lui autant de fois qu'il le voulait, poupée sans intérêt avec lesquelles il s'amusait vaguement avant de s'en aller sans plus s'en soucier. Cependant, dans la bouche de Valerya, il appréciait le surnom. Il avait un petit côté inédit et authentique car elle n'avait aucun élément de comparaison pour pouvoir l'appeler ainsi. Ce qui faisait de lui un cas unique, avec elle.

La douche embaumait désormais le musc blanc et les fleurs d'été, odeurs capiteuses et délicates qui allaient parfaitement avec la jolie blonde. Elle respirait ces soirées d'été aux pieds des montagnes fleuries, sous un soleil couchant dont les rayons orangés viendraient brosser la peau avec une douceur légère. Un autre que lui aurait pu se laisser avoir par ce parfum délicieux et naturel qui émanait d'elle mais Lucius avait été à bonne école. Il en connaissait un rayon, sur les artifices féminins visant à piéger outrageusement les hommes, considérés comme faibles par la gent féminine. Lui avait su vaincre toutes ses subtilités de femme pour n'en garder que le meilleur, sans jamais se faire prendre. Cela dit, il devait reconnaitre que les odeurs délicates allié au corps juvénile et au caractère impossible de la jeune femme se révélait ... diablement tentant. Cruel, presque.

Haussant les épaules, il adressa finalement un petit sourire sarcastique à la jeune femme avant de lui dire, d'un ton parfaitement ironique :

- Tu as tout d'une princesse, sais-tu ? Dommage que tu ais envie de passer pour une femme fatale, l'effet rendu est un peu pathétique ... Et très peu crédible.

Et il se pencha pour s'emparer d'un flacon blanc couvert d'une inscription en lettres grises et élégantes " Issey Miyaké ". Après s'en être vidé un bon flot dans la main gauche, il entreprit de se frotter le torse, les épaules, les bras, les hanches ... Il ignora complètement la jolie blonde et se laissa envahir par une profonde sensation de bien-être et de fraicheur, les senteurs citronnées et maritimes du gel douche se mariant parfaitement pour donner un effet grand large. Depuis tout petit, il ne prenait plus que cette gamme de produit de toilette. Il avait le parfum spécial " Eau d'Issey " pour homme, qu'il alternait parfois avec le plus léger " Eau " de Kenzo. Des créateurs moldus, certes. Mais il se fichait tellement de la guerre des races qu'il faisait désormais comme bon lui semblait. Il était majeur, après tout.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeSam 15 Mai - 18:27

Elle manqua de tiquer quand il se para de son masque le plus cynique, affichant ce sourire narquois qui laissait à présager que son petit numéro n'avait absolument pas prit. Elle sentait venir les piques, elle en était persuadée à présent, alors qu'il la regardait, foncièrement amusé, et comme une idiote, elle attendait la sentence, incapable de réagir sans que cela ressemble à une fuite.

- Tu as tout d'une princesse, sais-tu ? Dommage que tu ais envie de passer pour une femme fatale, l'effet rendu est un peu pathétique ... Et très peu crédible.

Aie. Boum. Et un magicobus dans les dents. Le premier mot qui lui vint à l'esprit fut "Enflure", mais elle resta silencieuse, un peu trop grave pour paraître naturelle. Une fois de plus, il la remettait à sa place, comme pour le coup de la sucette. Et une fois de plus, elle avait l'air ridicule, et hormis le bouder, elle n'avait pas une tonne d'options. Elle se sentait stupide, pour le coup, et resta un moment interloqué, alors qu'il commençait à se laver, l'ignorant totalement.

Le parfum qui s'éleva alors dans la salle de bain manqua de lui faire baisser les armes. Merlin, elle aurait pu se jeter sur lui juste pour cette odeur, c'en était étourdissant. Mais non, hors de question, elle n'était pas si faible... Pas facile au point de céder juste à cause des effluves parfaitement coordonnées au jeune homme, elle s'y refusait tout net. Alors elle resta planté là un instant, le regardant sans vraiment le voir, cherchant quelque chose à faire, attendant avec un espoir très maigre qu'il soit celui à céder... Comme justement après l'épisode de la sucette, dans le Club House du terrain de Quidditch. Sauf que ça ne venait pas, il semblait déterminé à l'ignorer, elle aurait pu être ailleurs c'eut été la même chose...

Très bien. Il voulait jouer à ça, elle ne céderait pas, et ils se bagarreraient pour le rôle du plus bel emmerdeur jusqu'à ce qu'un de deux se lassent, mais elle ne ravalerait pas sa fierté. Faisant un pas en avant en prenant garde à ne pas le toucher, elle se dressa sur la pointe des pieds, levant un bras pour saisir le pommeau de la douche et l'orienter sur elle. Elle expédia cette douche, se rinçant aussi vite que possible sans pour autant brusquer ses gestes. Elle ne s'attardait pas, c'était tout. S'il avait été un peu moins sarcastique, un peu plus conciliant, un peu moins Lucius en somme, elle aurait sans doute paressé sous l'eau chaude pendant un moment, mais là, elle voulait juste en finir.

Vexée voir même blessée, elle sortit alors de la douche, essorant ses cheveux blonds entre ses mains avant de saisir un peignoir duveteux et de l'enfiler. Sans se retourner, elle quitta la pièce, retournant dans la chambre, et se mordant les lèvres en voyant le lit défait. A quoi c'était-elle attendu, franchement ? Elle l'appréciait justement parce qu'il était froid, distant, abjecte, parce que c'était un goujat de première. Pendant quelques secondes, elle avait certes oublié ça, se surprenant à réellement s'attacher au côté délicat et tendre... Sauf que Lucius n'était pas comme ça, il avait agis de la sorte uniquement pour arriver à ses fins, et ce même si c'était elle qui lui avait forcé la main.

Elle s'approcha du lit, trouvant sa baguette dans le tas de vêtement qui trônaient là, et d'un geste souple, elle retendit les draps, supprimant les témoins de leurs étreintes. Comme si cela allait suffire... Elle n'arrivait pas à se débarrasser de son odeur, et de plus en plus, une envie monstrueuse de retourner dans cette salle de bain pour faire un scandale, piquer une crise bruyante et enfantine en réclamant ses bras pour un peu plus longtemps, montait en elle. Elle secoua la tête, ne comprenant pas pourquoi elle lui accordait tant d'importance, ni même pourquoi elle était gênée qu'il la juge. Qui était-il après tout ? Rien de plus qu'un garçon, le premier sur une liste qui suivrait sans doute. Il avait malgré tout une place particulière, mais elle se refusait à l'admettre... Son seul mérite serait d'avoir eut sa virginité, rien de plus, il était hors de question qu'elle tombe pour quelqu'un comme lui, elle n'était pas masochiste.

Et puis, il en avait vu d'autre. Surement beaucoup d'autres, d'ailleurs. Alors qu'elle se laissait tomber sur le lit, toujours vêtue de son grand peignoir, ses cheveux trempés allant coller contre l'étoffe blanche de l'oreiller, elle tenta de chasser tous les noms qu'elles connaissaient, toutes les conquêtes notoires de Lucius dont les patronymes cognaient dans sa tête. Elle avait eut ce qu'elle voulait, elle n'était qu'une fille de plus dans sa vie tabloïd, et elle n'allait pas s'en plaindre, elle avait cherché, de la même façon qu'elle avait cherché la gifle verbale qu'il lui avait collé. A tendre le bâton, il ne faut pas s'étonner de se faire frapper...

Tournant un peu, ne voulant pas s'endormir mais n'étant pas réellement sûre de vouloir le regarder filer non plus, elle enserra un coussin, cachant son visage un peu trop défait à son gout et respirant profondément. Elle se recula vivement en réalisant que ce satané oreiller avait déjà prit l'odeur de Lucius, et qu'elle était entrain de s'étourdir avec son parfum. Pathétique. Totalement pathétique. Décidant de passer outre cependant, elle reprit son étreinte autours du polochon et respira par la bouche, tentant de se calmer et de chasser les questions qui l'assaillaient.

La première, en particulier, était gênante... Merlin qu'elle détestait cette petite voix qui lui hurlait " Et maintenant que tu t'y es attachée, tu comptes faire quoi ? "
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeLun 31 Mai - 11:14

Il avait touché Valerya en plein dans le mile. Sans avoir besoin de se retourner, il perçu le changement d'humeur qu'il avait provoqué chez elle. Un mouvement dans son dos lui indiqua qu'elle s'approchait mais, avant qu'il n'ait le temps de se retourner, il se retrouva en périphérie du jet d'eau de la douche. Machinalement, il jeta un regard par dessus son épaule et constata qu'elle se rinçait, rapidement mais sans brusquerie, expédiant juste la douche de manière à filer. Ce qu'elle fit immédiatement, essorant ses cheveux d'un geste souple avant d'enfiler un peignoir blanc qui reposait, plié et tout neuf, sur un des meubles, près du lavabo. Lucius la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle quitte la pièce, telle une princesse outrée, indignée et capricieuse.

Un sourire amusé effleura ses lèvres, l'espace d'un instant, puis il poursuivit sa douche, se prélassant sous l'eau chaude sans se soucier du temps qui passait. Il se lava deux fois les cheveux et inspira profondément les effluves marines et fraiches qui venaient se mêler à la vapeur d'eau qui emplissait la pièce. Par Merlin, ce qu'il pouvait aimer ces odeurs de grand large, masculines mais raffinées ... Enfin, il coupa l'eau, poussa un soupire d'aise et sortit de la douche. S'approchant des lavabos, il prit une serviette et se la passa autour de la taille, avant d'en prendre une plus petite pour se sécher les cheveux. Tranquille et patient, il prit son temps, ne quittant la salle de bain qu'au bout d'un quart d'heure après le départ de la jolie blonde. Uniquement vêtu d'une serviette blanche, il passa dans la chambre et marqua un arrêt, arquant un sourcil d'un air vaguement surpris.

Valerya était étendue dans le lit, un oreiller dans les bras dans lequel elle enfouissait sa tête. En observant plus attentivement, le grand blond remarqua qu'elle avait refait le lit, retendant les draps froissés par leur étreinte et donnant ainsi à la pièce un aspect plus froid, plus impersonnel. Il se demanda, fugitivement, si elle avait eu honte. Pour vouloir effacer les preuves de ce qui s'était passé, elle devait le regretter. Mais il haussa les épaules, tranchant simplement en se disant que c'était fait, qu'ils ne pouvaient plus revenir en arrière. Autant elle que lui, d'ailleurs. Il avait presque l'impression d'avoir fait une erreur, tant la jolie blonde lui plaisait. Elle le séduisait et l'attirait plus qu'aucune autre demoiselle entre ces murs, mais il refusait de l'avouer. C'est à peine s'il l'acceptait tout court. Elle avait une emprise indéniable sur lui, ce qui lui faisait un nouvel adversaire à combattre. Lui-même ...

Il chassa toutes ses pensées d'un vague mouvement de tête, assez brusque. Puis, silencieusement, ses pieds nus et encore un peu humide mordus par la pierre glacée sur laquelle il marchait, il s'approcha du lit et se glissa à sa place, constatant que le coussin que Valerya serrait était son oreiller. Appuyé sur un coude, couché sur le flanc pour lui faire face, il tendit sa main libre et tira doucement sur le coussin, dévoilant le visage de la belle blonde. Il fut surpris par le voile brumeux qui obscurcissait le regard habituellement translucide de la jeune femme, ne s'attendant pas à une telle réaction. Il se demanda ce qu'elle pensait, ce qu'elle voulait. S'attendait-elle à ce qu'il file sans plus de cérémonie ? Il ne pouvait l'en blâmer, il agissait de la sorte avec toutes les filles qu'il possédait le temps d'une nuit, disparaissant dès qu'elles s'endormaient. Elle avait du entendre tout un tas de rumeur sur lui, prix à payer pour sa réputation de libertin. D'ailleurs, il s'était toujours dit que les filles n'étaient que des idiotes sans cervelle car même en ayant tout entendu sur lui, elles tombaient quand même dans ses bras, se laissant prendre sans problème à ses jeux de séduction devenus basiques à force de facilité. Mais Valerya était ... différente.

Il sut à ce moment là qu'il aurait du filer tant qu'il en était encore temps. Partir pour éviter d'avoir à donner d'explication, pour ne pas lui donner de faux espoirs, pour ne pas la blesser plus qu'il ne l'aurait fait en désertant. Mais maintenant qu'il était près d'elle ...

Il se fit violence et lui adressa un petit sourire, mi-sincère mi-ironique en demandant d'un ton moqueur :

- J'imagine que tu t'attendais à ce que je m'enfuis sans même te le dire ? Dis le si c'est ce que tu souhaites, je le ferais.

Il se rendit alors compte qu'il était tiraillé entre deux possibilités. Elle devait dire que oui, il pouvait partir. Parce que pour lui, ce serait plus simple. Pour elle aussi, mais elle n'en savait rien. Mais d'un autre côté, il aurait aimé rester avec elle. Réellement. Sauf que cette dernière possibilité était impensable. Dangereuse. Valerya s'en doutait. Elle lui demanderait certainement de filer et elle aurait raison. Mais ... il serait déçu, pour la première fois.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeLun 31 Mai - 16:03

" Tu t'es servi de lui, rien de plus. Tu l'as utilisé comme il les utilise les unes après les autres pour prendre son pied. Tu avais besoin d'un garçon comme lui pour ne plus être une gamine, point final. Il n'est rien pour toi. Aussi sûr que tu ne vaux pas grand chose à ses yeux "

Allongée sur le flanc, serrant aussi fort que possible un coussin qui portait l'odeur de Lucius, Valerya était aux bords des larmes et tentait tant bien que mal de se convaincre que ce n'avait été qu'un jeu de plus, une manipulation, et que le jeune homme qui se trouvait dans la salle de bain, à côté, n'était rien d'autre qu'un libertin dont elle s'était servit pour cesser d'être une petite fille.

Elle n'en menait pas large, mais elle était persuadée qu'à force de répéter les mêmes mensonges inlassablement, l'illusion prendrait et elle finirait par réellement oublier le semblant de tendresse qu'il éveillait chez elle. Elle n'avait jamais été amoureuse, et ça n'allait pas commencer aujourd'hui. Et surtout pas avec Lucius Malefoy, parce que c'était carrément une mission suicide. Ce n'était de toute façon pas de l'amour. Non, loin de là. C'était un sentiment pré-formaté d'attachement. Elle avait l'impression d'être attaché à lui simplement parce qu'ils avaient couché ensemble, et qu'il avait été le premier à la toucher, rien de plus. C'était un réflexe stupide, mais ce n'était rien d'autre qu'un automatisme. Il n'y avait rien de sincère dans tout ça. De la même façon que la douceur et la patience dont il avait fait preuve avec elle n'était qu'une énorme mascarade.

Il avait eut ce qu'il voulait, et elle aussi, fin du débat.

Elle resta immobile lorsqu'il sortit de la salle d'eau, et même s'il resta discret, les gonds de la porte trahirent sa présence. Elle ne bougea pas non plus lorsqu'il prit place sur le lit, faisant s'enfoncer le matelas. Il attachait sans doute ses chaussures, avant de filer. Pourquoi resterait-il, de toute façon ?

En revanche, son absence de réaction lorsqu'elle réalisa qu'il était allongé à côté d'elle, et lorsqu'il tira le coussin qu'elle enserrait, tenait plus du choc que de la volonté propre. A quoi jouait-il ? Était-il cruel au point de vouloir vérifier si elle pleurait ou non ? Quand même pas... même lui n'était pas si abjecte. Mais après tout, qu'en savait-elle ? Il considérait peut-être ça comme un gage de tranquillité. Un cœur brisé égal une harceleuse en moins... Sauf que Valerya refusait de se compter dans le gang des groupies pathétiques dans lequel il piochait. Elle avait choisi, pas l'inverse.

- J'imagine que tu t'attendais à ce que je m'enfuis sans même te le dire ? Dis le si c'est ce que tu souhaites, je le ferais.

Il était torse nu, face à elle, lui aussi allongé sur le flanc. Il venait de lui retirer le bouclier de protection qu'elle avait trouvé dans l'oreiller, et elle se retrouvait prise de court. Elle aurait dû lui dire de filer. C'eut été la bonne solution, la moins dangereuse sans doute. Pas forcément la moins douloureuse... Quoi que. Le laisser rester équivalait à s'habituer à sa présence, et le voir partir plus tard ferait mal. Elle ne voulait pas prendre ce risque. Cependant, elle n'arriverait jamais à le congédier ouvertement, c'était... tout simplement trop. Elle avait beau vouloir se convaincre de l'inverse, il avait prit une place, une très importante même, et elle se sentait idiote d'avoir cru pendant un instant qu'il ne compterait jamais à ses yeux.

Mais elle ne craquerait pas. Jamais. Il pouvait se brosser. Le meilleur moyen pour que tout redevienne comme avant était d'ailleurs de faire en sorte qu'il la considère à nouveau comme une petite peste et la traite de la sorte. Pas trente-six solutions, donc, il lui fallait être détestable, bêcheuse, une gamine capricieuse et trop sûre d'elle. Soit, elle en était capable.

Prenant un air détaché, un peu trop froid pour sembler complétement naturel mais trop sec pour être remis en question, elle répondit simplement :

- Tu fais ce que tu veux, Lucius. Ce n'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire.

Presque aussitôt, elle se retourna, lui présentant son dos alors qu'elle se recroquevillait, comme un nouveau-né. Elle était un peu ridicule, et son attitude constatait violemment avec ses dires, mais avec un peu de chance, elle l'aurait suffisamment vexé pour qu'il parte. Et comme elle n'oserait sans doute plus aller lui parler pendant un moment, tout redeviendrait comme avant, quand ils s'envoyaient des piques, quand elle ne rêvait pas naïvement de marcher dans les couloirs de Poudlard en lui tenant la main. Pathétique petite fille.

Elle ferma les yeux, ravalant ses larmes et feignant le sommeil, se concentrant de toutes ses forces pour afficher une respiration régulière et lente, au lieu des demi-sanglots qui venaient sporadiquement la secouer. Non, c'était hors de question, elle ne pleurerait pas. Envelopper dans son grand peignoir duveteux, elle jouait les grandes, et tiendrait ce rôle jusqu'à être seule, point final.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeLun 31 Mai - 16:48

Elle sembla hésiter un instant, des éclairs indécis perçant le voile brumeux de ses yeux gris acier, avant de se composer un visage froid. D'un ton sec et cassant, contrôlé, elle déclara presque immédiatement :

- Tu fais ce que tu veux, Lucius. Ce n'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire.

Elle lui tourna le dos sans plus de cérémonie et Lucius ne pu que s'en féliciter car, malgré tout son contrôle, il ne parvint pas à cacher sa surprise et sa déception. Il avait beau l'avoir a peu près prévue, la réaction le blessait un peu. Puis, il se sentit profondément vexé. Il savait qu'elle cherchait à le repousser mais n'aurait jamais pensé qu'elle irait si loin, jusqu'à viser son orgueil pour parvenir à ses fins. Il songea qu'elle mentait, peut-être, dans l'espoir de l'inciter à fuir. Mais elle avait été si froide, si tranchante ...

D'un geste vif et déterminé, il roula sur le lit et en sortit, avant de s'éloigner vers les fauteuils. Il trouva son sac et en sortit sa baguette magique. D'un sort, il rassembla tous ses vêtements sur un des confortables sièges. Elle voulait qu'il parte, il obéirait. Il regrettait juste de s'être suffisamment attardé pour lui donner l'occasion de le foutre à la porte, c'était une humiliation assez cuisante. Il était de plus conscient du fait que ce qu'il ressentait, ce mélange de déception et de colère froide, était disproportionné. Il aurait du s'en foutre, totalement. Mais non, il était blessé et déçu, malgré un vague soulagement. Elle mettait d'elle même fin à l'instant qu'ils avaient passé et l'éloignait avec froideur des dangers d'une attraction trop ... incongrue. Mais se voir jeter par une gosse à peine sortie de l'adolescence était difficile à encaisser, pour un libertin libre et s'en foutiste comme lui. Vraiment dur. Un coup dans son égo, qu'il supportait très mal.

Mais il se tut et se débarassa de sa serviette pour enfiler son boxer et son pantalon, bouclant sa ceinture avec des gestes précis et vifs, désireux de filer. Repoussant un peu sa chemise et sa veste, il s'assit dans le fauteuil et entreprit de mettre ses chaussettes et ses chaussures, laçant ces dernières d'un mouvement expert. Ensuite, il se releva et attrapa sa chemise, la boutonnant tranquillement sans adresser un seul regard à la jolie blonde recroquevillée dans les draps, vêtue d'un unique peignoir blanc. Désormais, elle devrait attendre un long moment avant qu'il daigne lui adresser la parole. C'était puéril et gamin, mais il se sentait réellement vexé par sa remarque. D'autant plus qu'il s'était comporté avec elle d'une manière réellement irréprochable. Jamais il n'avait autant pris son temps. Jamais il ne s'était montré si doux, si attentif. Si tendre. Pour un peu, il le regretterait presque. Mais il restait honnête. Il avait apprécié, il s'était réellement sentit ... concerné. Rien n'avait été machinal ou mécanique. En somme, cela n'avait pas été un jeu.

Ayant achevé de mettre sa chemise, il se pencha pour saisir son sac et le passer en bandoulière, sur l'étoffe blanche et immaculée. Puis, il s'empara de sa veste et la jeta négligemment sur son épaule, d'un geste parfaitement désinvolte. Toujours sans adresser un seul coup d'oeil à Valerya, il s'éloigna en direction de la porte, le visage inexpressif mais les yeux trop sombre pour être impassibles. Il posa une main sur la poignée mais resta un moment immobile devant le panneau de bois sombre. Il esquissa alors un petite sourire, presque mesquin, franchement moqueur, et tourna la tête pour adresser un salut purement ironique à celle qui avait été son amante, quelques instants plus tôt :

- Et voilà, Petite fille. Tu as eu ce que tu voulais. Bonne soirée.

Il baissa la poignée, tira la porte et sortit de la pièce sans un seul regard pour la petite blonde. Il referma silencieusement la porte et s'éloigna dans les couloirs en direction des cachots, de sa salle commune plus précisément. Un sourire glacé et menaçant traversa son visage et il s'enfonça dans les profondeurs de l'école en songeant qu'il se montrerait plus prudent, à l'avenir.
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MessageSujet: Re: Follow me down [ Valerya & Lucius ]   Follow me down [ Valerya & Lucius ] Icon_minitimeLun 31 Mai - 17:03

Sans bouger, feignant toujours de dormir et tentant désespérément de rester calme et tranquille, respirant doucement pour qu'il ne soupçonne pas les larmes à venir, Valerya resta allongée sur le lit, à l'écouter préparer sa fuite. Il avait quitté le couchage, se levant presque instantanément après qu'elle se soit tournée, et il s'habillait, à présent.

Très bien. Il faisait ce qu'il voulait : il fuyait. Ce n'était pas étonnant, c'était Lucius dont on parlait. Il était à Serpentard, ce n'était pas pour rien. Il était lâche, il se débarrassait de ce qui l'encombrait sans aucun cas de conscience. Soit, elle s'en fichait.

Ou du moins, elle aurait aimé s'en foutre. Elle sentait des larmes, perler à ses yeux. Elle regrettait un peu ce qu'il s'était passé, mais pas suffisamment pour en vouloir à Lucius d'avoir céder à son caprice. Elle se trouvait simplement bête de s'être construit de faux espoir pendant quelques minutes, c'était tout. Rien de plus.

Quand il traversa la salle, elle se retint de jeter un coup d'œil, mais resta résolument distante, lointaine. Seulement, elle manqua de tiquer quand il déclara :

- Et voilà, Petite fille. Tu as eu ce que tu voulais. Bonne soirée.

Petit Fille. Qu'il aille se faire foutre. Elle se fit violence pour ne pas lui jeter le coussin qu'elle avait enserré quelques minutes plus tôt, préférant rester immobile. Le reste était vrai : elle avait eu ce qu'elle voulait, et même si la tâche n'avait pas été trop... désagréable pour lui, elle avait plus que conscience d'avoir cherché ce qu'il se passait et de l'avoir manipulé pour arriver à ses fins.

Tant pis.

Elle se retourna à nouveau, reprenant l'oreiller qui portait son odeur, et l'approchant de son visage. Une violente envie de pleurer la saisit, et elle jeta le coussin avec une force haineuse, l'envoyant directement dans la cheminé, où il se consuma immédiatement. Sauf que c'était trop tard, elle pleurait déjà, des larmes ruisselants sur ses joues pâles.

Qu'avait-elle cru ? Sincèrement ? Qu'il allait rester, changer du tout au tout, être le Prince Charmant qui allait avec son rôle de Princesse. il ne fallait pas rêver... et puis de toute façon, il aurait été encore plus imbuvable s'il n'avait pas été cassant et abjecte. C'était pour le mieux.
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