~Découragement - Abandon [ Libre ]

Narcissa avait passé tout son après-midi à la bibliothèque, travaillant avec assiduité ses devoirs et ses leçons qu'elle apprenait sérieusement. Depuis quelques temps, elle ne passait plus énormément de temps à traîner avec ses " amis ", ni ses conquêtes du moment et préférait largement profiter de ses après-midis pour réviser sérieusement ses prochains examens qui approchaient de plus en plus et à son plus grand désarroi. Elle était sûre que pour certaines matières, comme la potion, elle ne serait pas prête et que le professeur Rogue ne raterait surement pas son coup et n'hésiterait pas à la recaler.

Jurant intérieurement, elle travaillait inlassablement sur ses livres de potions, refaisant certains devoirs maisons que son professeur avait donné en début d'année. Tout ceci était la faute de Lucius Malefoy, si cet idiot ne l'aurait pas embêté à tout bout de champs, elle aurait surement suivit avec sérieux les cours de potions, comme ses autres cours, mais voilà, il avait fallu que Malefoy tombe dans sa classe, malgré le fait qu'ils n'étaient pas au même niveau, certaines de leurs heures étaient communes dans les sous-sols de Poudlard et il ne cessait de la déconcentrer avec ses répliques cinglantes.

Plongeant sa tête d'ange dans ses mains, elle soupira, énervée de ne pas réussir à comprendre certaines différence de potions ou d'ingrédients. Agacée, elle se leva et posa la plume qu'elle avait jusqu'à présent dans les mains. Elle poussa violemment sa chaise, provoquant un grincement bruyant et se mit en quête d'un livre de potion qui pourrait l'aider pour ses examens.

Elle se dirigea vers un des rayons où elle avait trouvé un livre, quelques jours auparavant qui l'avait énormément aidé dans la matière précise, qu'était la potion. Tout en recherchant ce fameux livre, parcourant les rangées de livres avec ses yeux bleutés, elle ne regardait pas vraiment où elle allait, marchant sur le côté, tel un crabe. Puis, enfin, elle trouva son Saint Graal des potions. Celui-ci était placé assez haut sur une étagère. Narcissa fronça du nez et ne se laissa pas décourager, elle se mit sur la pointe des pieds et attrapa son livre. Bien sûr, elle était si petite qu'elle n'avait pas vu que sur son livre était posés d'autres livres qui n'étaient pas encore rangés. Et, en prenant son livre, une montagne de livres tombèrent alors sur Narcissa et un garçon à ses côtés.

La jolie blonde émit un léger cri et ferma les yeux, protégeant sa tête avec ses mains et le livre qu'elle avait réussit à avoir. Enfin, elle se retourna vers le garçon qui s'était prit autant de livre qu'elle en pleine figure. Celui-ci semblait complétement déboussolé. Il portait l'uniforme de Poufsouffle et Narcissa grimaça légèrement en s'apercevant qu'il s'était surement fait mal à cause de sa maladresse :

- Oh, je suis sincèrement dessolée. Je suis vraiment maladroite, en ce moment. Tu n'as rien ? Demanda-t-elle à son camarade dont elle ne connaissait pas le nom.

- Non, non ça va, répondit-il avec un petit sourire amusé.

Narcissa acquiesça la tête, silencieuse. Elle était vraiment gênée et ne savait pas quoi dire. Que dire de toute manière dans ce genre de situation, qui lui arrivait de plus en plus souvent ? Sa maladresse était surement dû à son manque profond de sommeil. Elle, qui, normalement était d'une grande souplesse et qui avait des réflexes en or, se voyait contraint de devenir une miss catastrophe.

- Madame Pince ne vas pas aimer voir ses livres dans cet état !

Narcissa tourna la tête vers son camarade. Il avait raison. Si cet choucroute garnit voyait l'état de sa précieuse bibliothèque, elle deviendrais surement folle. Narcissa se leva douloureusement et sortit sa baguette, ayant une petite idée en tête.

- Écartes-toi, s'il-te-plait, demanda-t-elle au Poufsouffle à ses côtés.

Celui-ci obéit docilement et avec un coup de baguette magique, Narcissa fit doucement voler les livres, les guidant avec sa baguette, et les remonta jusqu'à l'étagère d'où ils étaient tombés. Certes, ils n'étaient pas vraiment bien disposés, mais au moins, ils ne traînaient plus par terre. Narcissa soupira et porta son attention sur son camarade appartenant au jaune et noir. Celui-ci était plutôt séduisant; des cheveux bruns, un peu long, des yeux verts très profond, des lèvres fines mais plutôt avantageuse. Il semblait bien battit et sur de lui. Avec un petit sourire gênée, elle se rapprocha de lui et tendit sa main :

- Je suis Narcissa Black, élève à Serpentard en sixième année, et tu es... ?

Narcissa savait qu'à partir du moment où elle lui avait apprit son prénom, son interlocuteur saurait déjà des choses sur elle, ou sur sa famille. C'était clair et évident. Et si il ne savait pas grand chose sur sa famille ou sur elle, Narcissa était sure qu'on lui avait déjà parlé d'elle, ce serait-ce que pour sa légendaire beauté.

- Écarte-toi, s'il-te-plait, demanda-t-elle soudainement.

Cédric s’exécuta, se poussant de là ou se trouvait la jeune femme. Elle avait déjà dégainé sa baguette, et le Poufsouffle se douta qu’elle allait ranger les livres par magie. Lentement, les livres se posèrent sur l’étagère grâce au coup de baguette de sa camarade. Certes, ils n’étaient pas aussi bien rangés qui si ça avait été Madame Pince qui les avait remis en ordre, mais au moins ils ne trainaient plus lamentablement sur le sol. Une fois les bouquins remit en place, la demoiselle se tourna vers lui, et le toisa quelques instants. Un sourire gêné se glissa sur ses lèvres, puis hésitante, il la vit tendre la main tout en se présentant :

- Je suis Narcissa Black, élève à Serpentard en sixième année, et tu es... ?

Black… instantanément le nom l’interpella. Les Blacks étaient connus de tous dans Poudlard, toutes sortes de commérages fusaient à leur sujet. D’ailleurs, il y avait pas mal d’élève à ce nom dans le château. Mais Cédric n’était pas du genre à s’arrêter sur les rumeurs que ses camarades propageaient à tout bout de champ. Il s’en fichait éperdument. Sortant de ses pensées, il glissa sa main dans celle de Narcissa et se présenta à son tour :

- Cédric Diggory.

Retirant sa main de celle de la demoiselle, il la toisa quelques instants. Bien que sourd à certaines rumeurs, il n’était pas passé à côté du fait que bon nombre de garçon vantaient la beauté de Narcissa. Et Cédric devait avouer qu’elle était réellement belle. Blonde, grands yeux bleus, peau laiteuse, pommettes rosées. Narcissa faisait étrangement penser à une poupée de porcelaine légèrement fragile. Posant son regard sur l’étagère à leurs côtés, il reporta son attention sur Narcissa, et demanda de but en blanc :

- Tu cherchais quoi comme livre, avant qu’ils ne tombent tous ?

Un léger sourire amusé apparut sur ses lèvres en repensant à la scène. Sur le coup il avait été surpris, mais à présent il prenait le côté plaisanterie de la chose.

Il mit quelques secondes avant de répondre à Narcissa. Glissant sa main dans la sienne, il se présenta :

- Cédric Diggory.

Diggory... Diggory... Narcissa connaissait ce nom. Non seulement parce qu'elle avait entendu ses anciennes amies en parlaient comme s'il s'agissait de l'homme de l'année, mais de plus, parce qu'elle l'avait croisé à la coupe du monde de Quidditch. Leurs deux familles avaient été invités dans la loge du premier ministre. C'était il y a trois ans, mais Narcissa s'en souvenait encore très bien. Cédric n'avait pas autant de charme à l'époque, mais il était tout aussi mignon. Vu la réaction de Cédric, celui-ci ne se rappelait pas avoir croiser Narcissa, il y a trois ans. Il faut dire qu'en trois ans, elle avait changé, elle avait grandit et s'était affinée. Tout en serrant son livre de potion sur sa poitrine, elle accorda un bref sourire à Cédric.

- Tu cherchais quoi comme livre, avant qu’ils ne tombent tous ?

En voyant le sourire amusé de Cédric, Narcissa se sentit doublement gênée par sa maladresse qui aurait pu blesser son camarade. Néanmoins, en se remémorant certains passage et surtout en voyant la mine surprise de Cédric quand plusieurs livres lui tombèrent dessus, un petit rire sortit de sa bouche, dévoilant les dents blanches et alignés de Narcissa.

- En vérité, je cherchais un livre de potion, répondit-elle tout en montrant le livre qu'elle avait dans les mains. J'ai bientôt un examen de potion, et le professeur Rogue ne m'aime pas beaucoup... Il n'en rate pas une pour me faire une réflexion, et j'étudie depuis plusieurs après-midi ses cours afin d'être prête, pour ne pas me faire recaler, aussi.

Elle adressa un petit sourire à Cédric, et, tout en le désignant avec les deux paumes de ses mains, lui demanda :

- Et toi ? Avant que plusieurs livres ne te tombes dessus, que cherchais-tu ?

A la suite de ses paroles, Narcissa laissa échapper un léger rire de ses lèvres, dévoilant ses dents blanches et parfaitement alignées.

- En vérité, je cherchais un livre de potion, répondit-elle tout en montrant le livre qu'elle avait dans les mains. J'ai bientôt un examen de potion, et le professeur Rogue ne m'aime pas beaucoup... Il n'en rate pas une pour me faire une réflexion, et j'étudie depuis plusieurs après-midi ses cours afin d'être prête, pour ne pas me faire recaler, aussi.

Accordant un bref sourire à Cédric, elle le désigna de ses paumes tout en lui demandant :

- Et toi ? Avant que plusieurs livres ne te tombes dessus, que cherchais-tu ?

Souriant à Narcissa, il répondit :

- Je cherchais un livre d’arithmancie. J’ai un devoir à rendre dans la semaine, et il se trouve qu’il est bien plus compliqué que je ne le pensais.

Repensant à ce que la jeune Serpentarde lui avait dit, il fut étonné de savoir que Rogue ne l’aimait pas. Habituellement, il chérit par-dessus tout les Serpentards, étant donné qu’il est le directeur de leur maison. Mais, à présent Cédric se doutait que Rogue avec ses préférences, cela ne faisait aucun doute. Sortant de ses pensées, il reporta de nouveau toute son attention sur Narcissa. Il ne put s’empêcher de faire part de sa pensée à cette dernière.

- C’est étonnant que Rogue ne t’aime pas, commença-t-il d’une voix pensive. Habituellement, tous les Serpentards sont ses préférés.

- Je cherchais un livre d’arithmancie. J’ai un devoir à rendre dans la semaine, et il se trouve qu’il est bien plus compliqué que je ne le pensais, dit-il tout en souriant à Narcissa.

Celle-ci acquiesça silencieusement, un petit sourire accroché aux lèvres. Narcissa n'avait pas prit arithmancie en option, préférant plus la divination et l'art abstrait plutôt qu'une branche de la magie portait sur les numéros. C'était un peu trop réfléchit pour elle, et, en voyant que ses camarades avaient pas mal de difficultés en cette matière, elle était assez contente de ne pas avoir écoutés ses amis.

- C’est étonnant que Rogue ne t’aime pas, commença-t-il d’une voix pensive. Habituellement, tous les Serpentards sont ses préférés.

Narcissa se mit à sourire d'avantage, montrant une partie sombre de son visage ainsi que mystérieuse. Si Rogue n'aimait pas Narcissa c'était pour la simple raison que celle-ci n'aimait pas les cours de potion. Elle préférait d'ailleurs rêvasser plutôt que d'écouter le cher professeur Rogue. Celui-ci n'aimait d'ailleurs pas le comportement qu'elle avait à ses cours ainsi que les droits qu'elle se permettait lors de ses cours. Il était plutôt amusant d'enquiquiner Rogue jusqu'à ce qu'il devienne fou. Du moins, énervé.

- Disons que je ne suis pas particulièrement très attentif à ses cours et qu'il me le reproche beaucoup, vu que comme tu l'as dis, je suis à Serpentard. Je suis donc obligée d'être très concentrée durant ses cours. Mais... Vu que je ne le suis absolument pas, il me le fait payer à sa façon, répondit-elle avec un petit sourire fière.

Elle soupira et serra d'avantage son livre de potion sur sa poitrine. Soudain, elle repensa à la Coupe du monde de Quidditch et se sentit frustrée qu'il ne se souvienne pas d'elle, après tout, ça avait beau être il y a trois ans de cela, Narcissa avait toujours été aussi belle. Se mordant légèrement la lèvre inférieur, elle demanda hésitante :

- Est-ce que ça te dit quelque chose la Coupe du monde de Quidditch dans les loges du premiers ministres ?

- Oui ça me dit quelque chose, mais pourquoi cette question ? Demanda-t-il incertain.

Narcissa ne s'était donc pas trompée. C'était surement lui qui était avec dans les tribunes du premier ministre. Elle était même sure que Cédric et son père avait fait le voyage avec Potter et les Weasleys. Certains flashs lui revinrent alors en mémoire, comme le fait que sa tente et la sienne soit presque à côtés ou encore que pendant le match de Quidditch, Cédric et elle avaient échangés des regards pleins de sous-entendus. Amusée, elle allée répondre quand elle vit l'expression de son camarade, qui écarquilla d'un coup les yeux et qui coupa la parole à Narcissa :

- Tu étais là-bas ?

En étendant le ton de Cédric, Narcissa ne savait pas si ça sonnait comme une question ou une affirmation. Fronçant un peu ses sourcils dorés, elle lui accorda néanmoins un léger sourire. Puis, dans un souffle, elle y répondit, sachant que ça émettrait surement quelques souvenirs chez le jeune Poufsouffle :

- Oui, j'y étais. Et je me souviens de tout.

Narcissa avait insisté sur le dernier mot, afin de faire comprendre à Cédric, qu'elle se souvenait bien de tout. Des regards qui s'étaient échangés à la proximités qu'il avait eut avant l'arrivée des mangemorts qui avaient gâchés un presque-baiser. Tout en inclinant légèrement la tête, Narcissa se mit à sourire, mutine, tout en attendant une réaction chez son ami.

Cédric eut soudain d’autres flashs, lui certifiant que c’était bien la même jeune femme qu’il avait sous ses yeux, que celle qui s’était trouvé à la Coupe du monde de Quidditch.

- Oui, j'y étais. Et je me souviens de tout.

Le tout évoquait énormément de chose dans l’esprit de Cédric. Il ne pensait pas revoir cette fille qui avait longtemps occupé ses esprits. Il se souvenait soudainement de leurs échanges de regards, de ses grands yeux bleus pétillants, de ses sourires en coins emplit de sous-entendu, et d’un baiser presque échangé. Mais qui n’avait pas eu lieu à cause de l’arrivée des mangemorts. Il se souvient qu’ils s’étaient retrouvés vers les tentes, après le match - tentes, qui comme par hasard se trouvaient à côtés l’une de l’autre-. Oui, ils avaient bien failli s’embrasser, et à l’évocation de ce souvenir Cédric ne put empêcher un léger sourire s’immiscer sur ses lèvres. Reportant toute son attention sur Narcissa, sortant de ses réflexions, il ne fut pas surpris de la voir, un air malicieux sur son visage. Certainement heureuse d’avoir la réaction de surprise, escomptée chez Cédric. Gêné par de telles évocations, le Poufsouffle détourna les yeux sous le regard insistant de Narcissa.

- Laissons le passé là où il est… souffla-t-il en posant son regard quelques instants sur la Serpentarde

Il ne souhaitait pas s‘étaler plus sur le sujet, préférant oublier ce souvenir qui le liait à Narcissa.

Pendant un instant, Cédric resta interdit, ne disant rien et ne faisant rien, apparemment sous le choc de retrouver une ancienne " conquête ". Narcissa, amusée plus qu'autre chose voyait clairement que son ami devenait de plus en plus pâle et qu'il ne semblait pas être à l'aise avec tout ceci. Puis, enfin Cédric bougea et Narcissa ne pu s'empêcher de penser, doublement amusée, qu'elle avait eut de la chance qu'il ne lui avait pas fait une crise cardiaque.

- Laissons le passé là où il est… souffla-t-il en posant son regard quelques instants sur la Serpentarde

Narcissa écarquilla ses yeux bleus, se mordant au passage sa lèvre supérieure, infiniment surprise par la réponse de son camarade, qui semblait plus gêné qu'autre chose. Passant une main dans ses cheveux dorés, Narcissa se sentit brusquement mal-à-l'aise, se demandant, si, finalement ça avait été une bonne idée de remémorer ses souvenirs avec Cédric. Après tout, peu de personne était aussi étrange qu'elle. Ce genre de situation l'amusait fortement, mais pour d'autre, ça pouvait effectivement gênée. Se rendant compte qu'elle ne faisait que des maladresses, Narcissa fit une légère grimace :

- Je suis désolée si je t'ai gênée, ce n'était pas mon but... Je voulais juste voir si, comme moi, tu avais de bons souvenirs de cette soirée, mais il semblerait que non.

Doucement, Narcissa hocha la tête tout en faisant une mine plutôt déçue. Enfin, elle reprit sa baguette, qu'elle avait posé sur une étagère et tourna les talons, elle se mit à marcher vers un autre rayon, puis avant de quitter le rayon où était Cédric, elle lança, sans se retourner :

- En tout cas, ça m'a fait plaisir de te recroiser.

Puis, elle tourna dans un autre rayon, son livre de potion fermement accroché à ses bras. Elle se sentait réellement idiote, de plus, elle avait comme la vague impression de s'être fait rejetée, et un goût inachevé parcourut sa bouche.

Narcissa sembla stupéfaite de la réponse fournit par le Poufsouffle. Ses yeux s’écarquillèrent, et nerveusement elle se mordit sa lèvre inférieur. Cédric, encore plus gêné devant la réaction de sa camarade, ne sut quoi dire pour se rattraper. Patient, il attendit une quelconque remarque cinglante de sa part, mais rien ne vient. Il la vit glisser une de ses mains dans ses longs cheveux blonds, puis son visage se transforma en une légère grimace avant qu’elle ne lâcha :

- Je suis désolée si je t'ai gênée, ce n'était pas mon but... Je voulais juste voir si, comme moi, tu avais de bons souvenirs de cette soirée, mais il semblerait que non.

Appuyant ses paroles, sa grimace se transforma en une moue déçue, qui fut culpabiliser le jeune homme. Bien sur qu’il avait de bons souvenirs de cette soirée, seulement Cédric n’était un garçon qui étalait ses pensées comme ça, même si il connaissait plus ou moins bien la personne. Ce n’était pas son caractère. Pourtant, avant qu’il ne puisse lui faire part de sa pensée, elle rajouta tout en s’éloignant, ne montrant que son dos au garçon :

- En tout cas, ça m'a fait plaisir de te recroiser.

Puis il la vit disparaitre derrière les étalages de livres. Ne souhaitant pas la laisser partir sur un mauvais jugement, il la rattrapa avec rapidité. Se posta devant elle avant qu’elle ne prenne la sortie, il la toisa, puis lâcha de but-en-blanc :

- Excuse-moi.

La mine déconfite de la jeune femme, se transforma en stupéfaction. Il devait certainement passer pour le dernier des idiots, le garçon qui ne savait pas ce qu’il voulait. Commençant par dire qu’il ne voulait plus parler de cette soirée, puis éprouvant des remords par la suite.

- J’ai des bons souvenirs de cette soirée Narcissa, commença-t-il doucement. Je me suis juste mal exprimé, tu as mal interprété mes paroles.

Laissant un silence s’installer entre eux, Cédric attendait sagement une réaction qu’il espérait positive de la part de la demoiselle en face de lui.

Alors qu'elle allait explorer une nouvelle rangée de livres, portant sur l'histoire de la magie, Narcissa fut surprise de tomber nez-à-nez devant Cédric Diggory. Elle ne le pensait pas d'une telle rapidité, surtout qu'elle ne l'avait pas vu venir. Surprise, elle écarquilla les yeux, laissant un blanc, se demandant ce qu'il lui voulait. Puis, dans un souffle, le jeune Poufsouffle lança :

- Excuse-moi.

Sa surprise doubla devant les paroles de son camarade. Quel étrange personnage, ne pu s'empêcher de penser Narcissa, ne sachant quoi dire devant cet air frustré. Elle se mordit intérieurement la joue, se retenant de ne pas lui rire au nez, la situation semblait importante pour Cédric, et elle se retint du mieux qu'elle le pouvait, affichant quand même un petit sourire en coin, au fond, amusée.

- J’ai des bons souvenirs de cette soirée Narcissa, commença-t-il doucement. Je me suis juste mal exprimé, tu as mal interprété mes paroles.

Le sourire de Narcissa se mit à s'agrandir, sans qu'elle ne puisse réellement le contrôler, se sentant flattée par les paroles de Cédric qui résonnait encore dans ses oreilles, tel une chanson qu'on aurait dans la tête. Entrouvrant la bouche, Narcissa ne savait pas quoi dire et décida de la refermer, évitant d'être doublement prise pour une idiote. Elle remit une de ses mèches blondes derrières ses oreilles, puis, prit un air faussement déçu :

- Tu sais, Cédric, tu n'es pas obligé de me mentir pour me faire plaisir. Je peux très bien comprendre que tu n'aies pas ressenti les mêmes... Choses que moi, lors de cette soirée. Je ne t'en veux pas, ce n'est pas grave, lança-t-elle d'une voix pleine de tristesse.

Ce qu'aimait le plus Narcissa Black, c'était mener les garçons qui lui plaisait par le bout du nez, jouant parfaitement bien la comédie, la situation partait souvent à son avantage. Puis, elle plongea ses yeux d'un bleus océans dans ceux plutôt ombrageux de Cédric et rompit le contact, quelques secondes après. Enfin, elle passa au côté de Cédric et sans se retourner, elle lança :

- Je trouve que c'est vraiment dommage qu'on ne se soit pas revu plus tôt. Mais, j'espère qu'on pourra rattraper le temps perdu, Cédric, lança-t-elle une once d'amusement dans la voix, ne sachant pas si le Poufsouffle avait comprit ses sous-entendus.

A la suite de ses paroles, il vit un grand sourire apparaitre sur le visage de Narcissa. Surpris, il ne fit aucune remarque, toisant sa camarade avec interrogation. La bouche de la jeune femme en face de lui, s’ouvrit pour se refermer aussitôt, tel un poisson. Tout en replaçant une mèche blonde derrière son oreille, une moue déçue transforma son visage:

- Tu sais, Cédric, tu n'es pas obligé de me mentir pour me faire plaisir. Je peux très bien comprendre que tu n'aies pas ressenti les mêmes... Choses que moi, lors de cette soirée. Je ne t'en veux pas, ce n'est pas grave, lança-t-elle d'une voix pleine de tristesse.

Décidément, cette Serpentarde était têtue, ne croyant pas les paroles de Cédric. Ce dernier, leva furtivement les yeux au ciel, décontenancé. Frustré de ne pas être pris au sérieux, et surtout parce que malgré tout la jeune femme était d’une beauté frappante, il ne pouvait se permettre de la laisser avoir de fausses idées sur ce qu’il avait ressenti. Les yeux bleutés de la jeune femme fixèrent quelques instants ceux, verts, de Cédric, puis passant tout près du garçon, elle lança sans un regard pour lui:

- Je trouve que c'est vraiment dommage qu'on ne se soit pas revu plus tôt. Mais, j'espère qu'on pourra rattraper le temps perdu, Cédric, lança-t-elle une once d'amusement dans la voix.

Cédric prenant un air impassible, rattrapa le bras de la jeune femme avec dextérité, l’empêchant ainsi de partir. Se retrouvant près d’elle, la dépassant d’une dizaine de centimètres, il souffla :

- Pourquoi tu ne me crois pas ?

Fronçant les sourcils, il vit que la jeune femme ne comprenait pas réellement pourquoi il insistait, mais surtout, cela semblait l’amuser. La regardant avec insistance, il comprit bien vite qu’elle ne répondrait pas, voulant certainement du concret. Il avait compris le sous-entendu émit par la jeune femme tout à l’heure. Il n’y avait pas besoin d’avoir un QI élevé pour comprendre ce que souhaitait Narcissa. Frustré, il ne réfléchit pas réellement plus longtemps et s’approcha rapidement du visage de sa camarade, ne lui laissant pas le temps de réagir. Posant ses lèvres sur celle de Narcissa, il les retira tout de suite. Toisant la jeune femme, la tenant toujours par le bras, il lâcha avec un petit sourire amusé :

- Il te fallait du concret… Tu me crois maintenant ?

Narcissa fut vite rattraper par Cédric qui attrapa son bras d'un geste puissant et vivace. La jeune femme, à ce contact si chaud se mit à légèrement frissonner. Il se rapprocha ensuite d'elle, laissant quelques centimètres les séparer, à peine. La blonde arrivait à sentir les respirations saccadés du jeune homme, sans savoir les raisons précises de ce changement de comportement.

- Pourquoi tu ne me crois pas ?

Narcissa ne comprit pas tout de suite pourquoi il insister autant pour qu'elle le croit, comme si le fait que Cédric soit attiré par elle soit important, réellement important à ses yeux. Amusée, elle se mit à sourir devant la situation. Qui aurait cru, dix minutes plus tôt qu'elle serait en train de draguer un Poufsouffle ? D'humeur taquine, Narcissa ne réagit pas tout de suite, ne voulant pas répondre, juste histoire de savoir ce qu'il allait faire ou dire. Mais, alors qu'elle allait l'envoyer balader, essayant de rompre le contact avec l'adolescent, celui-ci se rapprocha de Narcissa et plaqua ses lèvres contre les siennes, brutalement. Celle-ci ne prit même pas la peine de répondre à son baiser qu'il se retira, apparemment fière de lui, un petit sourire sur le bout des lèvres.

- Il te fallait du concret… Tu me crois maintenant ?

La Serpentard fronça ses sourcils dorés, n'aimant pas le fait qu'il l'ait embrassé sans qu'elle ne s'y attende. Certes, Cédric lui plaisait, mais ce n'était pas une raison pour qu'il l'embrasse aussi cruement et aussi rapidement dans une allée de bibliothèque. De plus, Narcissa détestait ne pas contrôler la situation, c'était elle qui dirigeait toujours tout : Où, comment, pourquoi. C'était ainsi depuis des années et chaque garçon qui s'était épris de Narcissa savait qu'elle se tempérament plutôt dominant.

Ainsi, elle se dégagea avec violence de l'étreinte qu'elle avait avec Cédric et lui lança un regard froid, voir méprisant.

- Bravo Cédric Diggory, tu as eu ce que tu voulais ? Un baiser volé à Narcissa Black ? Tu es content, je suppose ?

Narcissa recula de quelques mètres et croisa ses bras, haussant légèrement ses deux sourcils, attendant une réponse précise. Le Poufsouffle semblait être prit au dépourvu, ne se doutant pas une minute qu'il aurai pu être rejeté.

- Quand je pense que je te trouvais charmant et respectueux, visiblement, je me suis trompée, tu es juste comme tous ses autres abrutis qui ne pensent qu'à me draguer, m'embrasser ou m'avoir dans leur lit.

Faisant mine d'être furieuse, Narcissa bouscula violemment Cédric puis se mit à marcher vers la rangée face à elle. En vérité, elle n'était pas réellement en colère, elle aimait juste jouer un jeu, elle aimait se faire désirer et savait au fond que Cédric la rattraperait : Il la rattrapait tous. Néanmoins, malgré le fait qu'elle fut surprise par son baiser, le fait de ne pas contrôler quelque chose l'avait presque excitée, au point qu'elle se demandait si Cédric oserait recommencer, maintenant.

La réaction de Narcissa après le furtif baiser qu’il lui avait accordé, étonna Cédric. Il se fit royalement rejeté. La Serpentarde se dégagea de la poigne du garçon tout en lui lançant un regard glacial et arrogant. Incertain, il attendit qu’elle argumente les faits.

- Bravo Cédric Diggory, tu as eu ce que tu voulais ? Un baiser volé à Narcissa Black ? Tu es content, je suppose ?

Perplexe le concerné écarquilla les yeux. Jamais il n’avait embrassé - furtivement soi dit en passant- Narcissa Black par intérêt. La jeune femme face à lui, fronçait les sourcils, un air déterminé et farouche sur le visage. Toujours aussi étonné, Cédric fut incapable de répondre à la jeune femme furibonde qui le toisait fermement.

- Quand je pense que je te trouvais charmant et respectueux, visiblement, je me suis trompée, tu es juste comme tous ses autres abrutis qui ne pensent qu'à me draguer, m'embrasser ou m'avoir dans leur lit.

Furieuse, Narcissa bouscula le Poufsouffle avant de se diriger, l’air vexé, vers l’étagère d’en face. Grognant intérieurement, Cédric supportait de moins en moins les caprices de la Serpentarde. Elle ne cessait de fuir, à chaque fois qu’il la rattrapait, c’en était fatiguant. Il était loin d’être comme les autres garçons qui souhaitaient avoir la petite blonde dans son lit. Ce n’était pas du tout son caractère, et son comportement envers les filles. Ne tolérant pas le fait d’être ainsi traité de la sorte, il ne baissa pas les armes, et se dirigea de nouveau vers Narcissa, certain qu’il allai finir par se prendre une gifle dans très peu de temps. Elle lui tournait le dos, regardant avec attention les livres face à elle, l’ignorant totalement. Ne lui interposant pas sa présence plus que cela, il resta posté derrière elle, et souffla :

- Je ne suis pas comme les autres. Je suis loin d’être un abruti. J’avais cru comprendre certains de tes sous-entendu, je me suis juste trompé. Mais maintenant, si c’est ainsi que tu me vois, je partirai, je ne souhaite pas t’imposer ma présence de force.

Sur ces mots, il tourna les talons, et se rendit vers les étagères qui se trouvaient les plus éloignées du bureau de Madame Pince, qui le regardait d’un mauvais œil de sa place. Ne voulant pas être considéré comme un délinquant par cette dernière, il préférait rester discret à présent. Cédric se rendit compte qu’à l’adresse de Narcissa, il avait en quelque sorte inversé les rôles. Cette-fois ci, c’était lui qui avait le dernier mot et qui fuyait, et non elle. Certes, elle, elle ne reviendrait pas, c’était même certain. Mais pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer inconsciemment qu’elle viendrait de nouveau à sa rencontre. Tout ceci avait en quelque sorte un gout d’interdit pour Cédric qui n’avait pas l’habitude d’avoir ce comportement. Il était loin d’être un goujat, mais en cet instant il se sentait autre.

Faisant mine de bouder dans son coin, essayant de rester concentrée sur certains titres d'ouvrages, elle fit tout son possible pour ne pas chercher des yeux Cédric ou voir ce qu'il faisait et pourquoi il mettait autant de temps; les garçons la rattrapait tous plutôt rapidement, suppliant presque Narcissa de leur adresser un nouveau regard, baiser ou un mot. Merlin seul savait à quel point Narcissa jouissait de cette situation de supériorité. Elle se sentait puissante, désirée et aimée. Et c'est tout ce qui comptait pour la jolie blonde au tempérament de feu.

Enfin, elle sentit Cédric se rapprocher d'elle, sentant presque son souffle chaud dans ses cheveux dorés. Pendant quelques secondes, il eu un léger blanc, mais patiente et sure qu'il allait dire quelque chose, Narcissa ne dit et ne fit rien, consciente que si elle montrait un quelconque intérêt pour lui, il en serait ravi et le jeu serait moins marrant.

- Je ne suis pas comme les autres. Je suis loin d’être un abruti. J’avais cru comprendre certains de tes sous-entendu, je me suis juste trompé. Mais maintenant, si c’est ainsi que tu me vois, je partirai, je ne souhaite pas t’imposer ma présence de force.

Narcissa esquissa un sourire; Que de belles paroles et de galanterie. Ainsi, Cédric n'était pas comme tous les autres garçons ? Très bien, Narcissa le prenait aux mots. Elle entendit son camarade se décaler et se déplacer, s'éloignant le plus possible d'elle à chaque pas qu'il faisait. Tout en tournant légèrement la tête, elle arriva à apercevoir la tête brune du jeune homme. Celui-ci était reparti à ses recherches comme si de rien n'était. Et bien sûr, il était hors de question que la jeune femme fasse un seul pas pour aller le rejoindre. C'était à lui et à lui seul de revenir, non pas à elle. S'il voulait Narcissa, qu'il le prouve, sinon qu'il reste sur le côté.

Tout en soupirant et en attrapant un livre, au pif, elle fit mine de le lire pendant quelques secondes :

- JE DOUTE QUE TU NE SOIS PAS COMME LES AUTRES GARCONS CEDRIC DIGGORY, cria-t-elle à travers toute la bibliothèque, attirant le regards des étudiant et de Mme Pince sur eux, APRES TOUT, TU M'AS TOUT DE MEME EMBRASSE ET DANS UNE BIBLIOTHEQUE, SANS QUE JE NE PUISSE FAIRE QUOI QUE CE SOIT, C'EST ASSEZ HONTEUX !

Enfin, elle redressa quelque peu la tête, la sortant du livre qu'elle avait emprunté. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres rosés et d'un coup d'œil rapide, elle observa Cédric, qui semblait être devenu tout blanc. Apparemment être l'objet d'attention ne lui plaisait guère, surtout quand il arrivait à distinguer le regard noir de Mme Pince. Le sourire de Narcissa se mit à s'élargir d'avantage quand elle aperçut Cédric se diriger vers elle, à pas de loup et aussi discrètement qu'il le pouvait, n'hésitant pas à lui lancer un regard noir.

Le jeune homme faisait mine de continuer ses recherches, loin de se trouver dans un esprit de concentration. Laissant son regard vert livide glisser sur le titre des ouvrages face à lui, il attendait impatiemment que quelque chose se passe. Il ne dut pas attendre très longtemps, qu’une voix qu’il connaissait, à présent pleine de sarcasme fit écho dans toute la biblihotèque :

- JE DOUTE QUE TU NE SOIS PAS COMME LES AUTRES GARCONS CEDRIC DIGGORY.APRES TOUT, TU M'AS TOUT DE MEME EMBRASSE ET DANS UNE BIBLIOTHEQUE, SANS QUE JE NE PUISSE FAIRE QUOI QUE CE SOIT, C'EST ASSEZ HONTEUX !

Perplexe, ses yeux s’écarquillèrent de surprise, se retournant vers l’endroit d’où provenait la voix de Narcissa. Le visage de Cédric était devenu livide, dénué d’expression, étant tiraillé entre l’envie de s’enfuir, ou de faire ravaler les paroles dites à la belle blonde. Il la vit, un sourire railleur sur les lèvres. Jetant furtivement un coup d’œil vers le bureau de Madame Pince, il détourna le regard aussi vite qu’il l’avait posé sur la bibliothécaire. Elle venait de lui accorder le regard le plus noir qu’elle ne lui avait jamais lancé. Jurant intérieurement, il détestait se retrouvait à être le centre d’attention. Certains élèves le regardaient bizarrement, et le Poufsouffle préférait les ignorer. Lentement, il s’approcha de la Serpentarde, à pas feutrés. Il la fusillait nettement du regard, encore frustré par ce qu’elle venait de faire. Discrètement, sentant le regard pesant de Madame Pince qui surveillait à présent le moindre de ses faits et gestes, il se plaça à quelques mètres d’elle, l’ignorant. Faisant mine de continuer ses recherches, il glisser quelques regards vers Narcissa. Elle semblait réellement satisfaite de l’avoir entrainé dans une situation plus que gênante. Soufflant d’exaspération, il rencontra son regard mesquin. Soudainement, elle ouvrit de nouveau la bouche, mais avant qu’un seul son ne sorte de ses lèvres, Cédric se précipita sur elle, et colla sa main sur les lèvres de la jeune femme. La décalant loin du bureau de Madame Pince, il la fixa avec dureté, et souffla :

- A quoi tu joues au juste ?

Retirant de suite sa main de la bouche de la jeune femme, il restait près d’elle, près à intervenir si elle se mettait de nouveau à clamer tout haut des choses sur lui. Ne lâchant pas son regard du sien, il vit un fin sourire se dessiner sur les lèvres de Narcissa. Interdit, il fronça les sourcils, et lâcha froidement :

- Ca t’amuse de me faire passer pour un malotru ?

Fière d'elle, Narcissa aperçut Cédric se rapprocher d'elle, de plus en plus à pas lent et discret, faisant mine de rechercher un livre. Un sourire de plus en plus machiavélique effleura les lèvres de la belle blonde, elle aurait surement ce qu'elle voulait dans les prochaines minutes et s'il ne revenait pas plus rapidement, elle hurlerait encore des propos indécents et scandaleux sur Cédric.

La tête plongée dans un livre qu'elle avait prit au hasard, elle lançait des regards furtifs à l'adresse de son camarade, guettant tout ses gestes. Puis, remarquant qu'il n'avançait plus vers elle et qu'il semblait se contenter de rester à quelques mètres d'elle, Narcissa se gratta la gorge discrètement et rencontra ses yeux vert émeraude. Un sourire se dessina sur ses ses lèvres rosés et elle ouvrit la bouche, afin de continuer son passionnant récit sur Cédric Diggory.

Brusquement, Narcissa sentit une main sur ses lèvres et une autre la pousser dans une rangée de livre déserte où plus personnes ne pouvait les voir. PARFAIT ! Pensa-t-elle, réellement amusée par la situation. Puis, sans le vouloir, elle se plongea dans les yeux de Cédric et constata avec joie qu'il était complétement dépassé par ce que faisait Narcissa, voir énervé.

- A quoi tu joues au juste ?

Il retira sa main quand Narcissa commença à froncer les sourcils, n'appréciant pas que ses mains - alors qu'elle ne savait pas où elles avaient trainés - la touche avec autant d'intensité. Devant le visage froid et colérique de son camarade, Narcissa ne pu retenir un sourire. Elle n'arrivait que trop bien à le pousser à bout. Certes, c'était inutile et puéril, mais réellement amusant.

- Ça t’amuse de me faire passer pour un malotru ?

Narcissa se retint de rire devant le mot qu'il avait employé pour se qualifier. " Malotru ", par Merlin ! Même ses parents ne disaient plus ce mot dépassé par le temps. Essayant de garder son sérieux, elle souffla et fit mine de lancer un regard noir à Cédric. Jouant sur ses talents de comédienne, elle se mit à le pousser légèrement à l'aide de ses mains, faisant mine de ne pas aimer le fait qu'il soit si proche de lui.

- Tu es un... Malotru, Cédric Diggory.

Elle se retint encore une fois de rire, son visage impassible. Elle lui lança un deuxième regard noir, puis croisa les bras contre sa poitrine. Le Poufsouffle avait réellement l'air perdu, il n'avait pas l'air de savoir sur quel pied danser avec Narcissa, et cette dernière appréciait ce sentiment.

- Après tout, tu me pousses dans une allée complètement vide et éloignée des autres élèves ainsi que de Mme Pince, tu me mets la main sur la bouche, afin que je ne crie pas. Tu veux quoi au juste ? Me violer ? Demanda-t-elle glaciale.

Ses sourcils de plus en plus froncés, elle se félicitait de ne pas rire en un moment aussi délassant et distrayant. Jouer la comédie était une façon occupante pour elle pour ne pas s'ennuyer et pour mettre un peu de piment dans sa vie ainsi que dans la vie des autres, leur attribuant un second rôle dans la vie théâtrale de Narcissa Black.

Alors qu'elle aperçut Cédric ouvrir la bouche, surement pour la contredire, elle s'approcha rapidement et posa un de ses doigts sur les lèvres de Cédric, complétement interloqué et surement perdu. Un sourire en coin refit surface sur le visage de Narcissa, relâchant les traits si dur et froid qu'elle avait jusqu'alors empruntés. Doucement, elle se rapprocha de Cédric et retira son doigt, consciente qu'il ne dirait plus rien. Puis, elle entrelaça le cou de Cédric, à l'aide de ses deux mains et dans un geste elle se hissa sur ses pointes pour l'embrasser. Quand ses lèvres caressèrent doucement celle de Cédric, elle le sentit réticent au début puis elle approfondit le baiser et là, il répondit entièrement à son baiser, surement emporté par les sentiments de l'interdit et du désir. Il plaça ses mains sur les côtes de Narcissa et se mit à approfondir le baiser.

Enfin, quand le baiser devint passionné et de plus en plus sensationnel, Narcissa se retira, consciente qu'elle avait encore besoin de se faire désirer pour attirer l'attention du Poufsouffle.

- Je t'ai eu, murmura-t-elle dans un souffle alors qu'elle n'était qu'à quelques centimètres des lèvres de Cédric.

Narcissa lui accorda un regard noir, mais pas emprunt de la même dureté que quelques minutes auparavant. Poussant avec légèreté Cédric d’elle, prouvant ainsi qu’elle n’aimait pas la proximité de leurs deux corps. Interdit, il attendit qu’elle réponde à ses questions.

- Tu es un... Malotru, Cédric Diggory.

Le visage impassible, il remarqua son hésitation à réemployer le terme qu’il avait utilisé. Il devait avouer que le mot qu’il avait exploité pour se définir, restait pathétique. Incertain, il n’osait rien dire. Narcissa se trouvait être une de ces filles qui ne savait pas ce qu’elle voulait sur le moment présent. Et cela le perturbait plus qu’autre chose.

- Après tout, tu me pousses dans une allée complètement vide et éloignée des autres élèves ainsi que de Mme Pince, tu me mets la main sur la bouche, afin que je ne crie pas. Tu veux quoi au juste ? Me violer ? Demanda-t-elle glaciale

Stupéfait par de tel propos de la part de la Serpentarde, il resta silencieux. Cette dernière avait les sourcils froncés, les traits durcis. Il ne supportait pas être traité de la sorte. Il n’était pas un de ces garçons pervers, et souhaitait rétablir la bon ordre des choses. Alors qu’il ouvrait la bouche pour se défendre, Narcissa posa un doigt sur ses lèvres, tout en se rapprochant de lui. Incertain, il ne fit rien, se contentant de fixer la jeune femme avec un air interrogateur. Un rictus amusé apparut sur les lèvres de cette dernière. Lentement, tel un félin s’approchant de sa proie, elle brula les quelques centimètres qui les séparaient. Tout en retirant son doigt des lèvres du garçon, il resta interdit. Glissant ses bras autour de la nuque de Cédric, elle se mit sur la pointe des pieds, afin de se trouver à sa hauteur. Les lèvres de Narcissa effleurèrent celle du Poufsouffle. Il ne bougea pas, perplexe et hésitant à la fois. La jeune femme finit par approfondir le doux baiser commencé, laissant Cédric se détendre. Il ne tarda pas à répondre au baiser donné, avec entrain. Submergé par le sentiment de l’interdit, il finit par placer ses mains sur les hanches de la jeune femme. Le baiser devint très vite passionnel entre les deux adolescents, Cédric en oublia qu’il se trouvait dans la biblihotèque. Puis, sans qu’il ne s’y attende, elle se retira de ses lèvres, se détachant légèrement de lui.

- Je t'ai eu, murmura-t-elle dans un souffle.

Se trouvant proche de la bouche de Cédric, ce dernier pouvait sentir le souffle chaud de la jeune femme effleurer ses propres lèvres. Se remettant très vite de ses précédentes émotions, il fronça les sourcils, ne comprenant pas en quoi Narcissa l’avait eu. Avait-elle joué de lui ? Avait-elle fait tout ce cirque juste pour pouvoir l’embrasser, puis finir par le jeter ? Incertain, il fixa avec attention la Serpentarde. Cette dernière semblait réellement se délecter de la surprise qu’elle avait crée sur les traits du jeune homme. Se reculant de quelques centimètres du corps de Narcissa, il plissa du nez en demandant, interloqué :

- Comment ça tu m’as eu ?

Pour toute réponse, il eut droit à une sourire éclatant de la part de Narcissa. Frustré de ne pas avoir de réponse concrète de la part de la jeune femme, il lui lança un regard froid. A présent il avait la très nette impression d’avoir été pour un jouet par la Serpentarde, et il détestait cette sensation amer.

Au bout de quelques secondes, Cédric se mit à froncer les sourcils, ne comprenant apparemment pas pourquoi Narcissa lui avait sauté dessus. Il était vrai qu'elle l'avait mit dans une drôle de situation, commençant par le séduire, elle avait ensuite humilié puis lui avait sauté dessus. Il y avait de quoi se poser des questions. Ainsi, Cédric se décala doucement d'elle sans pour autant retirer ses mains de ses hanches, il plissa le nez, interdit.

- Comment ça tu m’as eu ?

Narcissa se mit à sourire, amusée par le fait qu'il ne comprenne pas où Narcissa voulait en venir. Il semblait perdu, ne comprenant pas les sentiments de la blonde pour lui. Elle était tout simplement follement attirée par lui mais voulait juste s'amuser avec lui avant d'avoir ce qu'elle voulait. C'était si facile et si lassant sans jeu pour pimenter leur relation.

Toujours autant amusée, Narcissa plaça une de ses mains sur le torse plutôt musclé de son Poufsouffle et remonta son autre main vers son visage, plaçant un de ses doigts fin sur les lèvres de Cédric, prenant un malin plaisir à le faire languir alors qu'il lui lançaient des regards de plus en plus froid. Pourtant, il ne protesta pas devant ses approches.

- Je voulais dire par là, Cédric, que j'ai réellement bien réussis à me jouer de toi.

Elle fit une pause, laissant un sourire sadique prendre place sur ses lèvres pulpeuses, sachant pertinemment que Cédric se ferait surement des films par rapport à sa phrase. Elle reprit, donc, plus détendue :

- Tu avais très bien compris mes sous-entendus, parce que oui, s'en était ! Mais tu es allé trop vite pour moi et je n'ai pas trouvé ça amusant. J'ai donc pimenté le jeu à ma façon.

Elle se mit à sourire d'avantage en repensant à ce qu'elle avait fait pour attirer son attention et pour qu'il revienne vers elle. Puis, elle se rapprocha une fois encore de lui et sans lui demander son avis, elle l'embrassa. Ce fut un court baiser, mais un délice pour Narcissa qui aimait voler des baisers aux garçons qui lui plaisaient réellement.

- Bien sûr, si tu veux partir et continuer de me lancer des regards noirs, je ne te retiendrais pas, c'est toi qui voit, lança-t-elle en voyant l'expression de Cédric.

Sans répondre à sa question, elle plaça doucement une de ses mains sur son torse, tandis que son autre main montait avec lenteur vers son visage. Sentant un des doigts de Narcissa glisser sur ses lèvres, ce dernier se contentait de lui lancer des regards froids, sans pour autant broncher devant les gestes aucunement timide de la Serpentarde.

- Je voulais dire par là, Cédric, que j'ai réellement bien réussis à me jouer de toi.

Un léger sourire sardonique s’immisça sur les lèvres de la jeune femme. Cédric ne comprenait toujours pas où elle voulait en venir avec le jeu interdit qu’elle entretenait entre eux.

- Tu avais très bien compris mes sous-entendus, parce que oui, s'en était ! Mais tu es allé trop vite pour moi et je n'ai pas trouvé ça amusant. J'ai donc pimenté le jeu à ma façon.

Rassuré de ne pas s’être fait prendre pour le dernier des abrutis, il aperçut un sourire malicieux s’imposer sur le visage de Narcissa, étant visiblement plongée dans ses pensées. Puis, sans qu’il ne puisse réagir, cette dernière l’embrassa de nouveau. Mais à peine avait-elle posé ses lèvres sur les siennes, qu’elle se retira de suite. Elle était apparemment très fière de ce baiser volé. Silencieux, le visage toujours impassible, Cédric n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, d’émettre sa pensée, que Narcissa reprenait déjà :

- Bien sûr, si tu veux partir et continuer de me lancer des regards noirs, je ne te retiendrais pas, c'est toi qui voit.

Surpris, le garçon ne put retenir un fin sourire amusé, se placer sur sa bouche. A présent qu’il était certain de ce qu’elle voulait, et qu’elle n’allait pas de nouveau partir, du moins il l’espérait, il se laissait de nouveau attrapé par le sentiment de l’interdit qu’il éprouvait en étant avec la verte et argent. Il n’avait pas l’habitude d’agir comme ça, seulement il n’arrivait plus à rester sage en présence de la jeune femme. Elle avait si souvent hanté son esprit durant des mois, à présent, il l’avait en ce moment même et il ne souhaitait pas mettre fin à cette étreinte. Certes, il se doutait que ça n’avait rien de sérieux et de réfléchit, mais mettant sa bonne conscience de côté, il décida de profiter de l’instant présent, sans se poser plus ample question. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, qui semblait attendre une réaction de Cédric, quelque peu amusé, il brisa le blanc installé:

- Je ne veux pas partir, souffla-t-il avec un sourire sur les lèvres.

Narcissa sembla ravie de la réponse, et sans parler d’avantage, Cédric reposa ses lèvres sur les siennes. Le baiser fut de suite fusionnel entre les deux adolescents. Il laissa glisser ses mains sur les reins de la jeune femme, serrant un peu plus son corps au sien. Il était éprit d’un sentiment jusqu’alors inconnu. Comme une sorte d’adrénaline. Il jouait dangereusement avec l’interdit, et Merlin qu’il appréciait. Approfondissant le baiser, leurs langues se rencontrèrent, et entamèrent une danse enflammée. Essoufflé, Cédric se retira lentement des lèvres de la jeune femme, ne s’éloignant que très peu de son visage. Il sentait le souffle chaud et irrégulier de la jeune femme glisser sur son visage.

Avec agrément, Narcissa observa son camarade et ne pu se retenir de sourire d'avantage en apercevant un sourire autant amusé qu'elle se dessiner sur ses lèvres fines et mordantes. Tout en inclinant légèrement la tête, elle se distrayait l'esprit en regardant Cédric. Il était terriblement beau, personne ne pouvait le nier, de plus il avait des yeux à se damner; ils étaient d'une profondeur et d'une beauté abasourdissante. Narcissa ne comprenait pas pourquoi il avait si peu de de chance en amour, certes c'était un garçon – d'après ce qu'on disait – d'une grande timidité, plutôt intelligent et qui aime les relations vraiment sérieuse donc pas le style de Narcissa qui les aimaient plutôt mur et sombre mais personne ne pouvait nier qu'il avait des allures de l'homme parfait. En y réfléchissant bien, Cédric était l'homme parfait.

- Je ne veux pas partir, souffla-t-il avec un sourire sur les lèvres.

Narcissa sentit une petite boule de joie se former dans les restes de son cœur, elle aimait ce sentiment si jouissif et plaisant car elle se sentait aimée, belle et désirée. C'est tout ce qu'elle ce qu'elle voulait, au fond. Sans parler du fait qu'elle voulait avoir le contrôle sur Cédric, non pas pour qu'il soit un simple pantin qui fasse tout ce qu'elle lui ordonnerait de faire, mais plutôt un jeune homme qui lui porterait énormément d'intérêt.

Elle frissonna de plaisir en sentant Cédric la serrer d'avantage dans ses bras, n'hésitant pas à descendre ses mains le long de ses reins, la rendant de plus en plus mordue. Il posa alors ses lèvres sur celles de Narcissa et elle se concentra directement sur ce baiser, fermant les yeux et rendant invisible le monde qui l'entourait. Plus rien n'avait d'importance mise à part ce tourbillon de frénésie mélangeant passion et désir. Elle se sentait bien et se surprit même à forcer le baiser quand Cédric l'accentua. Enfin, leurs langues se rencontrèrent et partirent dans cet enivrement à couper le souffle. Automatiquement, Narcissa plaça une de ses mains sur la joue de son amant et une autre dans sa nuque, le griffant presque.

Au final, il se détacha d'elle et Narcissa lui offrit un somptueux sourire. Puis, tout en se mordillant la lèvre inférieure, elle plongea dans ses yeux vert bouteille, se laissant dériver dans les eaux pacifique d'un monde meilleur. Se reprenant peu à peu, elle plaça ses deux mains sur le torse du Poufsouffle et tout en reculant le plus possible vers l'ombre cachée de la bibliothèque, elle l'embarqua avec elle, sans lui demander son avis, un sourire en coin peint sur son visage d'ange.

- J'espère que tu n'as pas peur du noir, chéri, lança-t-elle un sourcil haussé.

Le ton de voix que Narcissa avait choisit était non pas glacial mais plutôt joueur et plein de passion. Quand elle sentit le mur toucher son dos, un autre sourire se mit à fleurir sur ses lèvres et sans que Cédric ne s'y attende, elle changea la donne, le positionnant contre le mur. Pendant quelques secondes, ils se regardèrent droit dans les yeux, leurs souffles se mélangeant et leurs cœurs battant de plus en plus vite. Sans plus attendre, Narcissa lui sauta presque dessus, l'embrassa avec fougue et violence, se faisant de plus en plus désireuse dans ses baisers.

La belle Serpentarde accorda un magnifique sourire à Cédric. Restant silencieux, il la toisa intensément, se délectant des différentes mimiques qui apparaissaient sur le visage de Narcissa. Il la vit se mordre la lèvre inférieur, ne la rendant que plus farouche dans l’instant. Ses deux paumes se posèrent sur son torse, et sans qu’il ne puisse calculer quoi que ce soit, elle l’attira dans l’ombre d’un coin reculé de la biblihotèque. Il ne broncha pas, laissant Narcissa le mener où bon lui semblait. Avant de disparaitre totalement dans le noir, il put apercevoir un sourire malicieux posé sur les lèvres de la jeune femme.

- J'espère que tu n'as pas peur du noir, chéri, lança-t-elle un sourcil haussé.

Non, il n’avait pas peur du noir, et encore moins dans ces moments là. La verte et argent semblait joueuse et mutine. Cédric la laissait mener la danse. Lorsqu’il sentit que Narcissa buttait contre le mur derrière elle, il ne s’attendait pas à s’y retrouver quelques secondes par la suite. Encore surpris, il regarda tout de même la jeune femme avec un air amusé sur le visage. Le jeune homme perdait peu à peu tout sang-froid et tout contrôle de lui-même, laissant ses envies du moment prendre le dessus, faisant taire sa conscience. La belle blonde lui sauta presque littéralement dessus, se montrant envieuse. De nouveau leurs bouches se trouvèrent, et fusionnèrent. Ses dernières réticences tombèrent à l’eau face à la fougue et le désir qu’il ressentait chez Narcissa, et qui semblait tout bonnement communicatif. Instinctivement. Ses mains se posèrent de nouveau sur ses reins, tandis qu’il sentait une des mains de la jeune femme griffer son cou avec frénésie. Désireux de sentir sa peau rouler sous ses doigts, il ne tarda pas à les faire glisser sous le chemisier de la demoiselle. En des gestes langoureux, il laissa le bout de ses doigts caresser sa douce peau, restant sur son bas dos. Il se trouvait dans un état presque fiévreux, la belle Serpentarde lui faisait tout bonnement perdre la tête avec ses baisers passionnels et ses griffures dans le cou.

Au bout d’un temps il décida de changer de position, callant Narcissa contre le mur, sa position première. Ses mains restèrent sous le chemiser de la demoiselle, continuant de prodiguer à sa peau tiède de légères caresses. Elle n’avait pas retirer ses mains de son cou, mais avait pendant quelques instants cessé de le lui griffer farouchement. Son corps était collé au sien, et le seul bruit qui se faisait entendre, c’était leurs respirations saccadées. Cédric détacha ses lèvres de celles de Narcissa, ayant besoin de reprendre quelques instants sa respiration. Plongeant quelques instants son regard pétillant dans le sien, il reposa ses lèvres sur les siennes, mais pour se retirer de suite. Ses lèvres descendirent le long de sa mâchoire, puis prirent le chemin de son cou. Elle avait rabattu son visage en arrière, laissant les baisers ardents de Cédric parcourir son cou. Ses doigts parcouraient toujours le dos de la demoiselle, remontant à présent de quelques centimètres. Il la sentait frémir et cela ne faisait qu’augmentait sa frénésie de l’instant.